L’avant-projet de loi sur les sanctions administratives a été adopté jeudi en le conseil des ministres. La nouvelle loi communale sera donc modifiée. Les communes conserveront une totale autonomie pour fixer les modalités concrètes des sanctions. Chaque commune pourra, avec l’accord du parquet, intégrer une série de nouvelles infractions «mixtes» dans la réglementation comme la rébellion, le vol, les coups et blessures volontaires, les outrages, les violences envers les autorités, etc. Par ailleurs, les ministres de l’intérieur et de la justice ont annoncé qu’elles allaient « examiner l’opportunité » d’introduire dans leur réforme « l’infraction à l’obligation scolaire ».

La réforme prévoit une hausse des amendes (350 euros pour les majeurs et 175 euros au maximum pour les mineurs) et l’installation d’un système de perception immédiate pour certaines infractions, (mais il n’y a pas encore consensus sur ce dernier point). Ce texte prévoit en outre la possibilité d’infliger une « prestation citoyenne » (15 heures au maximum pour les mineurs et 30 heures pour les majeurs), formation ou une prestation non rémunérée « sous la surveillance de la commune ou d’une personne morale compétente désignée par la commune ». Le bourgmestre pourra, en cas de trouble de l’ordre public causé par des individus ou des groupes et en cas d’infractions répétées, ordonner une interdiction temporaire de lieu. Celle-ci sera délimitée : un mois au maximum, renouvelable deux fois. Les communes pourront sanctionner les mineurs à partir de 14 ans. La loi prévoit une procédure spécifique : information des intéressés et de leurs parents, suivi des faits, médiation, prestation citoyenne, présence d’un avocat, etc.

Aujourd’hui, la loi distingue les infractions « simples » (qui ne sont pas sanctionnées pénalement) ; les infractions « autres » (dépôt clandestin, allumer un feu en dehors des champs…) ; et, en cas d’accord avec le parquet, les infractions « mixtes » de 1ère catégorie (menaces d’attentat, coups et blessures volontaires, injures, vols simples) et de 2e catégorie (dégradation de monuments, tapage nocturne, petites voies de fait…). A l’avenir, la liste des infractions « mixtes » sera élargie (répression de l’ivresse, dispositions en matière de police de la circulation routière, destruction…). La menace d’attentat ou les fausses informations relatives à un attentat, par contre, seront retirées de la liste.

Un bus sur deux n’est pas sorti des dépôts des TEC Charleroi ce matin. Les chauffeurs se solidarisaient d’une collègue licencié. Le président du MR en a profité pour relancer son projet de service minimum au sein des transports publics wallons. Il a fait valoir la décision du Conseil d’Etat qui a débouté, il y a une dizaine de jours, les travailleurs qui avaient été sanctionnés suite à des actions sociales à la SNCB sans préavis.

Le conseil des ministres fédéral a confirmé l’octroi d’une enveloppe de 55 millions pour la politique de sécurité à Bruxelles. Il s’agit d’abord du montant habituel de 25 millions pour compenser les surcoûts liés aux sommets européens. La reconduction de l’enveloppe est conditionnée à une évaluation des mesures ainsi financées (investissements d’infrastructure en matériels de sécurité, rémunération des heures supplémentaires des policiers, de formations linguistiques, achat de matériel de télécommunication et financement d’une prime de 5000 euros pour inciter les policiers à opter pour Bruxelles à leur sortie de l’école).

Il s’agit ensuite d’une enveloppe additionnelle de 30 millions qui doit permettre de faire face aux « carences » (sic) constatées ces derniers mois en matière de sécurité. L’argent permettra de recruter 250 policiers supplémentaires pour le réseau de transport public bruxellois, ainsi que des agents de sécurité pour la Stib elle-même.

Getting the Voice Out a pour vocation de publier les témoignages des personnes enfermées, maltraitées et expulsées chaque année dans les centres fermés en Belgique… Ces témoignages et images sont mis à la disposition de tou(te)s, pour apprendre, diffuser, faire connaitre, débattre…

Soirée de rencontre et de soutien demain soir à la “Poissonnerie” 214 rue du Progrès (près de la gare du nord)

19 h : table d’hôte prix libre, stand d’infos, musique et bar.
20 h : Présentation du projet getting the voice out
21h : Concert – Chomeuse go on (chanson française)
22h30 : Concert – Usual Suspect (Ska-Dub-Punk)
24h-2h : DJ Noborder
Entrée prix libre

www.gettingthevoiceout.org

Bruxelles: Demain, soirée de soutien à « Getting the Voice Out »

Il y a quelques jours, un groupe de personnes s’est rassemblé du côté du chemin de fer qui longe l’enceinte de la prison d’Andenne. Ils ont crié « liberté » et « vive la révolte » brûlé des pneus sur les rails et tirés des feux d’artifice. La police est intervenue (trop tard) et la circulation des trains un moment interrompue.

Une audience purement technique a eu lieu ce matin dans le cadre de « l’affaire du 5 juin » contre 4 membres de notre Secours Rouge. L’accusation a finalement confirmé qu’elle ferait traduire l’arrêt de la cours de cassation italienne (enlevant la qualification de « terroriste » au PCPM) et une date a été fixée pour l’audience décisive, qui doit décider si procès il y aura, et sur quels motifs d’inculpations. Ce sera le 29 janvier à 9 heures. Le rassemblement de solidarité aura donc lieu mardi 29 janvier de 8H00 à 8H50.

Affaire du 5 juin: Report au 29 janvier

Le collectif ‘Stop the Killings’ appelle au rassemblement ce lundi 10 décembre à 18h30 devant la Gare Centrale de Bruxelles. Cette année, l’organisation s’est concentrée sur la dénonciation de la criminalisation des mouvements sociaux à travers le monde, et plus particulièrement en Colombie, au Guatemala et aux Philippines. Elle entend dénoncer les arrestations et les disparitions de syndicalistes, d’activistes,… en raison de leur engagement politique.

Rassemblement ‘Stop the Killings’

Rassemblement 'Stop the Killings'

En avril 2011, le parlement adoptait un nouvelle loi dite ‘anti-burqa’. Celle-ci interdit toute forme de camouflage en public et autorise la police à verbaliser toute personne qui se présente dans les lieux accessibles au public le visage masqué en tout ou en partie. Cinq personnes avaient introduit un recours contre le texte, notamment pour dénoncer son atteinte évidente aux libertés fondamentales. Hier, la cour constitutionnelle a rejeté ces recours en annulation et a donc légitimé cette loi qui, selon elle, s’appuie sur des considération de sécurité publique, notamment pour ce qui concerne les contrôles d’identité policiers.