Un millier de personnes se sont rassemblées dimanche, dès 14 heures, sur la place Saint-Lambert à Liège à l’appel de l’OSP (Organisation des Sans-Papiers), l’UDEP (Union pour la Défense des Sans-Papiers) et le CRACPE (Collectif de Résistance aux Centres pour Etrangers). Les mots d’ordre de la manifestation: ‘Vottem, camp de la honte. Dix ans déjà, je ne l’accepte toujours pas!‘ Les manifestants, un millier au total, ont terminé la manifestation devant le centre fermé de Vottem.

Centre fermé de Vottem

Centre fermé de Vottem

Ce vendredi midi, une soixantaine de personnes ont participé au rassemblement de solidarité avec ceux de Tarnac. Repas, concert, chansons, distributions de textes politiques et poétiques étaient au programme devant la librairie L’imaginaire, place du jeu de Balle. Notre Secours Rouge a assuré une présence solidaire avec un petit stand d’information (le produit de la vente des quelques brochures vendues allant dans la caisse ‘Tarnac’ de la journée). Nous avons également distribué des tracts appelant au rassemblement du vendredi 25 pour le procès DHKP-C.

Rassemblement pour ceux de Tarnac

Devant l’Imaginaire pour ceux de Tarnac

Stand SR à la manif pour ceux de Tarnac

Rassemblement pour ceux de Tarnac
Devant l'Imaginaire pour ceux de Tarnac
Stand SR à la manif pour ceux de Tarnac

Michel Collon a rendu public une lettre envoyée il y a quelques semaines aux bourgmestres, échevins et conseillers de la Ville de Bruxelles, et restée sans réponse.

Dans cette lettre, Michel Collon demande que la Ville de Bruxelles applique le jugement de la Cour d’Appel de Bruxelles, prononcé en septembre 2005. Il y a plus de quatre ans déjà, la Cour a condamné deux policiers brutaux de la Ville de Bruxelles qui l’avaient arrêté arbitrairement et tabassé (quatre côtes fracturées) lors d’une manifestation pour la paix en 1999. Persistant à mentir pendant des années malgré les preuves évidentes, les policiers brutaux avaient néanmoins été condamnés en première instance d’abord, puis en appel à quatre mois de prison avec sursis, 495€ d’amende, 2.560€ de dommages pour la victime. Et aussi – c’est une première devant un tribunal pénal belge – ils ont été condamnés à rembourser les frais d’avocat, puisque ce procès n’a eu lieu et n’a duré aussi longtemps qu’à cause de leur mauvaise foi. Mais quatre ans après ce jugement, la Ville de Bruxelles refuse toujours de payer ce à quoi elle a été condamnée, en tant qu’employeuse des dits policiers.

Voir le dossier sur le site de Michel Collon

Constatant l’impossibilité de réaliser un premier mai unitaire à Bruxelles, le Secours Rouge avait décidé d’aller diffuser des tracts appelant à la mobilisation pour le procès ‘DHKP-C’ (25 mai, 8h30 au palais de justice de Bruxelles) aux différents cortèges et rassemblements à Bruxelles et à Liège. C’est ainsi que 100 tracts ont été distribués à la manifestation partant de la place Van Meenen, 500 à la manifestation partant de l’Office des étrangers, 1.100 à la fête syndicale et associative de la place Saint-Paul (à Liège) et 3.200 à la fête syndicale de la place Rouppe.

Tract du premier mai

Lire le tract – format pdf

Calicot SR au premier mai

Cortège à Liège

Cortège à Bruxelles

Calicot SR au premier mai
Cortège à Liège
Cortège à Bruxelles

Dans la nuit du 21 avril, trois occupants du bois de Lappersfort poursuivis étaient arrêtes par dix policiers cachés dans le bois. Accusés de sabotage, alors que le chantier n’a connu aucun retard, ils ont été conduits à la prisons de Bruges après une nuit passée au commissariat. Vendredi matin, ils sont sortis de prison avec un ordre de quitter le territoire dans les cinq jours. Depuis le début de l’occupation du bois de Lapperfort, (que Fabricom veut raser pour y construire un parking et des bâtiments industriels), les intimidations et les provocations de la police locale, encouragée par le conseil communal, ne cessent pas. Il y a notamment de nombreuses arrestations pour des motifs bénins, comme la distribution de tracts.

Voici le tract que les membres du Secours Rouge distribueront aux différents défilés et rassemblements du 1er Mai à Bruxelles et à Liège:

Le lundi 25 mai 2009, à 9 heures, reprendra le procès ‘DHKP-C’ au palais de justice de Bruxelles.

Dans ce procès (le cinquième, dont deux cassations!) visant des militants et des sympathisants d’une organisation révolutionnaire de Turquie, le DHKP-C, le parquet fédéral belge a emboîté le pas aux USA dans leur prétendue ‘guerre contre le terrorisme’.

Derrière leur lutte, faites à grand renfort de publicité, contre les jihadistes, il y a aussi et surtout une lutte contre des organisations révolutionnaires qui, dans leur pays, luttent contre des cliques fascistes au service des USA. Aux Philippines, en Colombie, en Turquie et ailleurs, de grandes organisations populaires qui, depuis des décennies, luttent pour les intérêts populaires et prolétariens se trouvent ainsi inscrites à l’initiative du gouvernement américain sur la liste internationale des ‘organisations terroristes’. Et cette inscription déclenche, en Belgique comme partout, le déchaînement des mécanismes répressifs et l’application des législations ‘anti-terroriste’…

Voilà comment la justice belge se trouve une nouvelle exécutrice servile des basses oeuvres de l’impérialisme… Pour résister à cette logique et empêcher que ces militants soit emprisonnés, pour mettre en accusation les législation et dispositifs ‘anti-terroristes’, pour opposer à la justice de classe au service de l’impérialisme, notre solidarité de classe internationaliste, rassemblons nous le lundi 25 mai dès 8h30 sur les marches palais de justice de Bruxelles.

Tract du premier mai

Lire le tract – format pdf

Tract du premier mai

La faculté de criminologie de l’université de Gand est occupée aujourd’hui en solidarité avec les mutineries dans les prisons et les centres fermés, et plus spécifiquement avec la destruction de la section de haute sécurité de la prison de Bruges. Les occupants ont choisi d’occuper la faculté de criminologie parce que cette science est étroitement liée à la prison, à la justice et à la police. En effet, ceux qui condamnent jour après jour des dizaines de personnes à plusieurs années de prison ou à se faire déporter ont souvent commencé leur carrière dans cette faculté.