Un homme est mort et deux autres ont été blessés samedi 18 mai en Kanaky/Nouvelle-Calédonie dans un échange de coups de feu sur un barrage érigé par des Kanaks dans le nord de la grande île. Les tirs ont été échangés quand deux Caldoches (Calédoniens d’origine européenne) ont voulu passer un barrage érigé par des indépendantistes. L’un d’eux est mort, l’autre a été blessé, ainsi qu’un Kanak. Ce décès porte à six le nombre de morts depuis le début, lundi, du soulèvement provoqué par le vote d’une réforme électorale à Paris – deux gendarmes et quatre civils, trois Kanaks et un Caldoche.

Vendredi, 1 000 renforts sont arrivés, en plus des 1 700 déjà déployés et le dégagement de la route, d’une soixantaine de kilomètres, entre Nouméa et son aéroport international a débuté dimanche matin. Sur cet axe stratégique, l’Etat a lancé une vaste opération de 600 gendarmes, dont une centaine de membres du GIGN. La soixantaine de barrages érigés par des indépendantistes ont été percés, mais l’axe est loin d’être accessible car les épaves de voitures, le bois et la ferraille brûlés restent en place et la voirie est abîmée à plusieurs endroits.

Les mesures exceptionnelles de l’état d’urgence sont maintenues, à savoir le couvre-feu entre 18 heures et 6 heures, l’interdiction des rassemblements, du transport d’armes et de la vente d’alcool, et le bannissement de l’application TikTok. La réforme constitutionnelle qui a mis le feu aux poudres vise à élargir le corps électoral lors des scrutins provinciaux, au risque de marginaliser encore plus le peuple autochtone kanak. Adopté mercredi par les députés, après les sénateurs, le texte doit encore être voté par les parlementaires réunis en Congrès, à une date non déterminée.

Des manifestations massives ont secoué le Cachemire pakistanais, en particulier la capitale Muzaffarabad, lorsque les habitants sont descendus dans la rue pour protester contre la lourdeur des impôts, l’inflation élevée et les pénuries d’électricité, et se sont heurtés aux forces de sécurité, entraînant la mort d’un policier et des dizaines de blessés. Des slogans « Azadi » (liberté) ont été entendus alors que des personnes en colère défilaient dans les rues.

Des dizaines de protestataires ont été arrêtés lors des affrontements avec les forces de sécurité qui ont également eu recours à des tirs de gaz lacrymogènes et à des tirs de balles en l’air pour mettre fin aux manifestations. Des affrontements auraient éclaté entre les forces de l’ordre et les manifestants dans de nombreuses régions du Cachemire pakistanais, en plus de Muzaffarabad, telles celles de Samahni, Sehansa, Mirpur, Rawalakot, Khuiratta, Tattapani et Hattian Bala., L’administration a déployé les paramilitaires des  Pakistan Rangers et du Frontier Corps pour réprimer les manifestations.

Un sous-officier e l’armée gouvernementale a été tué lors d’un affrontement avec des combattants de la Nouvelle Armée Populaire (NPA) à Matuguinao, dans le nord de Samar, le samedi 4 mai. Le militaire, qui avait le grade de caporal, et qui appartenait au 19e bataillon d’infanterie, a été tué lors d’une fusillade à Barangay San Roque. Son détachement s’est heurté dans ce village à une dizaine de maoïstes de l’unité de guérilla du comité sous-régional Emporium.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Le 20 avril, une fusillade a eu lieu dans les environs de Barangay Kolambugan et s’est soldée par la mort d’un combattant de la Nouvelle armée populaire (NPA). Il a été tué par les militaires de la 901e brigade d’infanterie de l’armée gouvernementale qui combat les guérilleros du Comité régional du nord-est de Mindanao (NEMRC) du Parti communiste des Philippines. Un AK-47 a été récupéré par les militaires.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Au moins 30 personnes ont été blessées lors d’un affrontement entre la police et des ouvriers de la confection dans la zone industrielle de BSCIC à Fatullah, dans le district de Narayanganj, dimanche. Les travailleurs d’Abanti Colour Tex Limited ont déclaré que l’usine avait été fermée le 8 avril sans que les salaires pour le mois de mars aient été payées. Les ouvriers avait bloqué la route Dhaka-Munshiganj vers 9h30 après avoir placé des bambous, des bâtons, des poteaux électriques et des troncs d’arbre pour réclamer le paiement des salaires. Une file d’attente de deux kilomètres a été créée à la suite du blocage. La police s’est précipitée sur les lieux et l’affrontement a commencé vers 12h30 lorsqu’elle a tenté de disperser les travailleurs. La police a lancé des grenades lacrymogènes, tiré des balles en caoutchouc et utilisé des canons à eau pour maîtriser la situation.

