Le général Jovito Palparan a fait une longue carrière dans la contre-guérilla. Surnommé « la boucher », il est accusé de nombreux cas de tortures, enlèvements, viols et exécutions extra-judiciaires. Le temps de son commandement de la 7e DI à Mindoro, 71 exécutions extrajudiciaires ont été dénombrées, notamment des syndicalistes paysans et des défenseurs des droits de l’homme. De février à septembre 2005, Palparan commandait de la 8e division d’infanterie stationné à Eastern Samar. Il a affirmé qu’il réduit présence rebelle dans la zone de 80%. Il a surtout massacré et terrorisé la population civile. Les opérations des soldats de Palparan ont provoqué au moins 40 cas d’exodes massifs des villageois.

Pour ses « succès », l’ancien président Arroyo l’avait décoré en mars 2006. Après sa retraite, Palparan a gagné un siège à la Chambre des représentants sur la liste des partisans de l’ancien dictateur Marcos et avec le programme de « sauver la République des Philippines du terrorisme communiste. » D’abord blanchi, il avait finalement été poursuivit en 2011 pour avoir ordonné l’enlèvement en 2006 de deux étudiantes. Il était en fuite depuis lors, il a été arrêté hier à Manille.

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Les guérilleros de la NPA ont attaqué brièvement un avant-poste militaire au village de Libayoy, dans l’arrière-pays de Zamboanga del Sur, dimanche 3 août vers 00h35. Ils se sont positionnés sur un pont de 300 mètres de l’avant-poste et l’ont arrosé de balle. Les soldats se sont mis à l’abri et n’ont pas, selon le porte parole de l’armée, subi de perte. Deux jours auparavant, un soldat avait été blessé lors d’un accrochage avec les guérilleros dans le village voisin de Tuburan.

Le militant écologiste belgo-australien Jonathan Moylan a été condamné à 20 mois de prison pour faux en écriture par la Cour suprême d’Australie. Ayant plaidé coupable, il échappera toutefois à la prison. Le juge a en effet ordonné sa libération immédiate contre le paiement d’une caution de 1.000 dollars australiens (700 euros). Il devra en outre avoir une bonne conduite et ne pourra pas enfreindre la loi durant deux ans. Le jeune homme de 26 ans risquait 10 ans de prison et plus de 500.000 euros d’amende.

Militant contre la volonté de la Whitehaven Coal d’étendre ses activités d’extraction dans la Leard State Forest, une forêt réputée pour sa richesse écologique, il avait, en janvier 2013, il avait rédigé un faux communiqué de presse en utilisant le logo de l’une des grandes banques australiennes, l’ANZ. Il y écrivait que la banque retirait 1,2 milliard de dollars australiens (plus d’1,5 milliard d’euros) de financement au projet de mine de charbon à ciel ouvert. Reprise par des journalistes financiers, l’information avait provoqué la chute en bourse de l’action de la société minière Whitehaven Coal, qui avait perdu 9% en quelques minutes. Un démenti de la banque avait cependant permis une reprise rapide du cours de l’action. La perte subie par la société minière est estimée à 314 millions de dollars australiens (plus de 220 millions d’euros).

Depuis son ouverture en 2001, la Hat Factory avait servi par périodes de centre social d’activités ou simplement de maison d’habitation dans le quartier de Newtown, à Sydney. Dans l’après-midi du 31 juillet dernier, plusieurs dizaines de policiers l’ont expulsé. Sur la façade du squat, des banderoles et des drapeaux anarchiste et aborigène étaient accrochés. Le squat ayant été barricadé pour retarder l’expulsion, les policiers ont dû passer quelques temps à s’acharner sur la porte d’entrée. Malgré la présence solidaire de plusieurs personnes dans la rue, l’expulsion a finalement eu lieu dans le calme.

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1’600 ouvriers du textile venant de 5 usines de Tuba Group sont en grève de la faim depuis le 28 juillet pour réclamer leurs 3 mois de salaires impayés (Un salaire d’ouvrier du textile est de 68$/mois au Bengladesh). Tuba Group est le même groupe qui possédait l’usine dans laquelle 112 ouvriers ont périt dans un incendie en 2012. La police anti-émeute a attaqué les grévistes à l’aide d’auto-pompes, de gaz lacrymogènes et de riot-guns faisant une dizaine de blessés parmi les manifestants. La police a également arrêté des émeutiers solidaires, des représentants syndicaux, le président du Forum pour l’Unité des Travailleurs du Textile et un leader du Parti Communiste du Bangladesh.
La police a également réussi à récupérer la belle-mère d’un patron de Tuba Group qui était capturée par les ouvriers depuis le premier jour de la grève. Une douzaine de travailleurs sont déjà tombés malades depuis le début de la grève de la faim.

