A 16H00, un nouveau rassemblement s’est tenu (avec une délégation de notre SR) devant le ministère des affaires étrangères pour soutenir les militants pro-palestiniens détenus en Israël, et pour exiger des information de la part du ministère. A 17H30, un représentant du ministère a annoncé que les 22 militants qui s’étaient rendu à Ben-Gourion-Tel-Aviv via Francfort étaient libéré et arrivaient à Zaventem ce soir par Lufthansa. Les autres – à l’exception de deux – seraient de retour demain par les vols Alitalia, Swiss et Austrian.

Les militants du Secours Rouge arrêtés ont effectivement pu envoyer un SMS expliquant qu’ils étaient libérés/expulsés et qu’ils arrivaient ce soir à 22H00 à Zaventem. Un appel a été lancé pour accueillir les manifestants libérés à l’aéroport.

Manif pour les pro-palestiniens détenus

Manif pour les pro-palestiniens détenus

Un rassemblement s’est tenu hier à 16h devant le ministère des affaires étrangères, rue des petites Carmes à Bruxelles pour condamner le blocus qu’Israël impose tant dans la bande de Gaza qu’en Cisjordanie et pour soutenir les militants belges partis en Palestine et emprisonnés à leur arrivée par les services de sécurité israéliens. Un autre rassemblement a eu lieu samedi midi devant le domicile privé du ministre des Affaires étrangères, Steven Vanackere, à Neder-over-Hembeek. Le ministre était absent lors de l’action.

38 Belges, militants pro-palestiniens sont actuellement détenus en Israël (sur 124 au total). Comme d’autres manifestants, ils voulaient se rendre en Cisjordanie mais Israël leur refuse l’accès au territoire sans motiver, pour le moment, leur enfermement. Deux militants qui ne contestent pas cette interdiction d’entrer sur le territoire israélien devaient rentrer en Belgique cette nuit. Il reste donc 38 Belges retenus en Israël. Ils sont dans deux centres de détention, l’un à Tel-Aviv, l’autre à Beer-Sheva. Parmi eux, il y a cinq jeunes filles mineures. L’ambassade belge à Tel-Aviv a pu rencontrer les détenus belges. Les services diplomatiques rapportent qu’ils sont « correctement traités ».

La porte-parole des services d’immigration d’Israël a déclaré que les manifestants « seront expulsés dès qu’il y aura des places et des vols disponibles à cet effet. Aujourd’hui, jour de shabbat, il n’y a pas beaucoup de vols et le processus d’expulsion risque de se prolonger quelque peu », a-t-elle ajouté. Israël considère qu’ils ne se trouvent pas légalement sur son territoire, bien qu’ils aient été transférés dans des prisons israéliennes faute de place au centre de rétention de l’aéroport international Ben Gourion de Tel-Aviv.

Les services de sécurité israéliens ont fait pression sur les compagnies aériennes pour qu’ils refusent l’embarquement des passagers appartenant à la campagne « Bienvenue en Palestine », qui répondaient à l’appel d’une quinzaine d’organisations palestiniennes à les rejoindre pour dénoncer le blocus imposé par Israël sur le territoire palestinien. Plus de 500 personnes étaient attendues à Tel-Aviv ce vendredi. La liste dressée par les services secrets israéliens comporte plus de 300 noms de personnes indésirables à Israël. Une soixantaine de personnes environ devait embarquer de l’aéroport de Bruxelles sur un vol SwissAir, trois d’entre elles (des français) ont été refoulées.

Hier, à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, la compagnie hongroise MALEV a refusé d’embarquer trente passagers de « Bienvenue en Palestine ». Des policiers français ont déclarés avoir reçu des ordres de ne pas enregistrer les plaintes pour ces agissements illégaux.

Dès 05H00 une cinquantaine de voyageurs se voyant refuser l’enregistrement sur un vol Lufthansa ont occupé les comptoirs de la compagnie. Une heure plus tard, d’autres voyageurs également refusés sur un vol Alitalia, manifestaient. Quelques voyageurs inscrits sur la liste de « personnes indésirables » avaient toutefois réussi à se faire enregistrer sur le vol Alitalia mais ont été interdits de monter à bord. Ils manifestaient en zone sous douane. Les voyageurs « indésirables » réclament aux compagnies un document nominatif stipulant cette interdiction de vol.

A Genève, toutes les opérations d’embarquement étaient interrompues vendredi matin à l’aéroport, suite au refus d’Easyjet d’embarquer une soixantaine de participants. La direction locale d’Easyjet a tenté de parquer les personnes, dont de nombreux enfants, et se refusait à délivrer la moindre attestation écrite aux passagers. Il en est résulté une certaine pagaille. La direction de l’aéroport a fermé progressivement les guichets, pour finir par les fermer tous vers 6h15 du matin. Durant la nuit Israël a refoulé vers les Etats-Unis, deux militantes américaines venues par avion dès leur arrivée.

