Mercredi 12 juillet dernier, les slogans « Non à la fête nationale française à Beyrouth », « Libérez Georges Abdallah », « Honte à l’État libanais, qui a oublié Georges Abdallah prisonnier politique » ont été inscrits sur l’ambassade française à Beyrouth au Liban. Une journaliste et un militant de « Jeunes pour le changement » ont été arrêtées suite à cette initiative. Ils ont été libérés dans la soirée.
Des agents français de la sécurité du palais des pins, l’ambassade française, ont participé aux investigations aux côtés de la police libanaise.

Devant la résidence de l’ambassadeur de France à Beyrouth

Devant la résidence de l'ambassadeur de France à Beyrouth

Jean-Jacques Urvoas, actuel Ministre de la Justice en France et député PS de Quimper a voulu prouver sur France Inter que la « perpétuité réelle » existait en France, en prenant Georges Ibrahim Abdallah comme exemple. Il prétend que les 9 demandes de libération conditionnelle faites par Georges ont été refusées par les juges, alors que sa libération a été acceptée à trois reprises (en 2003, 2012 et 2013) avant d’être bloquée à l’échelon politique.

Meeting du 19 mars à Paris

Meeting du 19 mars à Paris

Une trentaine de militants solidaires de Georges Ibrahim Abdallah ont occupé l’Institut Franco-Américain à Rennes. Une audience devait avoir lieu demain, mais celle-ci a été ajournée. Demain, les solidaires de Georges se joindront au rassemblement à Rennes contre Manuel Valls -qui avait refusé d’expulser Georges du territoire français, condition préalable de sa libération.

Occupation de l’Institut Franco-Américain à Rennes.

Occupation de l'Institut Franco-Américain à Rennes.

La Cour d’appel, qui devait se réunir à Paris jeudi 18 décembre, a reporté son audience. La date sera précisée ultérieurement. En raison de ce nouveau report, le rassemblement en solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah, prévu à la Fontaine Saint Michel jeudi 18 décembre à 13h30 est annulé.

La neuvième demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah vient d’être refusée par le tribunal qui l’a décrite comme ‘irrecevable’. L’année dernière, le tribunal avait rendu un avis favorable à la libération de Georges à condition qu’il soit expulsé du territoire français, ce que le ministre de l’époque, Manuel Valls avait refusé de faire, secondé par Christine Taubira qui a demandé la cassation de cet avis. Georges Ibrahim Abdallah ne pourra donc pas être libéré jusqu’à sa prochaine demande de libération. Georges est emprisonné depuis 1984 et libérable depuis 1999.

Un rassemblement pour exiger la libération de Georges Abdallah a eu lieu ce soir à Lille. Une cinquantaine de personnes étaient présente, parmi lesquelles une délégation de notre Secours Rouge. Deux autres rassemblements ont eu lieu, un à Bordeaux, l’autre à Beyrouth devant l’ambassade de France. (voir ici la liste des actions de ces derniers jours).

France : Le tribunal juge la demande de libération de Georges Abdallah irrecevable

Une bonne cinquantaine de manifestants ont participé hier au Rassemblement de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah organisé par notre Secours rouge devant la résidence de l’ambassadeur de France, boulevard du Régent. Ce prisonnier communiste a entamé hier sa 31ème année de détention, étant libérable depuis 15 ans. Des délégations du Nord de la France nous ont rejoint. Merci à tous ceux qui ont participé à ce rassemblement.

Voir la liste (actualisée) des initiatives de ces derniers jours dans le monde pour la libération de Georges Abdallah

Voir les photos de notre rassemblement sur le site de Mediactivista

Voir notre dossier sur Georges Ibrahim Abdallah

Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste révolutionnaire libanais,
est détenu en France depuis 30 ans, pour avoir appartenu aux FARL. Il est le plus vieux prisonnier politique en Europe, alors même que sa
peine de sûreté est terminée depuis 1999. En novembre 2012, le tribunal d’application des peines avait donné un avis favorable à la libération de Georges Ibrahim Abdallah, en l’attente d’un arrêté d’expulsion… que Valls, alors ministre de l’Intérieur, avait refusé de signer. Le 4 avril 2013, après trois ajournements, deux appels et un
recours en cassation, sa demande de libération était finalement déclarée irrecevable. Une nouvelle demande de libération conditionnelle vient d’être formée par Georges Ibrahim Abdallah.

Rassemblement de solidarité ce vendredi 9 mai
, de 18h30 à 20h30
Esplanade de la Fontaine Saint-Michel (Paris 6e, métro L4 Saint-Michel, RER B et C)

Le même jour, un camarade qui a fait appel d’une condamnation infligée il y a un an pour avoir participé à une manifestation de solidarité avec Georges, est convoqué à 13h30 au TGI de Paris (Palais de justice, Pôle 2, chambre 7). Soyons présents à cette audience !

Les FARC ont confirmé mercredi avoir d’avoir capturé le 26 janvier deux policiers qui patrouillaient dans le département du Valle del Cauca. L’armée colombienne a envoyé des renforts dans la zone où a été perdue la trace des policiers. Les policiers avaient été capturé six jours après la fin du cesser-le-feu unilatéral proclamé par les FARC. Les forces gouvernementales n’avaient pas reconnu la trêve, procédant à de nombreuses opérations de contre-guérilla, tuant trente-cinq guérilleros et en arrêtant plusieurs dizaines.

Colombie: Deux policiers capturés par les FARC

Des dizaines d’indigènes du département colombien du Cauca a affronté l’escadron mobile anti-émeute (ESMAD) de la police colombienne qui a fait usage de balle en caoutchouc et de grenades lacrymogènes. Au moins sept personnes auraient été blessées. Les incidents ont eu lieu lors des manifestations de protestations des indigènes après que Juan Bautista, coordinateur de l’Association de la Garde indigène des Conseils du Nord de Cauca (ACIN), ait été arrêté pour ses liens présumés avec les FARC.

En novembre dernier, le tribunal d’application des peines de Paris a décidé de libérer le prisonnier libanais incarcérés depuis plus de 28 ans. Le parquet avait immédiatement fait appel, et c’est ce jeudi 10 janvier qu’un tribunal décidera finalement de l’éventuelle libération de Georges Ibrahim Abdallah. Cela fait plus de dix ans que le Secours Rouge fait campagne pour la libération de ce communiste dont les convictions politiques et l’engagement solidaire aux côtés des peuples en lutte sont intacts.

Rassemblement ce mardi 8 janvier, de 17h à 18h devant la résidence de l’ambassadeur de France, 41 bd du Régent, métro Art-Loi.