La police arrête une ouvrière

La police arrête une ouvrière

Un caporal de la 14e compagnie de reconnaissance divisionnaire de l’armée, basé à Zamboanga del Sur, a été blessé ce samedi dans une fusillade survenue dans le village de Tuburan (municipalité de Tigbao). Son détachement, qui participait à une opération de ratissage consécutive à une autre embuscade maoïste, est tombé sur un groupe d’une vingtaine de guérilleros de la NPA qui ont ouvert le feu.

Après près de trois semaines de détention, quatre policiers qui avaient été capturés par la NPA le 10 Juillet, après un raid audacieux sur un poste de police à Alegria, (voir l’article), dans la région de Caraga, ont été libérés mardi après-midi. Portant des t-shirts POW (« Prisonnier de guerre »). Les quatre anciens prisonniers ont subi un check-up médical avant d’être rendu à leur famille (photo).

Lundi, cinq soldats à bord d’une jeep militaire sont tombés dans une embuscade de la NPA. Les soldats se rendaient au camp « général Arturo Enrile » dans le village de Malagutay (Zamboanga City) et venaient de la base de la Division d’infanterie mécanisée de Labangan, (Zamboanga del Sur). Quatre soldats blessés ont été hospitalisés.

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Un détachement des supplétifs anti-guérilla (CAFGU) et de militaires du 69e bataillon d’infanterie s’est affronté à une vingtaine de guérilleros maoïstes à 10km de la ville de Mandug. Les troupes ont récupéré sur le terrain un drapeau du Parti communiste des Philippines (CPP) et NPA, des équipements, des IED et des munitions.

Une colonne d’une centaine de guérilleros maoïste a attaqué mardi 15 la Société de plantations Kiantig à Barangay San Jose (Quezon). Quelques agents de sécurité ont opposé une résistance, deux d’entre eux ont été tués et les 14 autres désarmés par les combattants de la NPA. Ceux-ci ont incendiés les installations et les équipements et qui sont repartis avec six fusils M16, quatre fusils de chasse, trois carabine, un fusil Garand et 2.200 cartouches récupérés sur les vigiles. La guérilla avait établi des barrages de pneus enflammés pour bloquer la route nationale de Quezon et retarder l’arrivée des renforts de la police ou de l’armée.

Au petit matin du même jour, une autre colonne d’environ 100 guérilleros la résidence du chef régional de la ville de Prosperidad, à Agusan del Sur. Les combats auraient fait 19 morts: 14 maoistes, un militaire et quatre miliciens pro-gouvernementaux. Le porte-parole de la 4e Division d’Infanterie a fait une déclaration surprenant sur cette attaque de grande envergure: « La NPA a utilisé toutes ses forces pour mener ces attaques, C’est la preuve qu’elle s’affaiblit »

Toujours dans les environs de Prosperidad, un militaire a été tué dans une fusillade avec les maoïstes dans le village de Hamogaway, tandis qu’en Zamboanga del Norte, un guérillero maoïste a été tué, et un policier blessé, mardi, dans une autre fusillade. Celle-ci a éclaté en matinée, lorsque les policiers du Bataillon Provincial de Sécurité Publique (PPSB) ont accroché un groupe de guérilleros lors d’une patrouille à Barangay San Francisco. Les policiers ont récupéré un fusil AK47 sur les lieux, et des détachement du 32e bataillon d’infanterie ont été envoyé pour essayer de retrouvé le détachement de la NPA qui s’est évanoui dans la jungle.

Des soldats du 84ème bataillon de l’infanterie appuyés par la Force d’action spéciale de la police effectuaient des patrouilles de sécurité dans les villages de Catigan et de Baracatan dans le district de Toril (Mindanao) lorsqu’ils se sont trouvés sous le feu d’une trentaine de combattants de la NPA. Les deux groupes ont alors échangé des tirs pendant une demi-heure. Cinq membres du commando de la police et un soldat ont été blessés par les maoïstes qui ont disparus dans la jungle. Une opération de poursuite a été lancée par l’armée.