Damien Camelio, prisonnnier anarchiste qui purge une peine de 2 ans pour diverses attaques incendiaires a encore vu ses conditions de détention se dégrader. Damien est toujour maintenu à l’isolement et n’a plus de radio. Ses soutiens appellent à lui envoyer des dons, des timbres et du courrier, voir à demander un permis de visite.

Coordonnées bancaires :
DAMIEN CAMELIO nº 5057
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Damien CAMELIO N° 5057
CP MONT DE MARSAN
Chemin de Pemegnan
BP 90629
40006 MONT DE MARSAN CEDEX

Le 1er octobre, Antonis Stamboulos, 31 ans, a été arrêté à Vyronas (un faubourg d’Athènes) et dirigé, cagoulé, à la salle d’interrogatoire des services anti-terroristes où il a été interrogé, menacé et tabassé battu de 17h à 1h du matin par un groupe de policiers cagoulés. Il est accusé de faire partie de l’organisation Lutte Révolutionnaire et d’avoir participé à hold-up de financement de cette organisation à Kleitoria. La police prétend également qu’Antonis Stamboulos était porteur de notes préparant plusieurs attaques de Lutte Révolutionnaire, notamment contre l’armateur Vangelis Marinakis, le patron des patrons grecs, Theodoros Fessas, la société allemande Siemens, etc.

C’est au lendemain du procès qui a condamné durement des militants anarchistes pour le hold-up de l’agence de Pyrgetos (Larisa) de la banque ATE (actuellement Banque du Pirée), que l’attaque explosive contre l’agence de Skyies (Thessalonique) de cette même Banque du Pirée. Les auteurs expliquent dans ce communiqué que « Que ceux-ci aient effectivement participé à ce braquage ou non, nous autres sommes à leurs côtés. Cette action est une simple marque de solidarité, mais aussi un signal, qui dit que tout continue… ». Le communiqué se termine par un salut à Nikos Maziotis et à Pola Roupa.

De nombreuses personnes solidaires s’étaient rassemblées dans la salle de tribunal spécial de la prison de Korydallos le 1er octobre à l’occasion du verdict contre six militants anarchistes accusé d’un double hold-up à la Banque Agricole (Agrotiki) et au Bureau de Poste (ELTA) à Velventos, Kozani. Tous ont été acquittés de l’accusation de participation à la Conspiration des Cellules de Feu, mais les condamnations sont très lourdes. En tenant compte de la fusion des peines, le tribunal a condamné Giannis Mihailidis à 16 ans et 4 mois de prison, Nikos Romanos, Andreas-Dimitris Bourzoukos, Argiris Dalios et Fivos Harisis à 15 ans et 11 mois, et Dimitris Politis à 11 ans et 5 mois.

Les prisonniers avaient revendiqué les attaques: « Chacun de nos actes agressifs est aussi un moment de guerre révolutionnaire totale se jouant à tous les niveaux. L’argent de ce braquage n’était pas destiné à un paradis de consommation artificiel. C’était simplement un outil afin de faire bouger toutes les formes de lutte. Depuis l’impression de communiqués à l’acquisition d’armes et d’explosifs, pour le financement de structures illégales de défense et d’attaque. Depuis la location de nos maisons illégales à l’approvisionnement en explosifs afin de faire voler en éclat leur paix sociale. »

Lire ici la déclaration de quatre des inculpés (en français)

Quatre prisonniers anarchistes, Jorge Mario García González, Carlos López «El Chivo », Fernando Barcenas Castillo et Abraham Cortes Ávila ont entamé une grève le 1er octobre. Cette grève de la faim n’est accompagnée d’aucune revendication particulière: elle est une action de résistance à l’emprisonnement.

