Le fondateur de WikiLeaks se trouve à l’Ambassade équatorienne en Angleterre, le Président Rafael Correa lui ayant offert l’asile. L’Angleterre refuse de lui octroyer le sauf-conduit nécessaire pour le transférer en Equateur, et menace de prendre d’assaut l’ambassade pour enlever Julian Assange. Son extradition vers la Suède pourra être suivie d’une extradition vers les Etats-Unis, où il se devrait répondre pour espionnage et risquer ainsi la peine de mort. Samedi 18 août, le Président de l’Equateur a reçu le soutien des pays membres de l’ALBA lors d’un sommet convoqué d’urgence à Guayaquil. Tous refusent les menaces du gouvernement britannique, « parce qu’elles violent les principes de souveraineté et d’intégrité territoriale des nations ». Un rassemblement aura lieu dimanche 26 août 2012 de 13H00 à 14H30 devant l’ambassade de Grande-Bretagne (Rue d’Arlon, 85, Bruxelles 1040)

Le Sypol (Syndicat Policier) a finalement réagit aux déclarations du Comité P et de la LDH qui dénonçaient un sage du Spray aux poivre trop souvent et sans le déclarer. « Il s’agit aussi d’un appel à la délation adressé à tous les malfaiteurs contre qui les policiers ont dû utiliser cette arme, non létale rappelons-le […] on peut dire que la police utilise trop peu souvent son armement, le pepper spray en l’occurrence, si on considère la parcimonie du nombre d’usages : 120 pour 1027 agressions ayant entraîné des coups et blessures volontaires aux forces de l’ordre ».

Une bombonne de Pepper Spray

Une bombonne de Pepper Spray

Le millier de détectives privés présents en Belgique font littéralement tout ce qu’ils veulent, avertit hier le patron de la direction générale Politique de sécurité et de prévention du SPF Intérieur: « La loi de 1991 organisant la profession de détective privé est totalement dépassée. Nous distribuons les autorisations mais nous devons deviner si les détectives vont trop loin. Ils ont le champ libre. Il n’y a aucune règle qui dit clairement jusqu’où ils peuvent aller pour obtenir des renseignements ». La ministre de l’Intérieur a l’intention de revoir cette loi: « La loi ne contient aucune limite sur les filatures de personnes. Les enquêtes privées doivent se dérouler en toute transparence ».

La ministre de la Justice « appelle à un débat » sur les procédures de libération conditionnelle. Elle plaide pour la possibilité de faire appel sur le fond des décisions du Tribunal d’application des peines, mais insiste surtout sur la nécessité d’introduire des peines incompressibles. Son cabinet aurait d’ailleurs finalisé un texte à ce sujet avant même l’annonce de la libération possible de Michelle Martin. La ministre insiste également sur la nécessité de faire plus de place aux victimes et à leur famille.

Ordonnée depuis 2008 par le Sénat et confiée au Ceges (Centre d’étude sur la Seconde Guerre mondiale), l’enquête sur l’assassinat du député communiste Julien Lahaut n’avait finalement débuté qu’en mai 2011. Assassiné devant son domicile le 18 août 1950, aucune enquête n’a jamais abouti quant aux circonstances de la mort de Lahaut alors que des éléments accablants les réseaux secrets monarchistes liés à l’OTAN ont été mis au jour. En 2011, 150.000€ avaient été alloués au Ceges pour qu’il mène à bien cette enquête mais cette enveloppe étant aujourd’hui vide, l’ouverture de la deuxième phase des recherches restait hypothétique. Ce vendredi, le ministre fédéral de la Politique scientifique a annoncé qu’il allait débloquer 320.000€ supplémentaires pour permettre au Ceges de poursuivre son travail. Jusqu’à présent, le Centre a pu conceptualiser les événements et analyser l’ensemble de l’enquête menée à l’époque. La deuxième phase du travail va donc commencer.

