Ce lundi 9, de nouvelles directives de la Cour suprême chinoise et du parquet « clarifient » les limites à ne pas franchir en matière de « propagation de rumeur » sur le net. Ainsi des billets de microblogs constitués de « fausses informations » et dont l’impact est jugé « sérieux » car ils auront été vus plus de 5 000 fois ou retweettés plus de 500 fois : les auteurs seront jugés au pénal et encourent jusqu’à trois ans de prison. Un message diffamatoire ne peut donner lieu à des poursuites que si la victime porte plainte, excepté dans sept cas : quand la rumeur déclenche une manifestation de masse, une crise sociale, un conflit interethnique ou interconfessionnel. Ou quand elle nuit à l’image de l’Etat, aux intérêts nationaux et à l’image de la Chine à l’étranger.

Ces directives, entrées en vigueur dès mardi, ont suscité moult sarcasmes dans la blogosphère. Un internaute de Changsha a rediffusé sur Weibo la capture d’écran d’un quotidien local qui avait repris la « bavure » de l’Agence Chine Nouvelle dimanche sur l’attribution des JO de 2020 à Istanbul et non à Tokyo. Les internautes se sont empressés de rediffuser l’information afin de dépasser le seuil des 500 « retweets », pour mettre ainsi dans l’illégalité virtuelle la très officielle Agence Chine Nouvelle.

Un garde de sécurité a porté plainte contre plusieurs responsables de la police et de l’armée pour torture, arrestation illégale, « machination incriminante » et parjure. Panesa avait été arrêté par des militaires de la 2e Division d’infanterie de l’Armée et de la Police nationale des Philippines le 5 octobre 2012. Les militaires l’ont soupçonné d’être « Benjamin Mendoza » un commandant de la NPA dans la région Tagalog du Sud dont la tête est mise à prix. Panesa avait été blanchi et libéré contre l’avis de l’armée par un tribunal.

Au moins 25 personnes ont été blessées ce mardi dans des heurts entre des ouvriers et les forces policières à Chashara, dans le district de Narayanganj, à proximité de Dhaka. Les travailleurs de la Fuji Knitwear Sweater Factory avaient installé un barrage sur un rond-point pour dénoncer la fermeture de leur usine. En outre, les syndicats réclament le versement des salaires impayés des ouvriers. Les affrontements ont éclaté lorsque la police a utilisé des matraques contre les manifestants qui refusaient de libérer le passage. Pour les disperser, la police a utilisé du gaz lacrymogène et a tiré des balles en caoutchouc. Parmi les blessés figurent le président du Bangladesh Trade Union Center, un dirigeant du Communist Parti et deux leaders du parti Gonoshonghoti Andolan. Selon plusieurs dirigeants syndicaux présents sur place, la police est intervenue à la demande de la direction de l’usine qui, de son côté, dément toute implication dans l’attaque policière.

Ouvrier réprimé au Bangladesh
Ouvrier réprimé au Bangladesh

Les combattants de la NPA ont fait exploser lundi un IED au passage d’un détachement du 28e bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale dans le village de Napnapan, dans la province de Compostela Valley (Sud des Philippines). Des hélicoptères militaires ont rapidement évacués les militaires blessés.

Une colonne d’une trentaine de combattants de la NPA ont soutenu un combat pendant deux jours contre les forces de sécurité près de la station balnéaire de Sagada. Deux policiers ont été blessés. La contre-guérilla a dû faire appel à deux avions d’attaque au sol pour progresser.

Ailleurs dans la Cordillère , deux soldats ont été tués et trois autres blessés dans une fusillade distincte à la périphérie de la ville de Tabuk. La fusillade a eu lieu lorsque les forces de sécurité héliportées ont pris d’assaut une base de la guérilla dans une forêt près du village de Aguid , à quatre heures de marche du centre-ville Sagada. Les guéruilleros ont pu échapper à l’opération, laissant sur place des armes, des munitions et des documents.

Un détachement de la 52e compagnie de reconnaissance de l’armée gouvernmentale (affecté à la 5e Division d »‘infanterie), s’est heurté mardi à une colonne de la NPA dans le village de Balagan, à San Mariano (Isabela). Un soldat a été tué et trois autres ont été blessés. Les guérilleros semblent ne pas avoir subi de perte mais ont dû laisser du matériel sur le terrain.