On aurait enregistré plus de 39.000 coups de feu dans la ville de Washington DC sur les huit dernières années, mais les statistiques sont en baisse de plus de 40% ces dernières années grâce au système ShotSpotter. ShotSpotter est un dispositif composé, à Washington, de 300 capteurs acoustiques répartis sur l’ensemble de la ville. Chaque capteur est composé d’un microphone, d’une partie logicielle et d’une horloge ainsi que d’un GPS. Les modules sont configurés pour ne détecter que les sons typiques des coups de feu, ils ignorent l’ensemble des autres perturbations sonores de la ville.

En disposant chaque capteur pour couvrir la plus grande zone possible, et en recroisant leurs coordonnées GPS ainsi que l’heure de chaque coup de feu détecté, il est possible de trianguler très simplement et précisément la position du départ du tir. 10 capteurs permettent de localiser un tir d’arme à feu avec une précision de 60 cm. Les données sont automatiquement transférées aux autorités qui peuvent ainsi agir immédiatement en envoyant les unités en patrouille les plus proches des coups de feu repérés. L’ensemble du processus ne prend que 40 secondes.

ShotsSpotter

ShotsSpotter

La société d’armement Lokheed Martin a dévoilé l’avion de guerre qu’elle est actuellement ne train de concevoir pour les autorités américaines. Cet avion hypersonique sera capable de voler six fois plus vite que la vitesse de son. A une vitesse de Mach 6, le SR-72 comme il a été baptisé, volera a une altitude de plus de 25.000 mètres. Ses missions seront à la fois l’espionnage et le combat. Il sera donc armé de missiles. Lokheed a annoncé les premiers tests pour 2018.

SR-72

Lockheed Martin, a présenté la semaine dernière, lors de l’AUSA (le rassemblement annuel de tous ceux qui travaillent avec l’armée américaine), les ultimes développements de son SPAN (pour « Self-Powered Ad-hoc Network » – réseau ad-hoc auto-alimenté) – une technologie en développement depuis près d’une décennie. Il s’agit d’un capteur suffisamment petit pour être placé dans des réceptacles aussi anodins que des petites pierres. Les SPAN de dernière génération peuvent être laissés « à l’abandon » sur place pendant des années car ils se rechargent grâce à l’énergie solaire. Ils auraient une durée de vie de plus de 20 ans.

Une fois qu’un de ces appareilsperçoit un mouvement suspect, il avertit un drone ou un agent. Tout le défi de ces dernières années a été, pour les ingénieurs de Lockheed Martins, de réduire le nombre d’erreurs. Lour Lockheed, les SPAN seraient parfaits pour améliorer la surveillance aux frontières ou encore aux abords des QG des grands groupes qui hébergent d’importants secrets industriels. Le but, d’après Lockheed Martin, est d’offrir un système « de surveillance non-intrusive et en continu » à un coût opérationnel défiant toute concurrence (chaque capteur est vendu 1 000 dollars).

L’Allemagne et le Brésil travaillent à la préparation d’une résolution à l’ONU sur la protection des libertés individuelles dans le contexte de révélations sur le programme d’espionnage international des Etats-Unis. La résolution qui devrait être présentée au Comité des Droits de l’Homme de l’assemblée générale des Nations unies visera à élargir aux activités sur internet le Pacte international relatif aux droits civils et politiques voté en 1966 par les Nations unies et entré en vigueur en 1976 pour protéger les droits individuels.

Le Brésil et l’Allemagne souhaitent que soit fait référence à internet dans l’article 17 du Pacte selon lequel « nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes illégales à son honneur et à sa réputation ». C’est une réaction aux dernières révélations sur l’espionnage de la chancelière allemande Angela Merkel et la présidente brésilienne Dilma Rousseff par la NSA.

L’US Army vient de présenter son futur projet pour la fabrication d’un équipement de combat permettant de décupler les capacités du simple soldat. Elle a lancé il y a quelques semaines un appel aux chercheurs pour qu’ils participent à l’élaboration d’une ‘armure de combat intelligente’. Baptisée ‘Tactical Assault Light Operator Suit (TALOS), celle-ci disposera d’un squelette externe pour permettre aux soldats de porter des équipements lourds, d’un puissant ordinateur et d’une protection pare-balles accrue. De multiples idées ont déjà filtré, comme celle d’un ‘bouclier liquide’ (le liquide deviendrait solide avec une charge magnétique ou électrique) ou de l’affichage des positions des forces sur le champ de bataille dans le casque du soldat. Toutes ces technologies sont actuellement en cours de développement. L’US Army a tout de même tenu à souligner que cette armure, contrairement à celle de Iron Man, ne permettra pas de voler…

Soldat du futur dans l’US Army

Soldat du futur dans l'US Army

Un quotidien américain a fait de nouvelles révélations hier, citant des documents d’Edward Snowden. Pour contourner l’interdiction, imposée par la loi américaine, d’intercepter des informations sur des Américains depuis le territoire américain, la NSA a mis au point un système d’interception de listes de courriels ‘au vol’. C’est-à-dire que l’agence collecte les informations lorsqu’elles sont en cours d’échange et pas lorsqu’elles se trouvent stockées sur les serveurs. En outre, les listes de contact ainsi collectées contiennent beaucoup plus d’informations que les métadonnées téléphoniques. On y retrouve des adresses physiques, des numéros de téléphone,… et même parfois les premières lignes du mail. Cette technique a permis à la NSA, en une seule journée en 2012, d’intercepter 444.743 listes de contacts de comptes Yahoo!, 82857 de comptes Facebook, 33.697 de comptes Gmail et 22.881 d’autres fournisseurs. En extrapolant ces chiffres, on se rend compte que des dizaines de millions d’Américains sont concernés par cette collecte.

