Le groupe islamiste dépendant de l’État turc, « Sultan Murad », a enlevé 6 civils du village de Qurt Qilaq dans le district de Shera le 24 septembre : Mihemed Quma Ehmed, Mihemed Ehmed Reso, Issam Menam Moso, Henan Mihemed Muslim, Mustafa Abdulqadir Sex Ehmed et Omer Sahin Moso. Le même jour, deux étudiants du nom de Leyal Deri et Beyan Hemo ont été kidnappés par les gangs au centre d’Afrin. En août et en septembre, 140 personnes ont été enlevée à Afrin, dont 29 femmes. Et il ne s’agit que des cas connus. Il s’agit parfois pour les jihadistes de racketter les familles, auquel cas une rançon est demandée, mais le sort de la majorité des personnes enlevées par les jihadistes et les services secrets turcs reste inconnu. Par ailleurs, les troupes turques et leurs auxiliaires ont incendié les forêts dans le district de Mabata, mettant le feu à la forêt entre les villages de Rota et Kaxire, les gangs ont aussi coupé des dizaines d’arbres dans le district de Rajo. D’autre part, la soi-disant “police militaire” a mis en place des checkpoints à l’entrée des districts et des villages où ils confisquent les voitures des habitants, leurs biens et leur argent.

La guérilla des Forces de Libération d’Afrin (FLA) poursuit ses activités. Le mois passé, une opération contre les positions de l’armée turque dans le village de Kimare, dans le district de Sherawa a fait deux tués dans les rangs de l’armée turque. Une action contre une base de l’armée turque dans un village du district de Shera a causé la mort de deux autres soldats turcs.

Jihadistes dans le centre de la ville d'Afrin, après la prise de la ville par l'armée turque

 

Ce vendredi 20 septembre, c’était le troisième anniversaire de l’occupation du squat « Spirou Trikoupi 17», qui hébergeait des réfugiés au cœur d’Exarcheia, et qui avait été évacué le lundi 26 août  par un raid policier massif (voir notre article). Pour cette occasion, une manifestation a défié la loi «militarisée» imposée à Exarcheia et, prenant les brigades de la police anti-émeute par surprise, elle a réussi à pénétrer dans le bâtiment qui avait été muré. Les manifestants l’ont symboliquement réoccupé, accrochant sur sa façade une immense banderole portant l’inscription «No Pasaran», allumant des fusées éclairantes et tirant des feux d’artifice. De nombreuses personnes solidaires se sont rassemblées devant l’immeuble. La manifestation a ensuite quitté l’endroit, prenant les forces de police de vitesse.

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La réoccupation du Spirou Trikoupi 17

 

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Une centaine de personnes était rassemblée mercredi matin devant le palais de justice pour soutenir un militant CGT accusé d’avoir porté un coup de pied à un policier le 23 mars dernier, lors d’une manifestation sur la Canebière contre le local du groupe fasciste « Bastion social ». Ce jour-là, la police avait attaqué le cortège alors que la manifestation n’était même pas encore terminée. Mais lorsque les manifestant.es ont tenté d’échapper, soit aux gaz, soit aux coups de matraques, les CRS et la BAC étaient partis en course-poursuite dans les petites rues du quartier de Noailles pour frapper tout ce qui bougeait. Le militant, qui avait résisté à cette charge, a été condamné à 4 mois avec sursis. Deux ans avaient été requis au début de l’instruction.

Devant le tribunal marseillais ce vendredi

 

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Soheil Arabi, une prisonnier anarcho-syndicaliste, a commencé ce vendredi 20 septembre une grève de la faim dans la tristement célèbre prison d’Evin, au Nord de Téhéran. Il proteste contre l’arrestation de sa mère, Farangis Mazloum, qui a été placé à l’isolement. Soheil Arabi, diplômé en photographie et père d’une jeune fille, a été arrêté par les services de Renseignement des Gardiens de la révolution à l’automne 2013, et a été soumis à la torture en isolement cellulaire. Soheil Arabi a d’abord été condamné à l’exécution, puis à sept ans et demi d’emprisonnement, pour avoir publié des photos du soulèvement de 2009, pour avoir caricaturé Khamenei, et pour avoir posté des articles sur internet. Il a été accusé de « propagande contre l’Etat », d’ « apostasie », de « blasphème contre le Prophète et d’insulte à la sainteté ». En outre, il a été condamné à trois ans d’emprisonnement et à une amende de 30 coups de fouet pour insulte aux dirigeants du régime. Pour être exempté de l’exécution, Soheil Arabi a été condamné à deux ans de « recherche religieuse », à travers la lecture de 13 volumes de livres sur la religion et en en faisant un résumé. Il devrait écrire un document en utilisant cinq livres religieux, et soumettre son rapport de recherche à la cour tous les trois mois pendant deux ans. La peine de mort sera levée après qu’il aura « prouvé ses regrets » devant le tribunal.

Soheil Arabi

 

 

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Dans le cadre du mois de mobilisation international pour la libération de Georges Abdallah, le Collectif Palestine Vaincra est invité à des conférences à Bruxelles, Genève et Nanterre. Ce collectif, dont des membres visitent Georges Abdallah en prison, interviendra sur le soutien à la lutte du peuple palestinien, en particulier le soutien indispensable aux prisonniers palestiniens, et sur la lutte pour la libération de Georges Abdallah, communiste libanais et militant de la cause palestinienne enfermé en France depuis 1984.

