Un magistrat de la cour d’appel de Paris a ordonné vendredi la remise en liberté d’Yldune Lévy, soupçonnée d’actes de sabotage contre des lignes TGV. Le fond du dossier sera examiné vendredi prochain par la chambre de l’instruction. Le juge d’instruction anti-terroriste en charge de ce dossier avait ordonné mercredi la remise en liberté de la jeune femme, détenue depuis le 15 novembre à la maison d’arrêt de Fresnes. Le parquet avait interjeté un appel sous forme d’un référé-détention.

Dans cette procédure, il y a d’abord un magistrat de la cour d’appel qui examine s’il y a lieu à ‘référé’, c’est-à-dire si l’urgence est justifiée. Si oui, la personne reste en détention, si non, elle est libérée. Dans un deuxième temps, l’affaire est examinée sur le fond quelques jours plus tard par la chambre de l’instruction autrement composée. En l’occurence, l’audience a été fixée au vendredi 23 janvier à 14h. La compagne de Julien Coupat est mise en examen pour ‘destruction en réunion en relation avec une entreprise terroriste‘ et ‘association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste‘. Elle a été entendue le 8 janvier pour la première fois sur le fond du dossier. Le parquet de Paris a justifié sa décision de référé-détention – une procédure d’urgence – en raison notamment du ‘risque de concertation frauduleuse‘ entre la jeune femme et les sept autres mis en examen qui sont en liberté.

Au total, neuf personnes ont été mises en examen le 15 novembre dans ce dossier dont la qualification terroriste fait débat. Cinq ont été incarcérées car elles sont soupçonnées d’avoir participé à des actes de sabotage ayant visés la SNCF. Trois ont été remises en liberté le 2 décembre. Seul Julien Coupat demeure incarcéré dans le dossier.

D’autre part, le couple, soupçonné d’avoir tenté d’incendier une voiture à Paris et placé en garde à vue à la section anti-terroriste a été libéré sans charge retenue à son encontre, a-t-on appris hier vendredi.

Une avocate âgée de 30 ans, inscrite au barreau de Paris, aurait été arrêtée cette nuit alors qu’elle et son compagnon ‘auraient été surpris sur le point d’incendier 2 voitures‘ (sic) proches de leur domicile. Il s’agirait de sympathisants des inculpés de Tarnac. Cette caractéristique leur vaut une garde à vue non pas sous le régime du délit de droit commun mais pour ‘infraction en lien avec une entreprise terroriste‘.

Le rassemblement appelé devant l’ambassade des USA mercredi 14 janvier n’a pas eu lieu. Dès l’arrivée des manifestants dans le métro, les sorties étaient bloquées, en haut des escaliers se déployait une cinquantaine de flics pour une trentaine de manifestants. Ceux-ci furent informés que le rassemblement était interdit et qu’ils allaient tous être poursuivis. Au milieu de la place une centaine de manifestants étaient bloqués par un autre cordon d’une centaine au moins de policiers en équipement complet.

Après quelques ‘Israël Assassin, Sarkozy Complice‘ la police est intervenue brutalement, plaquant au mur, liant les mains, etc. Une cinquantaine de manifestants a poursuivi la manif dans le métro jusqu’à Madeleine. D’autres ont rejoint les rassemblements permanents à Stalingrad et à la Fontaine des Innocents aux Halles. Au bout d’une heure environ, 26 personnes ont été embarquées au commissariat du 18e ardt. Pas de poursuite, simples contrôles d’identité.

Thierry Fragnoli, le juge d’instruction qui a mis en examen Yldune Levy le 15 novembre pour ‘destructions en réunion et association de malfaiteurs à visée terroriste‘, a ‘signé aujourd’hui une ordonnance de remise en liberté sous contrôle judiciaire’, a affirmé son avocat, Steeve Montagne. Le parquet a fait immédiatement appel. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris devra donc statuer sur ce référé-détention avant de décider ultérieurement si Yldune Levy, âgée de 25 ans, doit être remise en liberté.

