Un milicien a été grièvement blessé, lors d’une attaque de la NPA lundi matin à Purok 7 dans le village de Maragang (Zamboanga del Sur). Le milicien était affecté en supplétif du 5e Bataillon d’infanterie de l’armée gouvernementale. Quatre guérilleros l’ont criblé de balle alors qu’il se trouvait dans un magasin.

Près de 140 usines étaient restées fermées lundi alors que des milliers d’ouvriers s’étaient réunis à Gazipur, banlieue industrielle du nord de Dacca. En milieu d’après-midi, des membres de la sécurité ont battu une ouvrière, entrainant une vive réaction des manifestants qui ont tenté de la secourir. Les forces de l’ordre ont alors ouvert le feu. Deux ouvriers ont été tués et de nombreux autres blessés. D’après un témoin, une partie des blessés ont été emmenés à l’intérieur d’un bâtiment par les autorités de l’usine et les ouvriers étaient sans nouvelles de leurs collègues hier soir.

Neuf personnes armées de haches et de couteaux ont été tuées dans l’attaque qu’elles ont lancées contre un commissariat de police du Xinjiang, province chinoise en proie à des troubles. Les assaillants ont tué deux agents auxiliaires de police et ont blessé deux policiers avant d’eux-mêmes trouver la mort dans des tirs. L’incident s’est produit à Serikbuya, localité du comté de Bachu, dans la préfecture de Kashgar.
Plus de cinquante personnes auraient été arrêtées dans cette Région autonome chinoise au cours d’opérations policières début novembre.

17 personnes, neuf policiers et huit villageois ont été blessés dans des affrontements qui les ont opposé dans la région de Sagaing, dans le nord-ouest du pays. Depuis le début de la semaine, les autorités construisent des barricades sur la route reliant les villages de Moegyo Pyin et de Setel. Ces installations font partie de l’implémentation d’un vaste projet de mine de cuivre mené par la société chinoise Wanbao Mining Ldt en partenariat avec une société privée birmane. Jeudi, plus de 150 villageois se sont rendus sur place, exigeant que les policiers cessent leur travail et qu’ils enlèvent les barricades déjà érigées. Cette route est utilisée quotidiennement par les villageois que ne peuvent donc plus circuler librement. Par ailleurs, selon eux, elle n’est pas située dans la zone du projet minier. Les policiers ont répliqué à la demande villageois par la force, tirant des coups de feu pour disperser la foule. Les villageois leur ont lancé des pierres et ont utilisé de petites armes artisanales pour tenter de leur faire face alors que 400 policiers supplémentaires arrivaient en renfort par camion. Tous les blessés ont été transférés à l’hôpital pour y être soigné.

Heurts entre villageois et policiers en Birmanie

Deux maoïstes ont été tués dans ce que l’armée a présenté comme une embuscade ratée de 15 combattants de la NPA, mardi matin, contre un convoi militaire dans le Sorsogon. Les maoïstes tués ont été identifiés seulement sous leurs pseudonyme de « Ka Abel » et « Gapa ». Les militaires ont récupérés quatre fusils automatiques.

Le 13 novembre au soir, les propriétaires d’usine ont annoncé une prochaine augmentation du salaire minimum des ouvriers du textile. Alors que les syndicats réclament, depuis le début du mouvement de contestation, un salaire minimum de 100 dollars (alors qu’il est de 38 dollars actuellement), les propriétaires ont annoncé une augmentation de 76% pour le fixer à 68 dollars, ce qui est bien inférieur à la demande originale. Dès lors, des centaines d’ouvriers ont une nouvelle fois bloqué la circulation sur les routes entourant les usines dans la banlieue de Dacca, une partie des syndicats ayant catégoriquement rejeté la proposition. La police anti-émeute a fait usage de gaz lacrymogène et a tiré des balles en caoutchouc pour disperser les barrages et réouvrir la circulation routière.

Répression d'ouvriers du textile à Dacca

Répression d’ouvriers du textile à Dacca

A Phnom Penh, une manifestation de centaines d’ouvrières d’une importante usine, SL, fournissant des marques telles que Gap et H&M, a tourné en affrontements violents avec les forces de l’ordre ce mardi 12. Depuis plusieurs mois, ces petites mains de la confection textile revendiquent de meilleurs salaires et conditions de travail. Empêchées de marcher vers la résidence du Premier ministre, elles ont incendié des véhicules de la police et lancé des pierres aux forces de l’ordre qui leur faisaient barrage.

La réponse des autorités a été aussi rapide que brutale. Le bilan est lourd : au moins un mort et sept blessés. Des habitants racontent, encore interloqués, la scène. « Les policiers ont tiré en face de la pagode et de l’école. En rafales. Mais la commerçante qu’ils ont tuée n’avait rien fait. Elle rangeait juste sa vaisselle en désordre ». Plusieurs personnes ont été arrêtées.

répression des ouvriers du textile au Cambodge

répression des ouvriers du textile au Cambodge

Pour la xième fois de l’année, les ouvriers du textile sont descendus dans la rue pour exiger une augmentation de leur salaire (le salaire mensuel minimum est actuellement de 28 euros) ainsi que de meilleures conditions de travail. Comme lors de toutes les précédentes mobilisations, les forces de l’ordre sont intervenues pour disperser la foule qui avait érigé des barricades sur les voies principales de circulation. De violents affrontements les ont opposées aux manifestants qui réclament une hausse de 77% de leur salaire minimum alors que le patronat refuse d’aller au-delà de 50%. Les heurts avec la police ont entrainé la fermeture de plus d’une centaine d’usines à Ashulia, dans la périphérie de Dacca.

Intervention policière contre les ouvriers du textile

Intervention policière contre les ouvriers du textile

En milieu de semaine, des policiers ont tenté d’intervenir dans le village de Guangji pour y arrêter deux hommes qui sont accusés de ‘détention illégale et blessures volontaires’. Tous deux sont activement impliqué dans les récents mouvements de masse contre les expropriations dans l’ensemble de la province du Yunnan, dans le sud de la Chine et ces accusations seraient liées à une manifestation récente. 200 villageois ont bloqué l’accès au village pour empêcher l’entrée des forces de l’ordre. A l’arrivée des renforts policiers, de violents affrontements ont opposé les deux camps avant que les forces de l’ordre ne parviennent à atteindre le village. Des policiers y ont été bloqué plusieurs heures avant de parvenir à s’enfuir. Les deux représentants villageois ont été emmenés et relâchés quelques heures plus tard. Au moins 27 policiers ont été blessés dans les heurts et 30 véhicules de l’administration endommagés.