L’activiste a été arrêtée avec cinq autres personnes par la police bruxelloise près de la place Sainte-Catherine à 7h30 le 14 octobre, jour de la Journée nationale d’action à Bruxelles. Au cours de l’intervention, la police a trouvé du sérum physiologique, des lunettes de natation et de ski ainsi que du matériel médical dans les sacs à dos des militants, bref du matériel destiné à se protéger contre la police. Le groupe a refusé de s’identifier et a été arrêté à titre préventif. Les personnes ont finalement cédé et ont accepté de se faire identifier, mais la police a refusé de vérifier leur identité et les a ensuite transférés vers les centres de détention de Bruges et de Holsbeek (, un centre fermé pour femmes sans-papiers, photo). Elles ont été détenues illégalement pendant environ 40 heures au total (une détention administrative ne peut durer que 12 heures), la police les traitant comme s’ils étaient des sans-papiers ne bénéficiant pas de la citoyenneté belge ou européenne. Depuis, cinq personnes ont quitté le centre fermé. Une personne de nationalité allemande, et qui a pourtant transmis la copie de son passeport aux autorités, reste détenue au centre de Holsbeek. “Si vous êtes arrêté et que vous ne pouvez pas présenter de pièce d’identité valide à ce moment-là, ou si vous refusez de le faire, nous partons du principe que vous vous trouvez en situation irrégulière et nous pouvons alors décider de vous placer en détention”, a fait valoir l’Office des étrangers.

Husam Alfaqawi et un deuxième réfugié palestinien à la tête des manifestations pro-palestiniennes à la Bourse à Bruxelles font l’objet de procès après leur arrestation à la suite d’une manifestation qui a rassemblé des milliers de personnes le 9 juin 2025. Ils ont été victimes de brutalités policières et de racisme en plus de répression d’Etat. Ce mardi 21 octobre à 12H30 place Poelaert à Bruxelles, un rassemblement de soutien est organisé alors qu’ils passeront devant le juge.

Le Conseil d’administration de l’État de Floride a mis en place une liste noire incluant des entreprises, institutions et villes qui sont engagées de manière plus ou moins explicite dans la campagne internationale de boycott d’Israël. Ainsi, les institutions publiques floridiennes ont pour interdiction de collaborer avec ces établissements ou d’y investir. En Belgique, les universités de Gand (UGent), Bruxelles (ULB) et Liège (ULiège) figurent sur la liste, tout comme les villes de Gand, d’Ixelles et de Liège.

Suite à la grande mobilisation syndicale qui a réuni 150 000 personnes à Bruxelles, le ministre d’extrême droite Theo Francken a souligné sa volonté que la police puisse utiliser des balles en caoutchouc contre les « casseurs d’extrême gauche ». En particulier, il a appelé à l’utilisation du FN 303, de fabrication belge, qui est une arme à air comprimé à « létalité réduite ». Elle permet de tirer des projectiles pouvant provoquer de graves blessures, des lésions permanentes, mais aussi des décès.

🔥 Ce mardi 14 octobre a lieu une journée de mobilisation contre le gouvernement de l’Arizona. Le numéro de notre Legal Team est le +32456200642 (via Signal de préférence). Pour suivre le déroulement des événements, voici le fil info (également disponible sur Telegram) :

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Code Rouge et Stop Arming Israel et les Soulèvements de la Terre ont organisé une action de blocage et de désarmement d’un site industriel d’ArcelorMittal ce samedi 11 octobre à Charleroi. Rassemblant 400 activistes, l’action a mis en lumière les liens de l’entreprise avec la colonisation et le génocide en Palestine, mais aussi son rôle dans la destruction de la biosphère. Le site a été bloqué de 9h30 à 11H15 et le trafic ferroviaire entre Marchienne-au-Pont et Charleroi a été interrompu. Plusieurs centaines de policiers ont été déployés dans toute la Belgique pour tenter d’empêcher cette action. Plus d’une centaine de personnes ont été arrêtées.

Le nouveau robot patrouilleur Suricate assure la surveillance de l’aéroport de Liège sur un périmètre prédéfini. Ce drone terrestre est tout terrain et peut se relever seul en cas de chute.  Pour la société en charge de la sécurité de l’aéroport, le robot doit servir avant tout de soutien aux agents. Le projet pilote va durer 3 mois, le temps d’étudier ses limites et d’améliorer son efficacité. Après cela, c’est l’aéroport qui décidera d’en renouveler l’usage ou non.

Depuis la mort de Mahmoud Farajalah au centre fermé du 127bis près de Zaventem (voir notre article), cinq personnes ont été transférées de force dans trois centres différents : deux à Bruges, deux à Vottem (Liège), et un au Caricole (aussi près de Zaventem). Proches de Mahmoud, ils ont été la cible de ces mesures punitives afin de tenter de museler la résistance qui s’organise à l’intérieur du centre fermé. Un détenu rapportait hier qu’environ 80% des détenus du 127bis avaient commencé une grève de la faim pour dénoncer la situation. À l’extérieur, un rassemblement d’hommage a eu lieu place de la Bourse à Bruxelles le 8 octobre dernier, tandis qu’un rassemblement devant le centre fermé 127bis est organisé le samedi 11 octobre à 16H. Les personnes mobilisées dénoncent la responsabilité de l’État belge dans cette situation. Chaque année, 2 à 3 personnes meurent en centre fermé, selon Gettting The Voice Out.

En réponse à la détérioration des conditions de détention dans le centre fermé 127bis, Anas Siam a annoncé qu’il entame une grève de la faim. Il écrit : « Je suis détenu depuis 34 jours parce que je défends ma cause palestinienne. » Cela intervient après la mort d’un autre détenu palestinien dans le même centre fermé, Mahmoud Farajalah (voir notre article).

Participant aux mobilisations pro-palestiniennes à la Bourse puis arrêté et placé dans un centre d’asile fermé où il a été menacé d’expulsion, le réfugié palestinien Mahmoud Faraj Allah a mis fin à ses jours dans la nuit de lundi à mardi 7 octobre, à la suite de la politique raciste de l’État belge. Plusieurs réfugiés palestiniens sont toujours emprisonnés en centre fermé.