Suite à l’expulsion du campement de l’esplanade Saint-Léonard, les « indignés » s’étaient installés au jardin Botanique. La police est passée, peu de temps après l’installation, prévenir que cette nouvelle occupation ne serait pas tolérée, notamment étant donné le lieu choisi. Hier la police a procédé à l’arrestation de onze personnes présentes sur le camp. Une rassemblement s’est tenu devant l’Hôtel de Police, rue Natalis.

Le Conseil d’Etat a annulé l’interdiction d’exercer son métier en prison, qui avait été infligée à un enseignant Luk Vervaet. Ce dernier donnait bénévolement aux prisonniers des cours de néerlandais dans la prison de Saint-Gilles, mais la Sûreté de l’Etat considérait qu’il représentait un « risque pour la sécurité ».

Luk Vervaet a cité l’Etat belge en justice, pour connaître notamment les raisons exactes de la mesure. Ces raisons, qui étaient tenues secrètes, figuraient dans un rapport secret de la Sûreté de l’État. En première instance, Luk Vervaet avait perdu tous ses procès. Il a alors saisi le Conseil d’Etat. Ce dernier avait suspendu déjà l’année dernière l’interdiction infligée à M. Vervaet d’exercer sa profession au sein de la prison. Dans un nouvel arrêt du 22 juin, le Conseil d’Etat a cette fois annulé cette interdiction. La direction avait refusé l’accès à M. Vervaet non seulement à la prison de Saint-Gilles mais également à toutes les autres prisons belges. Le Conseil d’Etat stipule que selon un arrêté royal de mai 1965, une mesure peut être imposée que si les autorités compétentes apportent des « raisons sérieuses » justifiant sa décision. L’arrêt souligne qu’on ne peut invoquer simplement une opinion dissidente pour refuser le droit à un citoyen d’exercer une activité bénévole dans une prison.

A partir du 1er janvier 2012, les personnes condamnées à des peines de prison ne dépassant pas 8 mois pourront exécuter leur peine à domicile. Le système permettra d’appeler le condamné à tout moment sur une ligne téléphonique sécurisée (sous la forme d’un boîtier de surveillance) installée dans le domicile de celui-ci. Elle permettra de vérifier sa présence à travers la technologie de reconnaissance vocale. En cas de problème, le ministère public sera averti, et il sera possible de revenir sur la détention à domicile du prévenu et de procéder à son emprisonnement. L’objectif est de faire passer en détention à domicile environ 40 % de la population actuellement sous surveillance électronique qui purge une peine de moins de 3 ans.

Vers 8h30 ce matin, une quinzaine de fourgons de polices et un car d’arrestation ont été aperçu en Outremeuse. Les occupants du camp, alertés, ont commencé à démonter les infrastructures ne leur appartenant pas. Il y a une quarantaine de minutes, une demi douzaine de policiers fédéraux tournaient autour du camp, brassard visible.

EDIT 12H30:
Les indignés de l’esplanade Saint-Léonard ont plié bagages sous pression policière. Vendredi, le bourgmestre Willy Demeyer avait pris un arrêté ordonnant leur démantèlement dans les plus brefs délais au motif de troubles de l’ordre public et suite aux plaintes des habitants.Les « indignés » envisageaient de poursuivre leur mouvement dans un autre lieu. Quelques dizaines d’entre eux ont ainsi investi le Jardin Botanique. Ils y ont dressé des tentes, derrière l’ancien bâtiment de l’Institut de pharmacie et à proximité d’une plaine de jeux pour enfants.

En début de semaine, nous avions répercuté une information diffusée par une agence de presse russe selon laquelle le militant antifasciste russe Petr Silaev aurait été arrêté en Belgique en vertu d’un avis de recherche d’Interpol. Il s’avère que cette information serait erronée. Selon plusieurs sources, Silaev ne serait ni en Belgique, ni en Russie, et toujours libre. Il semblerait que la police russe ait transmis cette information afin de se refaire une image après plusieurs ‘erreurs’ dans la gestion du dossier concernant les manifestations à Khimki en juillet 2010.

Ce 1 juillet, un nouveau bataillon est entré en fonction pour l’armée belge. Baptisé ISTAR (Intelligence, Surveillance, Target Acquisition et Reconnaissance), il aura pour mission la collecte de renseignements. Cette unité est composée de trois escadrons opérationnels pour un total de 660 hommes et femmes. Elle dispose de quarante véhicules blindés à roues 6X6 dotés de nouveaux senseurs. Un des escadrons sera également équipé de radars de surveillance du champ de bataille. Enfin, ce nouveau bataillon dispose d’une capacité d’analyse du renseignement et peut faire appel à des informations provenant de sources externes telles que les drones B-Hunter, les images recueillies par nos hélicoptères ou encore les images satellites.

Le BxLUG est une association d’utilisateurs de logiciels libres créée en 1999 et dont l’objectif est la promotion de GNU/Linux et autres logiciels libres dans la région de Bruxelles. Ils organisent de manière plus ou moins régulière des rencontres pour aider tout un chacun à installer et configurer des systèmes libres, à approfondir leurs connaissances et à découvrir de nouveaux horizons.
Ils proposent également sur leur site de la documentation écrite par leurs membres et fournissent des listes de discussion ouvertes à tous pour l’entraide quotidienne.

Le site de BxLUG