Des dizaines de personnes, parmi lesquelles huit élus américains, ont été arrêtées mardi lors d’une manifestation à Washington. Des dizaines de manifestants qui bloquaient une avenue au pied du Capitole, siège du parlement américain, ont été arrêtés par la police avec les mains attachées par des menottes en plastique.

Environ 10.000 personnes participaient mardi à cette «Marche pour la dignité et le respect des immigrés» qui samedi, avait déjà eu lieu dans 160 villes américaines. Les manifestants exigeaient du Congrès qu’il approuve au plus vite la réforme qui permettrait aux 11 millions de sans-papiers, dont 7 millions de Mexicains, installés aux Etats-Unis d’obtenir un statut provisoire avec des papiers à la clé.

manifestation immigration USA

manifestation immigration USA

TOR, The Onion Router, un logiciel bien connu pour ses prouesses permettant l’anonymat à ses utilisateurs. Mais, fait moins connu, TOR est également une porte d’entrée du « deep web », un ensemble de réseaux « cachés » au commun des internautes, un internet secret et pratiquement impossible à contrôler pour les agences gouvermentales, ou n’importe qui d’autre. Le deep web de TOR, (les domaines .onion) a fait parler de lui la semaine dernière lors d’une opération massive orchestrée par le FBI contre The Silk Road, le « eBay de la drogue ». Ce qui aurait pu signifier de graves failles de sécurité pour tous les utilisateurs de TOR n’a pas eu lieu : le FBI a pu arrêter le webmaster à causes d’erreurs faites par ce dernier et non par des failles informatiques.

Autre bonne nouvelle pour les usagers de TOR : un document dévoilé par Edward Snowden met en évidence les difficultés de la NSA a infiltrer le protocole TOR. Ceci est toutefois parfois possible dans deux cas. Premier cas: la NSA peut occasionellement utiliser des failles de sécurité présente dans d’autres logiciels (notamment dans le Firefox modifié), ou bien utiliser des cookies laissés par TOR. Pour localiser et infecter un noeud sur le reseau. Cela restant compliqué. Deuxième cas : la NSA crée actuellement des nœuds pour contrôler une part accrue du reseau. Son problème étant que seuls les deux nœuds aux extrémités peuvent déchiffrer les donnees : lorsque les données transitent par la NSA, celle-ci ne peut donc rien en faire. L’idéal actuel de la NSA est de pouvoir contrôler suffisamment de nœuds pour contrôlerune communication d’un bout à l’autre. Mais c’est idéal est inaccessible car une présence aussi énorme serait rapidement repérée par le reste du réseau qui trouverait un moyen d’exclure les nœuds infectés.

On peut considérer à l’heure actuelle que la NSA est capable d’écouter une petite minorité des utilisateurs de TOR et qu’elle ne choisit pas cette minorité. De plus, la NSA doit se montrer sélective, car sa gourmandise la ferait reperer. Un ordinateur bien sécurisé est donc primordial pour se protéger de ces mises sur écoute.

Fin septembre, le général David Petraeus, ancien commandant en chef des forces US en Irak, a été nommé pour donner des conférences à la City University de New York. Les étudiants de la CUNY ont protesté à plusieurs reprises contre cette nomination. Six d’entre eux ont été brutalisés et arrêtés par la police de New York. Les manifestation se poursuivent à New York, à la fois contre le général Petraeus et pour la défense des « CUNY 6 ».

Voir une vidéo des étudiants interpellant le général

Voir la vidéo des arrestations

CUNY 6

CUNY 6

Herman Wallace, 72 ans, un ex-Black Panther confiné à l’isolement pendant plus de 40 ans pour le meurtre d’un Blanc qu’il a toujours nié, est mort vendredi d’un cancer du foie, trois jours après sa libération.
Wallace était l’un des « trois d’Angola » du nom de la prison d’Angola en Louisiane, réputée pour son racisme et baptisée ainsi car elle fut construite sur une ancienne plantation où les esclaves venaient de ce pays.

Ces trois prisonniers avaient attiré l’attention internationale après avoir passé à eux trois plus d’un siècle à l’isolement pour le crime en 1972 d’un gardien de prison blanc, qu’ils ont toujours nié et dont les preuves ont été une à une remises en cause. Ils étaient alors membres des Black Panthers. Wallace a été libéré mardi soir au terme d’un bras de fer judiciaire avec l’Etat de Louisiane qui refusait sa remise en liberté pour raisons médicales. Wallace souffrait d’un cancer du foie en phase terminale.

Herman Wallace

Herman Wallace