Un Arlonais d’un quarantaine d’année a été interpellé pour l’incendie de deux combis de police et d’autres véhicules sur le parking de la zone de police d’Arlon, la nuit du 30 avril au 1er mai (voir notre article).  C’est l’enquête menée par le service SER de la zone de police de Gaume qui a permis cette interpellation. Il a été placé sous mandat d’arrêt et inculpé pour des faits d’incendie volontaire de plusieurs véhicules de police, la nuit. Présenté à la juge d’instruction Patricia Devaux en fin de matinée d’hier mercredi, il aurait avoué sa participation et serait un zadiste du Schoppach.

L'incendie à Arlon

L’Inspection du travail a mené près de mille contrôles en entreprises entre le 23 mars et le 30 avril. Dans 75% des cas, les règles de précaution étaient enfreintes. Plus précisément, entre le 23 mars et le 30 avril, 1.142 contrôles à distance ont été effectués quant aux mesures de précaution dans les entreprises et 986 d’entre eux (86,34 %) ont nécessité un déplacement des services de l’Inspection du travail. Près de 75% de ces visites (74,65%) se sont soldées par un avertissement. La sanction s’est toutefois limitée à cet avertissement pour 606 infractions, tandis que 88 entreprises ont reçu un délai pour se mettre en conformité et dans huit cas, une citation à comparaître a été adressée à la direction. Enfin, 34 d’entre elles ont été fermées.

Organigramme du SPF emploi

Organigramme du SPF emploi

Cette semaine, le cabinet de la ministre fédérale de la santé, Maggie De Block, a fait passer plusieurs arrêtés royaux. Ceux-ci permettent la réquisition des soignant·es par les gouverneurs de province. Ils permettent également à des soignant·es non qualifié de prester les actes propres aux infirmiers dans le cadre de la crise. Le refus d’être réquisitionné est puni d’une peine d’emprisonnement de huit jours à trois mois et/ou d’une amende de vingt-six euros à deux mille euros. Parallèlement aucune prime ne sera accordée pour récompenser le personnel soignant pour ses actions dans le cadre de l’épidémie de Coronavirus. Ces arrêtés royaux sont valables jusqu’au 31 décembre 2020.

La ministre fédérale de la santé, Maggie De Block

La ministre fédérale de la santé, Maggie De Block

Mercredi 6 mai, un homme a été arrêté alors qu’il faisait du kayak sur l’étang du Bois de la Cambre à Bruxelles. Sur son kayak, une banderole demandait la régularisation de sans-papiers. Le kayakiste a été arrêté et emmené au poste de police pour une identification. Il a ensuite été relâché. Le même jour, un autre homme a décidé de faire en kayak sur les étangs d’Ixelles, où le kayak n’est normalement pas autorisé. Il l’a fait sans porter de revendication particulière. Il n’a pas été inquiété par la police.

Un kayakiste qui demandait la régularisation de sans-papiers arrêté au Bois de la Cambre

Un kayakiste qui demandait la régularisation de sans-papiers arrêté au Bois de la Cambre (2)