Une trentaine de policiers sont venus avec un bulldozer ce lundi matin sur la plaine de Keelbeek, à Haren, en vue de démonter le campement des opposants à la future méga-prison. La Régie des Bâtiments a obtenu un ordre d’expulsion devant le tribunal de Bruxelles, ordre qu’elle a choisi d’exécuter. L’opération policière s’est déroulé au moment même ou l’audience en appel de ce jugement se déroulait. Au Keelbeek, la police a procédé à l’arrestation administrative de trois militants français, ils sont détenus au commissariat de Laeken et on annonce leur libération pour ce soir. Le bulldozer a déjà détruit, la citerne, la douche, la cabane à outil et WC. Cinq personnes ont été autorisées à trier les affaires de valeur. L’évacuation se déroule dans le calme: 20 personnes sont tenues à l’écart par la police. La décision de la cour d’appel est attendue dans les prochains jours.

EDIT: Il y a finalement eu sept arrestations pour rébellion suite à quelques incidents.

Les policiers sur le site de la ZAD

Les policiers sur le site de la ZAD

Les dirigeants du groupe SNCB ont présenté trois scénarios d’offre ferroviaire pour un service minimum en cas de grève. Les grands axes vers Bruxelles devraient être desservis et quelques correspondances seront assurées. Ces premières propositions du groupe SNCB ont été exposées la semaine dernière en comité de pilotage et trois scénarios possibles ont été mis sur la table. Selon les données du trafic d’une semaine de travail, les dirigeants de la SNCB estiment qu’en cas de grève, ils pourront proposer au minimum 214.830 places assises (soit 14,4% de l’offre d’une semaine de travail normale) et un maximum de 580.063 places (soit 38,9%). Un scénario intermédiaire table sur 505.625 places (33,9%). Les lignes desservies seraient principalement les grands axes reliant Bruxelles et les deux dorsales (wallonne et flamande).

Grève à la SNCB (image d’archive)

Grève à la SNCB (image d'archive)

Le conseil communal d’Anvers votera lundi l’achat de 27 armes de calibre 300 Whisper pour un budget de 80.000 € ainsi que les munitions adéquates pour 85.000€. Ce sont des armes de guerre (dont la munition à une longue portée) qui seront utilisées par les équipes de réponse rapide (SRT), présentes au sein de la police Anversoise depuis ce premier septembre. Les équipes de SRT sont composées de trois inspecteurs, se déplaçant en voitures banalisées.

En l’état actuel de la réglementation belge, ces armes et munitions ne sont pas légales. Pour qu’un policier ou un corps de police puisse utiliser ce type d’armes, une permission doit être demandée à la « commission de l’armement policier ». Cette commission fait partie de la direction générale de l’appui et de la gestion de la police fédérale. Elle étudie chaque demande d’utilisation de nouvelles armes selon plusieurs critères: point de vue efficacité, impact juridique, sécurité des policiers et intérêt général de la population. Le débat sur la demande du Bourgmestre d’Anvers a été introduit lors de la dernière réunion de la « commission de l’armement policier », le 28 mai dernier. Ils devraient avoir une réponse d’ici la fin de l’année.

.300 Whisper

.300 Whisper

Depuis l’indépendance en 1947, le peuple indien fait face à la triple pression de l’impérialisme, de la bourgeoisie, et d’un féodalisme laissant les habitants dans la détresse. Leurs terres sont pillées par les multinationales pour l’exploitation des ressources, leurs villages détruits pour la construction de grands barrages, leurs récoltes saisies par les usuriers. Mais le peuple indien s’organise et résiste, principalement sous la bannière du CPI(Maoist) qui, depuis le début des années 1960, organise les paysans, les femmes, les ouvriers et les membres des castes inférieures afin de leur permettre de s’émanciper. Dans les campagnes, des milliers de personnes vivent, combattent et construisent une nouvelle société dans des zones libérées par la guerre populaire, où les maoïstes ont mis en place des coopératives, des systèmes éducatif et de santé accessibles à tous et une redistribution des terres.

Soirée d’information solidaire sur l’Inde

Cette lutte a entraîné de vastes campagnes répressives, conduisant à l’arrestation de milliers de villageois, de militants, de sympathisants et de membres du parti maoïste. Plus de 10.000 personnes sont incarcérées pour leur relation supposée à la guérilla maoïste. Red Ant Dream, Un rêve de fourmi rouge, est un film-documentaire réalisé en 2013. Le réalisateur, Sanjay Kak, nous plonge dans les villages, au coeur de la jungle ou encore dans un centre de formation à la contre-insurrection, dans le quotidien de ceux qui vivent cette lutte de l’intérieur. Et pose une question: les révolutions sont-elles encore possible? Ou ces rêves ont-ils été broyés? Red Ant Dream est une chronique de ceux qui vivent l’idéal révolutionnaire en Inde, une rencontre avec le monde invisible de ceux dont le quotidien est un combat.

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Soirée d’information solidaire sur l’Inde

Suite aux attaques des nationalistes turcs, bénéficiant de la complicité de la police, contre les locaux du HDP dans de nombreuses villes, la jeunesse kurde d’Istanbul est descendu dans les rues affronter la police avec des pierres et des cocktails Molotov. Au Kurdistan, les attaques conduites par le PKK se succèdent à un rythme quotidien. En début de matinée, un commando a ouvert le feu sur la terrasse d’un restaurant où des policiers en uniforme prenaient leur petit déjeuner. Quatre personnes ont été atteintes par les coups de feu, trois policiers et un serveur de l’établissement. Les autorités turques ont annoncé vendredi la levée du couvre-feu imposé depuis huit jours aux habitants de Cizre suite à l’insurrection de la ville contre le pouvoir turc.

