Une quarantaine de personnes sont venus assistés à la projection du film « Sacco & Vanzetti ce samedi soir au local du même nom. Cette projection était une première commémoration des 90 ans de l’exécution de Sacco & Vanzetti. La seconde partie aura lieu le 26 août prochain au même endroit, à 19h.

Salle comble lors de la première partie de la commémoration pour Sacco & Vanzetti

Salle comble lors de la première partie de la commémoration pour Sacco & Vanzetti

Ce soir à 19h: projection du film « Sacco & Vanzetti » (1971) au Local Sacco-Vanzetti.

Dans la nuit du 22 au 23 août 1927, Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti furent exécutes dans la prison de Charlestown, état du Massachusetts. Sacco et Vanzetti étaient deux immigrés italiens et militants anarchistes. Leur exécution fait suite à une escalade de crises et de luttes sociales, une terrible répression frappait les militants socialistes, anarchistes et syndicalistes auxquelles répondent des vagues d’attentats anarchistes. Après sept années de procès et une immense campagne de solidarité internationale (la première grande campagne du premier Secours Rouge International), Sacco et Vanzetti ont été condamnés à tort (ils furent innocentés 50 ans plus tard) par la justice bourgeoise et raciste américaine à la chaise électrique.

90 années plus tard, le Secours Rouge, l’Action Culturelle Anarchiste de Bruxelles et l’Association Culturelle Joseph Jacquemotte vous invitent à deux soirées de commémoration :

Le samedi 22 juillet à 19h : Projection du film “Sacco & Vanzetti” (1971), réalisé par Giuliano Montaldo, avec la musique de Joan Baez.
Le samedi 26 août à 19h : Conférence/débat avec Esteban Sierra Alvarez sur la solidarité avec Sacco et Vanzetti en Belgique à l’époque des procès.
Les deux événements auront lieu au local du même nom, le “Sacco-Vanzetti”, 54 Chaussée de Forest, à 1060 Saint-Gilles.

Commémorations pour les 90 ans de l’exécution de Sacco et Vanzetti

Commémorations pour les 90 ans de l’exécution de Sacco et Vanzetti

Nalan Oral (voir notre dossier), réfugiée d’origine kurde et militante bruxelloise à l’Union des Femmes Socialistes, est détenue depuis le 7 juillet en Roumanie, où elle a été arrêtée en passant la frontière alors qu’elle partait en vacances. Elle a été arrêtée car un avis de recherche émis par la Turquie via Interpol demandait son arrestation et son extradition vers la Turquie où elle a été condamnée à 30 ans de prison. Son statut de réfugiée ne la protège que dans l’Espace Schenge, dont la Roumanie ne fait pas partie. On a appris hier soir que l’avis d’Interpol avait été retiré, elle aurait donc dû être libérée, mais le procureur roumain a fait appel de cette libération. Nalan restera donc probablement détenue au moins jusqu’à la prochaine audience qui aura lieu le 31 juillet.

Liberté pour Nalan Oral !

Des détecteurs de métaux et scanners de bagages sont opérationnels à la gare de Bruxelles-Midi depuis vendredi. Des contrôles aléatoires sont ainsi menés sur les voyageurs désirant emprunter un train international (train à grande vitesse, Thalys ou ICE). Le flux de ces voyageurs est désormais canalisé par des agents de sécurité de la SNCB (Securail). Ceux-ci ont à leur disposition un petit appareil mobile, qui décide aléatoirement, via un algorithme, si un contrôle doit être effectué. Aucun profiling n’est ainsi effectué mais si un comportement suspect est détecté, l’agent de Securail pourra décider de contrôler la personne en question. Lors du contrôle, le voyageur concerné entre dans un sas de sécurité et passe sous un détecteur de métaux. Son bagage est aussi scanné, comme dans les aéroports. Si le contrôle s’avère positif, la police fédérale prend le cas en charge.

Des dispositifs semblables sont installés depuis lundi à Anvers et depuis mardi à Liège-Guillemins. Près de 3.000 personnes et bagages ont ainsi déjà été contrôlés. Un budget de 15,7 millions d’euros a été débloqué par le gouvernement fédéral pour ces dispositifs de sécurité, soit les détecteurs mais aussi l’acquisition de 400 caméras à reconnaissance faciale supplémentaires. Le rail belge est désormais pourvu de 10.000 caméras. Un budget annuel de 6,6 millions d’euros est également prévu pour le personnel, 92 agents de Securail ayant été engagés dans ce cadre, et pour la maintenance.

Le dispositif gare du midi

Le dispositif gare du midi

Un million d’euros sur quatre ans pour entretenir le système de caméras de surveillance de la Ville de Charleroi, en acquérir de nouvelles, augmenter la capacité de stockage du serveur et l’archivage… Mais aussi pour prévoir d’acquérir un système ANPR, soit un système de reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation. C’est ce que le conseil communal a approuvé ce lundi. L’appel d’offres aux sociétés est lancé.

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Ce samedi 22, nouvelle mobilisation pour Nuriye et Semih à Bruxelles, Place de la Monnaie à 15h. Nuriye et Semih sont deux enseignants turcs proches du Front Populaire, limogés suite au Coup d’Etat. Ils se sont mis en grève de la faim et un grand mouvement a pris forme autour d’eux, à tel point que la Turquie les a arrêté et emprisonné pour appartenance à une organisation terroriste (le DHKP-C), ce qui n’a fait que décupler la mobilisation autour d’eux. Ils sont aujourd’hui à 131 jours de grève de la faim, 136 le jour du rassemblement.

Rassemblement pour Nuriye et Semih ce 22 juillet.

Rassemblement pour Nuriye et Semih ce 22 juillet.

Des graffitis ont visé les ambassades de Roumanie en Espagne et en Belgique la nuit dernière en solidarité avec Nalan Oral (Voir notre dossier). A Bruxelles, un tag « Free Nalan » a été fait sur l’ambassade de Roumanie à Uccle.

A Barcelone, une manifestation a eu lieu devant l’ambassade de Roumanie, à l’appel de la Coordinadora Antirrepresiva – 27 de Septiembre. Ce même groupe a revendiqué plusieurs graffitis à Barcelone et à Madrid.

Un tribunal roumain décidera demain de l’extradition ou non de Nalan Oral.

Ambassade de Roumanie à Bruxelles

Ambassade de Roumanie à Bruxelles

Actuellement, une garde à vue (délai pendant lequel une personne peut être privée de liberté sans être présenté à un juge) peut durer jusque 24h. Une proposition de modification de l’article 12 de la Constitution a rassemblé deux tiers des députés fédéraux, la majorité nécessaire, pour étendre ce délai à 48h. Les partis d’opposition sp.a et cdH cosignent le texte avec les partis de la majorité (N-VA, MR, CD&V et Open Vld). Le texte doit encore être validé en plénière. Un précédent projet de loi (envisageant la prolongation de la garde à vue à 72 heures en cas d’affaire « terroriste ») avaient été rejeté dernièrement (voir notre article).

Les niveaux de l’OCAM

Les niveaux de l'OCAM