Samedi 21 septembre dès 19H
Local Sacco Venzetti – 54, Chaussée de Forest – Bruxelles
Facebook : https://www.facebook.com/events/511319009682843/

Jeudi 26 septembre dès 19H30
Unimail – Boulevard du pont d’Arve – Genève
Facebook : https://www.facebook.com/events/511900332969705/

Jeudi 10 octobre dès 19H30
7, rue Anatole France – Nanterre
Facebook : https://www.facebook.com/events/238294123756238/

Ce 12 septembre 2019 cela fera un an que Daniel Ruiz, dirigeant syndical des travailleurs du pétrole de la province de Chubut et militant du Parti Socialiste des Travailleurs Unifiés, a été arrêté pour avoir participé activement à la grande manifestation du 18 décembre 2017 contre la réforme des retraite du gouvernement Macri. La répression brutale de cette manifestation a donné lieu à de violents affrontements (5 manifestants éborgnés) et des arrestations arbitraires s’en sont suivies. Voilà donc un an que Daniel Ruiz est détenu sans procès, sans même qu’aucune charge ne soit retenue contre lui, dans la prison de haute sécurité de Marcos Paz, surpeuplée, à 200 km de sa famille. Toutes les demandes de libération provisoire ont été rejetée. Avant-hier, Daniel Ruiz a entamé une grève de la faim. Un rassemblement à l’initiative de la LCT avait lieu devant l’ambassade d’Argentine à Bruxelles.

Le rassemblement de cet après-midi de bant l'ambassade d'Argentine à Bruxelles

Ce 12 septembre 2019, cela fera un an que le militant politique argentin et dirigeant syndical des travailleurs du pétrole, Daniel Ruiz, a été arrêté par le gouvernement de Macri pour avoir participé activement à la lutte contre la réforme des pensions. Depuis un an, il est emprisonné sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui (voir notre article).

Demain jeudi 12 septembre 2019, à 18h, un rassemblement sera organisé devant l’ambassade d’Argentine, avenue Louise 225 à Bruxelles.

Daniel Ruiz

Depuis juillet 2018, toutes les communes du pays sont tenues de créer des CSIL (des Cellules de Sécurité Intégrale Locales). Leur mission serait de détecter et surveiller toute personne qui entrerait dans le « radicalisme violent » et le « terrorisme ». Ces plateformes locales regroupent les services de prévention sociale, l’administration et des « acteurs de la société civile », le tout sous la responsabilité du bourgmestre. On peut retrouver dans une CSIL des directeurs d’école, des agents de prévention, des agents du CPAS, des représentants du Forem, d’hôpitaux… Les CSIL ont des contacts privilégiés avec la police et le parquet. L’idée est de permettre de bien connaître sa population locale et les signes avant-coureurs d’une « radicalisation », et d’intervenir au plus vite si elles le jugent nécessaires. À ce jour, 388 communes sur les 581 que compte notre pays, ont créé une CSIL. La Wallonie compte à ce jour 112 CSIL pour 262 communes. La Flandre en compte déjà 257 sur 300 tandis que les 19 communes bruxelloises ont toutes embrayé très rapidement.

Le siège de la Sûreté de l'État

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Lundi 26 août, plus de 150 personnes étaient arrêtées à Exarchia, des migrants pour la plupart (voir notre article). Avant-hier 29 août, les MAT (policiers anti-émeute) ont attaqué le Centre Social Occupé K*Vox. alors que la soirée était conviviale et musicale, tant sur la place Exarcheia avec un concert gratuit que dans des centres sociaux autogérés comme le K*Vox. Les MAT ont chargé à coup de gaz lacrymogènes, de grenades et ont matraqué de nombreuses personnes sur la place et jusqu’au K*Vox. Dans ce lieu bien connu, les policiers ont fait de nombreux dégâts, frappé des personnes, cassé des chaises et des vitres, et surtout, ils ont jeté une grenade lacrymogène dans ce lieu clos. Plusieurs blessé.es sont à déplorer, dont un camarade de Rouvikonas matraqué violemment par les MAT. Il a été emmené d’urgence à l’hôpital. Il y a eu au moins 4 arrestations, sans doute plus. Depuis quelques temps, les policiers sont en nombre dans le quartier, mais ce lundi, toutes les proportions ont été dépassées. MAT, Anti-terrorisme, services secrets, drones, hélicoptère, voltigeurs. En réaction, 3000 personnes ont manifesté place Exarcheia ! Le cortège a repoussé la police et a réussi à tourner dans tout le quartier.

Rendez-vous mercredi 4 septembre pour un rassemblement à Bruxelles devant l’ambassade de Grèce !

La tête de la manifestation de ce samedi

 

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Près de 9000 manifestants palestiniens se sont rassemblés vendredi après-midi près de la frontière entre l’est de la bande de Gaza, brandissant le drapeau palestinien, pour participer au 71ème vendredi de rassemblement de protestation contre Israël, mouvement connu sous le nom de Grande marche du retour. Des projectiles ont été lancés par dessus la barrière, derrière laquelle les forces israéliennes ont tiré des grenades lacrymogènes mais aussi des balles réelles. Au moins 122 Palestiniens ont été blessés lors d’affrontements avec des soldats israéliens dans l’est de Gaza, près de la frontière. 50 ont été victimes de tirs à balle réelle. Trois infirmiers palestiniens ont également été blessés par les Israéliens.

Les affrontements de vendredi