En Belgique, les forces de l’ordre font de plus en plus usage de spray au poivre. Cet aérosol chimique contient des substances irritantes qui déploient leurs effets au niveau des yeux, de la peau et des voies respiratoires en quelques secondes. Dans certains cas, les victimes de ce spray peuvent garder des cicatrices ou développer des allergies. Le comité P vient de publier un rapport plus que critique sur l’usage que font les policiers du spray au poivre. Seuls 120 cas par an d’utilisation de spray au poivre sont rapportés par les autorités alors que leur nombre réel est plus important. Or, deux textes légaux indiquent que toute utilisation doit être signalée. En outre, lorsqu’ils sont signalés, la qualité des informations transmises est très souvent médiocre. Enfin, l’organe de contrôle pose deux questions importantes en se demandant dans quelle mesure l’usage du spray était légal et s’il était vraiment nécessaire et non excessif au regard du but poursuivi.

Policier utilisant du spray au poivre

Policier utilisant du spray au poivre

Comme dans de multiples villes du monde ce midi était organisé à Moscou un rassemblement en soutien aux trois membres du groupe Pussy Riot jugées pour avoir chanté une prière ‘anti-Poutine’ en février dernier dans une cathédrale moscovite. C’est d’ailleurs aujourd’hui que le tribunal rendra son verdict alors qu’elles sont poursuivies pour ‘hooliganisme’ et ‘incitation à la haine religieuse’ et que le procureur a requis des peines de trois ans de camp à leur encontre. Devant le tribunal ce midi, la police a interpellé Sergueï Oudalstov, leader du Front de Gauche et chef de file de l’opposition au président russe, et deux autres manifestants, l’un parce qu’il portait un masque, l’autre parce qu’il brandissait une pancarte. Oudalstov aurait lui été arrêté alors qu’il tentait de franchir une barrière devant le tribunal. Tous trois ont été emmenés dans un car de police.

Arrestation à Moscou

Arrestation à Moscou

C’est aujourd’hui que le verdict dans l’affaire des Pussy Riot doit être rendu. C’est à cette occasion qu’une journée internationale de soutien aux trois musiciennes est organisée, avec des manifestations dans de nombreuses villes à travers le monde. Un rassemblement aura lieu ce vendredi à 12h30 (moment auquel devrait se prononcer le tribunal) devant la Mission Européenne de la Russie – 25, avenue des Arts à 1000 Bruxelles. Un autre rassemblement est prévu au même endroit à 19h alors quele verdict devrait alors être connu. Un rassemblement est également organisé à 20h devant le 38, Quai Notre-Dame, le long de l’Escaut, à Tournai.

Voir la vidéo de la dernière audience du procès avec la déclaration des Pussy Riot

EDIT: 14h: Une centaine de personnes s’étaient rassemblées ce midi à Bruxelles.

Manifestation pour les Pussy Riot à Bruxelles

Manifestation pour les Pussy Riot à Bruxelles

Cinq incidents séparés ont opposés au début du mois des jeunes à des policiers (quatre à Bruxelles, un à Vilvorde) – dont un véritable guet-appens tendu à une patrouilleuse à Anderlecht (appelés pour une voiture en flamme, les policiers ont essuyé des jets de pierres et de cocktail Molotov). Là où il y a eu interpellation et inculpation, il n’y a pas eu de mise en détention préventive. Les syndicats de la police ont déposé un préavis de grève à la suite de ces incidents. Parmi les griefs formulés à l’encontre de la justice, figure la libération jugée trop rapide des auteurs présumés de ces faits.

Dans un courriel interne diffusé suite à ces événements, le parquet de Bruxelles a ammoncé son intention de poursuivre les auteurs de violences contre les forces de l’ordre de manière ferme et minutieuse. La circulaire demande que, lorsque les auteurs sont connus, « tout soit mis en œuvre » pour rassembler suffisamment d’indices de culpabilité afin de constituer un dossier solide.