700 policiers de Portland sont intervenu samedi pour séparer une manifestation fasciste d’une contre-manifestation antifa. Au début des manifestations, des dalles de béton et une rangée de policiers ont formé une barricade sur le pont Morrison, afin de séparer les fascistes, côté sud de  la rivière Willamette , des contre-manifestants, côté nord. Mais des heurts ont eu lieu et des petites groupes se sont ensuite dispersés pour s’affronter dans les quartiers ouest de la ville. Des antifas ont attaqué au marteau un des bus amenant les manifestants fascistes au rassemblement. Il y a eu six blessés et 13 arrestations. Le rassemblement d’extrême droite était l’initiative des Proud Boys, des suprématistes blancs connus pour leurs positions chauvines, misogynes et racistes. Le rassemblement voulaient soutenir une résolution du Sénat américain visant à qualifier les antifas de « terroristes nationaux », une résolution déposée par le républicain texan Ted Cruz. Trump a tweeté: « Nous accordons une attention particulière à la désignation d’ANTIFA comme » ORGANISATION DE  TERREUR « . Portland est surveillé de très près. J’espère que le maire sera en mesure de bien faire son travail! « 

Lem déploiement policier à Portland samedi

 

 

Mardi, 13 août,des militant·e·s des Jeunes Socialistes pour le Pouvoir Populaire (JSPP) ont occupé le Consulat Général de France à Montréal pour réclamer la libération de Théo El Ghozzi, prisonnier maoiste en grève de la faim depuis le 22 juillet (voir notre article). Les occupant·e·s ont lu un discours, distribué des tracts et chanté des slogans appelant à la solidarité internationale face à la répression croissante du régime de Macron. Dans ce discours, les militant·e·s exigeaient que soit reconnu le statut de prisonnier politique de Thèo, demandaient son transfert vers la maison d’arrêt de Riom, ainsi qu’ultimement sa libération avec celle de tous les prisonniers politiques de l’État français, particulièrement celle de Georges Ibrahim Abdallah.

La vidéo de l’action et le discours ici.

 

 

Dossier(s): Non classé

Vincenzo Vecchi avait participé en 2001 à la manifestation contre les puissants de la Terre lors du sommet du G8 de Gènes. Au cours de cette mobilisation, Carlo Giuliani, un manifestant, avait été tué par par la police. La répression avait été particulièrement violente pendant et après le sommet. Une dizaine de « Black bloc » avaient été condamné à des très lourdes peines de prison pour en faire des exemples, dont Vincenzo Vecchi. Celui-ci avait disparu et était en cavale depuis 18 ans, réfugié depuis de nombreuse années dans un village en Bretagne.

Vincenzo Vecchi a finalement été interpellé le jeudi 8 août et placé en détention à la prison de Vezin (Rennes) en attendant sa possible extradition vers l’Italie. Il comparaîtra devant la chambre d’instruction de Rennes le mercredi 14 août à 9 h.

Soutien à Vincenzo Vecchi

La biométrie comportementale est une technologique de cyber-sécurité et de cyber-flicage qui identifie les personnes par la façon dont ils font ce qu’ils font – plutôt que par qui ils sont (reconnaissance faciale, empreinte digitale…), ce qu’ils savent (questions secrètes, mots de passe) ou ce qu’ils ont pour s’identifier (code éphémère envoyé par SMS…). Chaque personne a une façon qui lui est propre de déplacer une souris, taper sur un clavier ou sur un téléphone, et la biométrie comportementale est capable de mesure et d’analyser ces schémas.

La société israélienne BioCatch a développé un logiciel qui vérifie 500 bio-comportements et paramètres cognitifs et physiologiques pour créer des profils d’utilisateurs uniques et une présence web personnalisée pour chaque utilisateur de sites bancaires et commerçants. Elle vend ses produits de détection aux banques et à ses autres clients dans le monde entier. Elle développe maintenant des outils capables de détecter quand une personne effectue des opérations anormales et anxiogènes par l’étude de centaines de ces petits signaux comportementaux très subtils. Chaque signal est un indicateur très faible mais leur combinaison est opérante.

