En octobre 2012, 150 personnes sont arrêtées dans le cadre de la manifestation contre le banquet des riches. Une grande partie de ces personnes ont reçu par après une Sanction Administrative Communale (SAC) pour avoir gêné la circulation et manifesté. 38 militants et militantes ont décidé de contester ces amendes et de refuser de ce laisser criminaliser. Ils espèrent ouvrir une ou des brèches dans le système pour que cette criminalisation ne soit plus possible.
La contestation juridique coûte cher. Ils en appellent donc à la solidarité lors d’une soirée conviviale et militante vendredi 11 octobre, rue d’anderlecht 4, à 1000 Bruxelles. Le programme suivra très prochainement.

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Le commissaire Sedat Selim Ay est un des tortionnaires les plus sinistrement renommés de Turquie. Son « équipe n°2 » du commissariat central d’Istanbul a fait usage de tortures et de violences sexuelles contre les militants et les sympathisants de la gauche révolutionnaire, principalement dans les années ’90. Ces faits ont été reconnu par la Cour européenne des droits de l’homme qui a condamné Sedat Selim Ay comme tortionnaire. Deux tribunaux régionaux turcs l’ont aussi condamné, mais il a pu échapper au verdict grâce à une cour d’appel. C’est ce même tortionnaire qui, en juillet 2012, a été promu comme co-directeur du commissariat et responsable de la lutte anti-terroriste pour Istanbul !

Plusieurs organes de presse alternatif, dont l’agence de presse ETHA, ont immédiatement dénoncé cette promotion et publié des témoignages d’hommes et de femmes torturé(e)s et violé(e)s par Sedat Selim Ay et ses subordonnés. Le tortionnaire a porté plainte contre ces médias et ce lundi 7 aura lieu le procès contre l’agence ETHA. L’AvEG-Kon a organisé à Bruxelles la venue de 9 victimes des sévices de Sedat Selim Ay. Ils et elles mènent une grève de la faim d’une semaine et tiendront un rassemblement de protestation devant le Parlement européen.

Venez les soutenir Place du Luxembourg, devant le Parlement européen, ce lundi 7 octobre de 14H00 à 16H00 !

rassemblement contre la torture

EDIT: Une grosse centaine de personnes, dont une délégation de notre Secours Rouge, ont participé au rassemblement.

manifestation grèvistes de la faim Turquie Bruxelles

rassemblement contre la torture
manifestation grèvistes de la faim Turquie Bruxelles

La dimension « anti-terroriste » du dossier de l’islamiste Trabelsi semble expliquer tous les dénis de justice qui caractérisent cette affaire, à commencer par le fait que Trabelsi va être jugé, condamné et emprisonné aux USA pour les mêmes faits qui lui ont valus d’être jugé, condamné et emprisonné dix ans en Belgique. Le tribunal de première instance a ordonné jeudi l’interdiction ou la suspension de l’extradition de Trabelsi, condamné en 2003 à dix ans de prison. Trabelsi a été extradé d’urgence quelques heures auparavant vers les Etats-Unis, pour contourner ce recours ou l’avis attendu fin octobre/début novembre de la Cour européenne des droits de l’homme sur cette affaire.

Les 100 agents de la police fédérale promis pour renforcer la police des chemins de fer en charge de la surveillance des gares et stations de métro de la capitale sont opérationnels depuis le début de ce mois.
250 policiers supplémentaires censés renforcer les zones de police bruxelloise dans leur mission de surveillance des transports en commun de surface arriveront par vagues au terme de leur formation en cours dans les prochaines semaines. Ces mesures avaient été décidées au lendemain de la mort d’un contrôleur de réseau de la STIB en avril 2012.

Depuis lors, 100 policiers fédéraux détachés à cet effet ont déjà renforcé temporairement les effectifs de la police des chemins de fer à Bruxelles. Dans les zones de police, le nombre d’heures prestées au profit de la surveillance des transports a été multiplié par cinq. En ce qui concerne la police des chemins de fer, l’apport de 100 policiers supplémentaires dans l’attente de la fin du stage des aspirants a déjà produit des effets dans les chiffres. Entre avril 2012 et septembre 2013, on a procédé à 5092 arrestations – dont 2944 judiciaires – soit une moyenne de 9,6 arrestations, par jour, contre 7,4 auparavant.

