Un rassemblement à l’appel de « Bruxelles Zone Antifasciste » s’est tenu hier soir devant la maison communale d’Ixelles pour dénoncer le local de l’Alliance pour la Paix et la Liberté (Alliance for Peace and Freedom – APF), qui regroupe plusieurs partis fascistes européens et installé depuis le 19 avril dernier au 22 Square de Meeûs. Peu après 20h, entre 200 et 300 manifestants sont partis en cortèges dans les rues d’Ixelles en direction du local fascistes. A leur arrivée square de Meeûs, les policiers avaient établi avec des camionnettes et des barrières Nadar une ligne de défense autour du local. il y a eu quelques heurts: jets de projectiles contre coups de matraques et projection de pepper spray.

Arrivée square de Meeûs

Arrivée square de Meeûs

Cinq personnes ont été arrêtées et deux ont été blessées (dont un policier) à Stockholm avant-hier samedi lors d’affrontements entre la police et les antifascistes. Des milliers d’antifascistes s’étaient rassemblés dans le centre de Stockholm pour protester contre un rassemblement organisé par les néo-nazis du Mouvement nordique de résistance (NMR). La police avait placé un cordon protecteur autour du rassemblement de NMR, qui comptait quelques centaines de fascistes. La police a procédé à cinq arrestations parmi les antifascistes lorsque ceux ont tenté de percer les lignes de la police pour attaquer les fascistes.

Engins pyrotechniques allumés par les antifas samedi à Stockholm

Engins pyrotechniques allumés par les antifas samedi à Stockholm

Jusqu’au début années 80, David Duke a été l’une figure de proue des «Knights of the Ku Klux Klan». Aujourd’hui candidat à l’élection au Sénat américain en Louisiane, il était donc appelé à débattre avant-hier l’université de Dillard, située à La Nouvelle-Orléans, une des «universités historiquement noires» du pays, créées à la fin de la guerre civile. Le débat a bien eu lieu, mais à huis clos: les étudiants protestataires ont manifesté leur mécontentement devant les portes de l’auditorium dans lequel se déroulait le débat. Les policiers présents sur place ont alors tenté de les repousser avec une utilisation massive de bombes lacrymogène et de tasers.

A l’université de Dillard, avant-hier

A l’université de Dillard, avant-hier

Une manifestation antimigrants à l’appel du FN a rassemblé ce samedi à Marseille 150 personnes environ, tandis que quelque 350 militants antifascistes leur faisaient face. En face de cette manifestation antimigrants, séparés d’elle par des CRS, plus de trois cents militants criaient leur colère: « Cassez-vous! Cassez-vous! », derrière une bannière: « Migrants bienvenus, facho dégage! ». A l’issue de la manifestation des militants promigrants sont partis en cortège dans les rues de Marseille. Manifestants et policiers se sont affrontés à coups de projectiles, et quatre fonctionnaires ont été légèrement blessés. Un militant a été interpellé avec des projectiles sur lui.

Le rassemblement antifa à Marseille

Le rassemblement antifa à Marseille

Une groupe de membres d’Aube Dorée s’est présenté lundi matin sur l’avenue Alexandras, au centre-ville d’Athènes, provoquant rapidement un rassemblement antifascistes. Les deux groupes se sont caillassés et affrontés. La police anti-émeute est ensuite intervenue en utilisant des grenades stun pour repousser les anti. Ceux-ci ont alors caillassé les policiers, à partie de la rue mais aussi du toit d’un bâtiment.

Les affrontements lundi matin

Les affrontements lundi matin

En janvier 2015, les supporters antifas du Standard de Liège, les Ultra Inferno, avaient accueilli un ancien joueur de leur équipe passé dans l’équipe adverse d’Anderlecht par un gigantesque tifo « Red or Dead », dans lequel on pouvait voir de nombreuses références cinématographiques (La Cité de la Peur, Massacre à la Tronçonneuse, Dead Snow,…), politiques et bien évidemment footballistiques. La presse s’était rapidement emparée de l’histoire pour comparer la scène aux vidéos de décapitations de Daesh. Les 700 membres avaient d’abord été frappés d’interdiction de déplacement et de réductions de tickets. Finalement, un supporter avait écopé de 400€ d’amende et à 8 mois d’interdiction de stade. Près de 2 ans plus tard, la sanction vient d’être annulée par le Tribunal de Police de Mons.

Le tifo

Le tifo

Deux militants du Collectif Alternatif Libertaire Bruxelles sont poursuivis en justice. L’un pour son engagement dans la lutte antifa (il était par ailleurs apparemment spécifiquement visé) , l’autre dans la lutte contre les violences policières. Une page Leetchi invite aux dons pour aider le Collectif à assumer les coups nécessaires à la défense de leurs militants.

Pour faire un don, c’est par là.

Solidarité avec Alternative Libertaire!

Solidarité avec Alternative Libertaire!

Parmi les forces du Bataillon International de Libération, la Brigade Krasucki a publié hier une photo en soutien aux accusés du procès Air France. On peut y voir des combattants internationalistes surplombant une ville fraîchement débarrassée de l’occupation de Daesh, Manbij. La CGT n’a pas manqué de réagir dans un communiqué délirant « Non seulement nous réfutons tout lien avec ce groupuscule mais surtout nous condamnons l’utilisation des valeurs de fraternité et de paix entre les peuples qui ont guidé notre ami et camarade Henri KRASUCKI tout au long de sa vie notamment au cours des heures les plus difficiles de sa jeunesse. » Faisant bien sûr référence à l’appartenance de Krasucki à l’organisation de résistance antifasciste FTP-MOI, avant la carrière syndicale qu’on lui connait…

La Brigade Krasucki

La Brigade Krasucki

Six jeunes antifascistes se retrouveront demain sur le banc des accusés à Leipzig à la suite d’une enquête de l’Operative Abwehrzentrum (service central pour les enquêtes visant les délits à caractère « extrémiste ») et de la Staatsschutz (protection d’Etat). Les 14, 16, 23 et 30 septembre auront lieu les audiences au tribunal toute la journée. Il leur est reproché d’avoir incendié un combi de police, d’avoir attaqué un commissariat de police et d’avoir détruit du matériel policier important en août 2015.

Le combi incendié à Leipzig

Le combi incendié à Leipzig

Le 26 mai dernier à Rennes, une empoignade avait éclaté entre le patron du snack Bagelstein et quatre étudiants qu’il tentait de mettre dehors à coups de poings et qui sortaient d’une manif fraîchement dispersée contre la Loi Travail. La dispute portait sur des inscriptions sexistes, racistes et homophobes qui décorent le lieu. Les 4 ont été arrêtés et condamnés 24h plus tard à des peines allant de 1 à 3 mois de prison. Ils sont à présent tous libres mais vont en appel de leur procès pour obtenir des réparations.

Les pubs bien grasses du Bagelstein

Les pubs bien grasses du Bagelstein