Lire le communiqué des prisonniers (en espagnol)

Lire le communiqué des prisonniers (en anglais)

Mattia, Claudio, Niccolo et Chiara, quatre prisonniers du mouvement No TAV (contre le TGV Lyon-Turin) ont revendiqués le sabotage du chantier de Chiomonte lors de leur prise de parole à l’audience de leur procès à Turin.
Vous pouvez lire leurs déclarations en téléchargeant ce PDF.

Banderole de solidarité avec les prisonniers No TAV

Banderole de solidarité avec les prisonniers No TAV

Six combis de police et une camionnette de l’opérateur gaz/électricité sont devant le Caracole, pour couper l’électricité (et pour expulser?). Plus de policiers (dont la brigade delta) arrivent et les occupants du squat appellent les soutiens à les rejoindre.

Expulsion du Caracole-Neur en septembre 2014 à Namur.

EDIT:
Récit des événements:
Ce matin, deux travailleurs d’ORES sont venus toquer à la porte du Caracole. Ils voulaient voir le compteur. Les occupants n’ont pas voulu leur ouvrir la porte. Suite à cela ils nous ont menacés de venir couper l’électricité mais ils ont été vite refroidis par un déluge d’eau. Ils ont ensuite appelé les pompiers qui eux même ont appelé la police.
Et là arrivèrent trois combis et le Groupe d’Interventions Spéciales de la zone de police de Namur. Les policiers ont ensuite bloqué la circulation, tentés de repousser les nombreux badauds sans succès, puis ont lancé l’assaut avec flash-ball et bélier. Ils ont arrêtés d’abord les occupants qui étaient restés dans la maison puis les deux qui étaient montés sur le toit mais également arrêtés les personnes venues en soutien. Les occupants et leurs soutiens sont restés en garde-à-vue pendant quelques heures et sont convoqués au commissariat de Namur en octobre. Le Caracole est de nouveau occupé.

Eric G. King, 28 ans, un anarchiste de Kansas City, a été arrêté pour l’attaque au cocktail Molotov contre les bureaux du parlementaire Emanuel Cleaver (représentant démocrate du Missouri) à Kansas City, le 11 septembre 2014. King était déjà sous enquête suite à une série de tags sur le siège local de la Bank of America et… sur des véhicules de la police de Kansas City. Les enregistrements de vidéosurveillance montrent deux personnes attaquant le bureau du parlementaire. ils lancent d’abord un marteau à travers une fenêtre, puis deux cocktails Molotovs, dont un rebondit contre la façade et l’autre pénètre par la fenêtre brisée. King doit comparaître devant un tribunal fédéral jeudi matin.

Voici son adresse provisoire:
Eric King /
27090045 /
CCA Leavenworth /
100 Highway Terrace /
Leavenworth, KS 66048 /
USA

USA: Un anarchiste arrêté à Kansas City

Le groupe anarchiste Conspiration des cellules du feu (CCF) a revendiqué les deux attentats à la bombe survenus en juillet puis le 8 septembre dernier dans deux stations de métro d’un quartier chic de la capitale. Ces actions visaient les structures du pouvoir sur son territoire et non pas les consommateurs et/ou les travailleurs, a indiqué la CCF qui avaient prévu l’explosion à un endroit et un moment où elle ne pouvait blesser personne. Mais un employé a déplacé le sac dans un endroit passant et 14 personnes ont été blessées.

Cette revendication est intervenue quelques heures après l’annonce de l’arrestation de trois anarchistes, deux hommes et d’une femme, considérés comme suspects dans l’attentat du 8 septembre, dans le cadre d’une opération ayant mobilisé 200 carabiniers (photo). Il s’agit de Natalie Casanova Muñoz (26 ans), Juan Flores Riquelme (22 ans), et Guillermo Durán Méndez (25 ans). Ils nient leur participation. Durant les cinq jours à venir, la police doit mener des analyses ADN et chimiques (détection d’explosif). Ils sont détenu à l’isolement à la prison de Santiago 1 et de San Miguel.

Chili: Trois personnes arrêtées après des attentats revendiqués par les Cellules de Feu