C’est ce vendredi qu’est entrée en vigueur une batterie de règles renforçant la sécurité aux frontières et au sein de l’espace Schengen. Ces nouvelles règles doivent considérablement améliorer le fonctionnement du système d’information Schengen (SIS), par lequel 26 des 28 États membres de l’UE (l’Irlande et Chypre n’y sont pas encore connectés) et 4 pays associés (Suisse, Norvège, Liechtenstein et Islande) partagent des données de sécurité. Signe de son importance, le SIS a été consulté pas moins de 5 milliards de fois en 2017 par les autorités nationales. Il contient actuellement près de 79 millions d’enregistrements.
Mais le SIS souffrait de plusieurs insuffisances dans la gestion des données, dues notamment à la trop faible interopérabilité des systèmes d’information existants. Ces trois dernières années, les instances de l’UE (Commission, puis Parlement et Conseil) ont donc réformé le système. Les États membres auront l’obligation de créer des signalements liés au terrorisme dans le système d’information Schengen renforcé. Et grâce à l’interopérabilité entre le SIS et nos autres systèmes d’information en matière de sécurité, de frontières et de migration, tous les points seront bientôt parfaitement liés entre eux.
Champ d’application du SIS