Une centaine de demandeurs d’asile afghans occupaient depuis lundi l’église Sainte-Croix située à proximité de la place Flagey, à Ixelles. Il s’agit d’une partie du groupe d’Afghans qui ont été expulsés vendredi dernier de leur squat de la rue du Trône, à Ixelles. Le curé a appelé les autorités communales de la présence de réfugiés afghans dans l’édifice et a exigé aux occupants de quitter les lieux pour 16h00. La police te un huissier sont venus. Parmi les Afghans présents se trouvent des familles avec des enfants. Tous ont quitté l’église. Le dispositif policier a été levé.

La section belge de l’observatoire international des prisons (OIP) a rendu public lundi sa notice 2009-2013 de l’état du système carcéral belge. Un rapport accablant, pointant plus de 80 problématiques, parmi lesquelles l’épineux problème de la surpopulation carcérale. Les prisons belges comptent quelque 12 000 détenus et leur nombre a augmenté de 7% en 2012. Au cours des trois dernières décennies, la capacité des prisons belges a augmenté de 50% mais on compte sur cette période 80% de détenus en plus. Les prisons sont surpeuplées et sont de plus en plus vétustes.

Alors que dans sa précédente notice, datant de 2008, l’observatoire dénonçait une « surpopulation galopante », des conditions de détention déplorables, le non-respect des normes d’hygiène et de santé élémentaires, la violence carcérale, les suicides, le traitement des internés, le détournement des normes législatives au profit d’une application « ultra sécuritaire » ou l’absence de service minimum en cas de grève, la section belge de l’OIP constate que la situation ne s’est nullement améliorée cinq ans plus tard. Au contraire, de nouveaux problèmes sont apparus. On en est arrivé à un tel point que la cour d’appel a qualifié la détention à Forest de traitement inhumain et dégradant au regard de la Convention européenne des droits de l’homme.

voir le site de la section belge de l’OIP

logo observatoire international des prisons

logo observatoire international des prisons

Cette fois-ci, ce sont 5 domiciles qui ont été perquisitionnés à Bruxelles, Louvain et Gand. Comme la dernière fois, les personnes présentes sur place ont été emmenées et relachées peu de temps après sans être entendues par un juge d’instruction. Ordinateurs, clés usb, tracts, carnets d’adresse, notes personnelles,… ont été saisis.

Les travailleurs grévistes de Vandemoortele à Seneffe ont reçu jeudi passé la visite d’un huissier de justice muni d’une ordonnance assortie d’astreintes contre le piquet de grève organisé. Le SETCa a en conséquence introduit ce jeudi une requête en référé sur base du droit de grève auprès du tribunal de 1ère Instance de Charleroi. «C’est clairement sur base du droit de grève que nous avons introduit notre requête au tribunal», a indiqué un représentant du SETCa-centre. «L’ordonnance du huissier de justice était assortie d’une astreinte de 500 euros par jour, par personne et par infraction. La position du piquet dans l’entreprise était clairement contestée. Le piquet s’est toutefois déplacé jeudi de quelques mètres sur la chaussée et il a poursuivi son action.»

Le requête a été présentée jeudi au tribunal de Charleroi. Elle sera plaidée sur le fond, selon le SETCa, le 3 décembre prochain. Les travailleurs de l’entreprise de produits alimentaires Vandemoortele à Seneffe ont repris le travail mardi après une grève lancée jeudi suite au licenciement d’un délégué syndical.

piquet de grève à vandemoortele

piquet de grève à vandemoortele

La Ligue des Droits de l’Homme organise une journée de réflexion sur la liberté d’expression. Il s’agira de rappeler le contexte, le cadre et l’évolution juridique, historique et sociale de la Liberté d’expression en Belgique et d’envisager, dans le cadre d’ateliers, des pistes de réflexion sur des questions concrètes qui interrogent ce droit et ses limites vis-à-vis de la justice: Peut-on faire des procès politiques sans faire de la politique lors de procès ? S’attaquer aux mots discriminants tue-t-il la discrimination ? Les lois anti-terroristes sont-elles une menace pour la liberté d’expression? Avec, e.a, Françoise Tulkens, Jaques Englebert, Christian Panier… Séminaire animé par Véronique Van der Plancque, Vice-Présidente LDH. Rapporteur : Eddy Caekelberghs, journaliste RTBF.
Inscription obligatoire (02 209 62 80 – 0478 31 27 46 )
De 9h à 17h
Centre culturel Jacques Franck