 

Des affrontements ont éclaté dans la banlieue de Nouméa entre les forces de sécurité et des manifestants indépendantistes qui s’opposent à un pacte sur le nickel impliquant l’intervention de la France pour sauver l’industrie. Les trois usines métallurgiques du territoire enregistrent des pertes record en raison essentiellement de la note énergétique. Les affrontements, impliquant des armes à feu, des gaz lacrymogènes et des jets de pierres et de cocktails Molotov, ont duré presque toute la journée du 10, bloquant les routes d’accès à la capitale Nouméa, ainsi qu’aux communes voisines de Saint-Louis et du Mont-Dore. Deux des manifestants auraient été arrêtés pour avoir jeté des pierres. Des banderoles ont été déployées, certaines portant l’inscription « Kanaky pas à vendre ». ‘autres incidents ont eu lieu dans la ville de La Foa, dans le petit village minier de Fonwhary, près d’un site d’extraction de nickel, où les camions de la Société Le Nickel ont été bloqués. À la tombée de la nuit, les zones de Saint-Louis et du Mont-Dore étaient décrites comme étant sous contrôle, mais les forces de sécurité, y compris des véhicules blindés, étaient maintenues sur place.

Des unités de la 10e division d’infanterie de l’armée gouvernementale menant une opération anti-guérilla à Barangay Butong (Bukidnon) ont accroché un groupe de combattants maoïstes du Front de guérilla 57 de la NPA. Les militaires ont tué un responsable de la NPA qui était recherché pour meurtre, homicide et possession illégale d’armes à feu et de munitions, ils ont capturé trois autres maoïstes et récupéré plusieurs armes de guerre.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

 

Un membre de la Nouvelle Armée Populaire (NPA) a été tué et un autre blessé dans le village d’Osmeña à Las Navas, dans le nord de Samar par les militaires du  19e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale. Les maoïstes seraient des membres de l’unité de guérilla du comité sous-régional Emporium du comité régional de la NPA pour les Visayas orientales. Le maoïste tué a été identifié comme état Adel Cabides, alias Hipolito, et le combattant de la NPA blessé comme Jessie Robinacio, alias Tadok. Le 29 mars marquait le 55e anniversaire de la New Popular Army (NPA) au Philippines. Cette guérilla maoïste est ainsi la plus ancienne guérilla au monde. À cette occasion, le Comité Central du Parti Communiste, qui dirige la NPA, a ordonné à ses unités le lancement d’opérations offensives de divers types. Celles-ci ont été décidées dans le cadre d’une campagne de rectification visant notamment à renforcer la résistance et à corriger les problèmes de passivité ainsi que de conservatisme militaire (plus d’infos).

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Le gouverneur de la province de Zamboanga del Sur a remis, lors d’une cérémonie qui s’est tenue le 1er mars, une récompense de 1 million de pesos à l’indicateur de police qui a fourni les renseignements ayant conduit à la mort d’une commandante de la guérilla maoïste. Aprecia Alvarez Rosete alias Ka Bambam, a été tuée par les militaires dans le village de Malagalad le 27 février. L’identité de l’indicateur était cachée.

Trois guérilleros de la Nouvelle armée populaire (NPA) ont été tués lors d’un affrontement avec les troupes gouvernementales à San Joaquin, Iloilo, mardi matin. Les soldats du 61e bataillon d’infanterie ont accroché une vingtaine de membres du Front sud de Panay de la NPA, Komiteng Rehiyon-Panay, dans une zone boisée à la limite des villages de Lomboyan et Torocadan. L’opération de l’armée a bénéficié d’un support aérien et du soutien de tirs d’artillerie. Quatre fusils M16 et un AK47 ont été retrouvés sur les lieux.

combattants de la NPA