 

Schémas de scrolling sur tablette

Lundi 5 août marquait le troisième jour de nouvelles manifestations donnant lieu à des affrontements se sont déroulées à Hong Kong au cours desquels plus de 80 personnes ont été arrêtées par la police. Le même jour, le mouvement a appelé à une grève générale qui a été suivi en masse. D’autres types d’actions ont également été menées. Dans la localité de Wong Tai Sin, des personnes ont cassé des vitres d’immeubles où logent des policiers puis allumé un incendie. Des feux ont été également allumés devant plusieurs commissariats, badigeonnés de graffitis «policiers, chiens mafieux». Des membres de la mafia en T-shirts blancs, qui s’étaient déjà illustrés le mois dernier en tabassant une quarantaine de protestataires dans une gare, en collusion avec la police, ont refait brièvement apparition hier soir dans la localité de North Point, où ils s’en sont pris à des manifestant ·e·s (voir notre article).

Au fil du mouvements, les manifestant·e·s se sont de mieux en mieux organisés. Ils utilisent des lasers verts pour contrer les dispositifs de reconnaissance faciale de la police. Ils vaporisent également des caméras de surveillance de la peinture ou déploient des parapluies autour des groupes en action. Les manifestant·e·s sont également organisés pour contrer les attaques policières. Dans ce cas, un groupe distrait la police avec les lasers ou d’autres lumières vives afin qu’une deuxième équipe puisse contre-attaquer. Un troisième groupe coordonne la formation et un quatrième à l’arrière maintient le moral de leurs camarades en jouant du tambours et en criant des slogans. Enfin des éclaireurs et les coureurs distribuent fournitures et nouvelles entre les différentes lignes de front. Par ailleurs, certains manifestants se sont formés au Parkour pour évaluer la situation en hauteur ou lancer des objets dissuasifs sur la police. D’autres travaillent ensemble pour étouffer les gaz lacrymogènes, déposant rapidement des cônes de signalisation sur les grenades fumantes, puis leur versant de l’eau par la buse.

Quand ils rentrent chez eux, les manifestant·e·s utilisent et derrière eux de l’argent dans les stations de métro pour éviter et éviter à leurs camarades d’être suivis avec leurs cartes de transport public. De nombreux manifestant·e·s ont également amélioré leur équipement – les masques et les planches de surf minces qui étaient «inutiles» contre les matraques de police et les boucliers anti-émeute ont disparu. À présent, ils utilise des panneaux de signalisation en métal comme boucliers, enfilent des protections de bras et de jambes, se procurent des barres de fer et apportent de différents types de projectiles de la brique aux œufs.

La communication est également soigneusement contrôlée. Les défenseurs de la ligne de front ne partagent jamais leurs coordonnées sur les téléphones des autres. Ils limitent les chats tactiques à un petit nombre pendant que les messagers désignés transmettent des informations entre les groupes. De nombreux manifestant·e·s ne dévoilent également pas leur participation de première ligne auprès de leur famille, amis ou collègues.

Dimanche soir, l’armée turque a attaqué, avec des obus et des armes lourdes, les villages de Sheikh Isa, Hirble et Semuqa dans le canton de Shehba. Les forces turques ont simultanément pris pour cibles les villages de Zuwyan, Xirbet êaalê, Til Cîcan et Til Medîq situés sur la ligne al-Bab. Les détails sur le bombardement ne sont pas encore disponibles.

Plus tôt dans la journée, Erdoğan avait annoncé que la Turquie lancerait une nouvelle opération d’invasion contre la région à l’est de l’Euphrate. Il a précisé avoir averti la Russie et les Etats-Unis. Par ailleurs, en parallèle aux menaces d’invasion turques, les cellules dormantes de DAESH ont intensifié leurs attaques dans les régions du Rojava protégées par les Forces démocratiques syriennes (FDS).

Campagne Riseup4Rojava