A Bruxelles, plusieurs centaines de Kurdes (mais aussi une délégation du MLKP et une de notre SR) se sont rassemblés pour protester contre la guerre anti-kurde déclarée par le gouvernement AKP, contre le siège de Cizre et contre la vague d’attaques contre les locaux du HDP. Avant hier, plusieurs locaux kurdes de Saint-Josse ont été attaqué par un groupe de nationalistes, des vitres ont été brisées et des Kurdes rudoyés.

Le rassemblement du 11 septembre.

L’aérodrôme de Zutendaal était utilisé pendant la guerre froide par l’armée américaine en cas de guerre contre l’Union Soviétique. Progressivement désaffecté après la Chute du Mur, elle était finalement retournée à la Belgique en 1999. L’armée belge l’a utilisé jusqu’ici pour stocker et désarmer des tanks et des munitions déclassées. Les Etats-Unis avaient demandé à pouvoir utiliser à nouveau la base militaire dans le cadre d’un plan global destiné (selon les mots américains) à « rassurer les pays d’Europe de l’Est face aux ambitions russes » et à lutter contre le « terrorisme extérieur ». 70.000m² seront utilisés par l’armée américaine pour -entre autres- entreposer du matériel. Le Ministère de la Défense belge ayant accepté le retour de l’US Army, cette dernière doit à présent valider son choix.

Zutendaal

Zutendaal

Sur requête unilatérale de la Régie des Bâtiments, un ordre d’expulsion a été délivré contre les occupants de la ZAD de Haren qui campent sur le chantier de la future maxi-prison de Haren. L’ordre a été amené aux occupants par une huissière ce 8 septembre et prendra effet le 12 septembre à 00h01. Selon l’ordre, toute personne qui serait sur place après cette date risquerait une amende très salée de 2.500€. Les occupants appellent donc à les rejoindre sur place.

Belgique : Avis d’expulsion pour la ZAD de Haren

La communauté kurde de Belgique manifestera ce vendredi de 13h à 16h, sur la Place du Luxembourg à Bruxelles, contre les lynchages, massacres et agressions de la part de la police, de l’armée et des nationalistes turcs.

Ces derniers jours, la ville de Cizre vit un siège inédit de la part de l’armée turque alors que plus de 400 locaux du HDP ont été incendiés par des nationalises turcs à travers le pays.

Des milliers d’agriculteurs venus de toute l’Europe ont convergé ce matin vers Bruxelles avec tracteurs et bulldozers à l’occasion d’un sommet qui regroupait les 28 ministres de l’agriculture européens. La manifestation s’est majoritairement déroulée au Rond-Point Schuman où le rassemblement a tourné à l’émeute, des centaines de policiers belges et hollandais protégeaient le bâtiment où se déroulait la réunion. Les manifestants ont d’abord incendié des pneus et des ballots de paille, avant de précipiter une caravane derrière le cordon policier et de l’incendier également. Le mobilier urbain (arbres, poteaux, panneaux, etc…) a été arraché et lancé vers le cordon anti-émeute lorsqu’il n’était pas tout simplement brûlé. En plus de cela, divers projectiles ont été lancé sur la police et des tracteurs ont brièvement percé le cordon policier avant d’être repoussé par les blindés et les auto-pompes de la police, canons à eau qui n’ont par ailleurs pas cessé d’arroser les manifestants.

Trois policiers ont été blessés, l’un d’entre eux a été transporté à l’hôpital. Pour l’heure aucune arrestation n’a été signalée et on ne sait pas si des manifestants ont été blessés.

Les agriculteurs affrontent la police à Bruxelles.

Les agriculteurs affrontent la police à Bruxelles.

Des règlements émis par l’Union européenne l’an dernier visent à ce que tous les aéroports européens aient recours à des techniques spécialisées pour la détection d’explosifs dissimulés sur les passagers et de traces d’explosifs dans leurs bagages à main. Si la détection de traces d’explosifs se fait déjà pour les bagages de cabine depuis le 1er mars dernier, elle doit aussi se faire sur les passagers dès le 1er septembre. Dès lors, les passagers de Brussels Airport seront contrôlés de façon aléatoire sur la présence de traces d’explosifs, annonce l’aéroport. Les quelque 800 agents de sécurité chargés du contrôle et de la fouille des bagages ont par ailleurs été spécialement formés aux nouvelles procédures en vigueur. Brussels Airport a investi 1,5 million d’euros en équipements pour répondre à cette mesure.

Du côté de l’aéroport de Charleroi, ce sont 330.000 euros qui ont été investis dans l’acquisition de onze nouvelles machines pour la détection de traces d’explosifs sur les passagers et bagages à main. L’aéroport était déjà équipé de quatre machines du type. L’aéroport de Liège s’est aussi adapté à la règlementation. Une équipe certifiée pour le contrôle des passagers et de leurs bagages est ainsi actuellement opérationnelle 24h/24 au sein de l’aéroport, selon Liege Airport Security (LAS). De plus, l’infrastructure s’est dotée de deux équipements de détection de traces d’explosifs. Des fouilles manuelles auront lieu en cas de suspicion dans les bagages ou sur les passagers. Des contrôles aléatoires pourront aussi intervenir

Contrôle à l’aéroport

Contrôle à l'aéroport