Affiche de la manifestation pour ceux de Tarnac

Affiche de la manifestation pour ceux de Tarnac

Les 36 comités de soutien actuellement créés, dont 21 en France, appellent le 31 janvier à une grande manifestation nationale à Paris. Un départ de Liège en co-voiturage est organisé par le comité local. Contactez-le au 04-227 595 9

Lire la lettre ouverte d’un inculpé dans l’affaire de Tarnac

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Elle reste la seule incarcérée, avec Julien Coupat, dans l’affaire de Tarnac. C’est la décision de la Cour d’appel de Paris, qui a refusé hier la remise en liberté d’Yldune Lévy, la compagne de Julien Coupat mise en examen dans l’enquête sur les dégradations contre des lignes TGV. La chambre de l’instruction de la cour d’appel a suivi les réquisitions du parquet général qui demandait qu’une décision d’un juge des libertés et de la détention (JLD) s’opposant à la remise en liberté de la jeune femme soit confirmée. Le JLD avait justifié sa décision par le fait qu’Yldune Lévy n’avait pas encore été interrogée par le juge d’instruction chargé de l’enquête, Thierry Fragnoli. Sa première audition par le magistrat depuis sa mise en examen est prévue jeudi après-midi.

Pour lui écrire: Yldune LEVY, N° 369772 B, 6 Avenue des Peupliers, 91700 FLEURY MEROGIS, France.

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris s’est prononcée mardi 23 pour le maintien en détention de Julien Coupat, incarcéré depuis la mi-novembre dans l’enquête sur des dégradations contre des lignes SNCF. La présidente Brigitte Bliecq a maintenu dans son arrêt les effets du référé-détention pris par le parquet de Paris pour bloquer la remise en liberté de Julien Coupat, estimant que la mise en oeuvre de cette procédure d’urgence pouvait se justifier dans ce dossier. Cette remise en liberté avait été ordonnée par un juge des libertés et de la détention (JLD) à la suite d’une demande déposée par l’avocate du mis en examen, à l’issue d’un interrogatoire devant le juge d’instruction chargé de l’enquête le 12 décembre.

Hier, Yldune Levy, également incarcérée dans cette affaire, a vu sa demande de remise en liberté rejetée, au motif qu’elle n’a pas encore été entendue par le juge d’instruction chargé du dossier.

Interview de l’avocate de Julien Coupat à Libération

Un juge s’est prononcé vendredi pour la remise en liberté de Julien Coupat, désigné par le parquet comme ‘chef présumé’ d’un groupe à l’origine de sabotages contre des lignes TGV, qui reste cependant incarcéré en raison d’un appel du parquet. Le juge des libertés et de la détention a signé hier vendredi l’ordonnance de remise en liberté à la suite d’une demande déposée par son avocate à l’issue d’un interrogatoire de Julien Coupat devant le juge d’instruction chargé de l’enquête le 12 décembre. Le jeune homme de 34 ans n’a cependant pas été remis en liberté, le parquet ayant pris un référé-détention contre la décision du JLD. Cet appel pourrait être examiné mardi par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris.

A Bordeaux, la porte du consulat et deux véhicules stationnés devant le bâtiment ont été frappés par les flammes. Sur la porte d’un garage voisin du consulat étaient inscrits les slogans ‘soutien aux incendies en Grèce’, ‘insurrection à venir’ et ‘insurrection partout’.

Alexandros Grigoropoulos

Alexandros Grigoropoulos

Communiqué de la faculté polytechnique d’Athènes – format pdf

Ce vendredi 5 décembre a eu lieu le 4ème rassemblement mensuel de soutien aux 5 patriotes cubains incarcérés depuis plus de 10 ans aux Etats-Unis, en présence de représentants de la République de Cuba en France, devant la stèle en mémoire des martyrs de la Résistance antifasciste sous les arcades du Beffroi d’Arras. Ramon Labaninio Salazar, René Gonzalez Sehwerert, Gerardo Hernandez Nordelo, Fernando Gonzalez LLort et Antonio Guerrero Rodriguez ont été condamnés à de lourdes peines de prison, dont pour deux à perpétuité. Ils l’ont été pour acte d’anti-terrorisme, c’est-à-dire pour avoir infiltré le milieu contre-révolutionnaire cubain installé depuis 50 ans à Miami. Depuis des années, cette mafia organise en toute impunité et sans être inquiétée par le gouvernement des Etats-Unis, des attentats meurtriers dans l’île, qui ont notamment tués un journaliste italien il y a quelques années.

Site de soutien aux 5 cubains