La ville de Dakhla dans les territoires occupés du Sahara Occidental, se trouve depuis lundi, sous un état de siège sans précédent après l’annonce de la mort de Hassanna El Ouali, prisonnier politique, militant des droits de l’homme et membre de l’Association sahraouie contre la torture. Hassanna El Ouazli souffrait d’un état critique de santé dans sa cellule avant d’être tardivement transféré dans un hôpital où il n’a pas eu le traitement médical approprié. Sa famille refuse de récupérer sa dépouille et elle exige une autopsie et l’ouverture d’une enquête indépendante.

Rassemblement demain vendredi 3 octobre à 17h prés de l’ambassade du Maroc, à l’angle des rues Benjamin Franklin et Le Tasse, Paris 16ème (Métro Trocadéro)

Pour dénoncer la responsabilité du pouvoir marocain dans la mort du militant sahraoui ; pour demander la mise en place d’une commission d’enquête indépendante et impartiale sur les circonstances de ce décès ; pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques marocains et sahraouis et l’arrêt de la répression dans les territoires sahraouis occupés ; pour demander au gouvernement français de ne plus soutenir le pouvoir marocain qui continue de bafouer en toute impunité le droit international.

La mobilisation ne faiblit pas dans le Tarn, où des opposants à la construction du barrage de Sivens occupent le terrain depuis plusieurs semaines. Lundi 29 septembre, de nouveaux heurts ont opposé des militants aux forces de l’ordre. Les gendarmes ont fait usage de gaz lacrymogènes et de flash-ball pour déloger 150 opposants. Plusieurs personnes ont été blessées, dont une par des éclats de verre au visage. Une personne a été brièvement interpellée. Les gendarmes affirment avoir essuie des jets de boulons, d’acide et de cocktails Molotov.

Les opposants veulent empêcher l’accès au site aux engins de chantier destinés à « décaper » le sol, c’est-à-dire l’enlèvement des souches et la mise à nu du terrain. Selon les écologistes, le décapage condamnerait définitivement la zone humide qui abritait de nombreuses espèces protégées et qui a déjà été déboisée pour faire place au barrage.

France: Nouveaux affrontements au Testet

Onze facteurs de l’Aisne font actuellement l’objet de procédure disciplinaire de la part de la Poste. Ils ont participé le 19 mai dernier à une grève contre la réorganisation de la distribution. On les accuse d’avoir bloqué le dépôt de Laon, d’avoir ainsi « empêché 180 agents non-grévistes de partir en distribution ». Depuis, sept grévistes sont passés devant le conseil de discipline, où ils ont été sanctionnés de sept jours de mise à pied. Vendredi, la même commission se penchera sur un huitième cas. Deux autres sont prévus le 15 octobre, celui du secrétaire général de l’Aisne, Laurent Roy, ayant été reporté.

France: Postiers grévistes mis à pied

Aujourd’hui, mardi 30, le tribunal d’application des peines est venu à la prison de Lannemezan, où est enfermé Georges Abdallah, afin de statuer sur sa nouvelle demande de libération. La prochaine étape de ce nouveau marathon judiciaire sera le 5 novembre avec le rendu de cette audience. Des délégations des comités de soutien de Paris, Pau, Bordeaux, Tarbes… étaient présentes devant la prison à l’appel du collectif anti-impérialiste Coup Pour Coup 31. Cela représentait plus d’une soixantaine de personnes.

Prochains rendez-vous de la solidarité:

A Toulouse, où se tiendra un meeting le vendredi 24 octobre.

A Bruxelles, où se tiendra un rassemblement le même vendredi 24 octobre.

A Lannemezan, où aura lieu une manifestation le samedi 25 octobre.

France: Georges Adballah devant le tribunal d’application des peines

Une trentaine de personnes se sont rassemblées de 17H30 à 18H30 sur la grand place de Lille pour revendiquer la libération de Georges Abdallah. Les banderoles ont été placée à l’entrée du Théâtre du Nord tandis que des tracts étaient distribués sur la place.

France: Rassemblement à Lille pour Georges Adballah

Le 11 août dernier, la Cantine des Pyrénées a été expulsée du bâtiment qu’elle occupait depuis décembre 2012, rue des Pyrénées dans le 20e arrondissement à Paris. Depuis un an et demi, ce collectif a mis en place un espace de solidarité de classe.

Parmi les actions initiées par la cantine : La création d’un collectif de Mal-Logés, l’organisation de cours de français et un ciné-club hebdomadaire gratuit. La Cantine se mobilisait au quotidien pour dénoncer des actes qu’elle estimait inacceptables (affiches pour rendre hommage à une voisine assassinée, victime d’un crime sexiste…). La Cantine a aussi été mise à la disposition d’un collectif de soutien à d’anciens militants politiques allemands des années 70, extradés en 2011. Les ouvriers de PSA en grève contre leur licenciement y ont collecté de l’argent pour leur lutte.

Paris: Rassemblement à la « Cantine des Pyrénées »

Le 24 octobre 2014, Georges Ibrahim Abdallah entrera dans sa 31e année de détention en France ! Le tribunal d’application des peines de Paris tiendra audience le 30 septembre au centre pénitentiaire de Lannemezan, afin de statuer sur la nouvelle demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah.

Un rassemblement de solidarité se tiendra sur la Grand Place de Lille ce lundi 29 septembre à 17h30. Le Secours Rouge organise un covoiturage à partir de Bruxelles (départ 15H00, retour 20H00 au plus tard). Si vous êtes intéressé, envoyez nous un mail srapapc@gmail.com

Le lendemain, mardi 30 septembre, un autre rassemblement se tiendra au pied des terrils jumeaux à Loos-en-Gohelle, et devant le prison de Lannemezan.

France: Rassemblement pour Georges Abdallah à Lille demain lundi

La grève à la compagnie laitière Cilam, qui avait conduit au blocage du site de production par les grévistes n’a pas été du goût de l’entreprise qui réclame 34 000 euros à 24 grévistes, qui sont poursuivis au tribunal de Saint-Pierre. L’entreprise fait des millions d’euros de bénéfice et ses salariés gagnent le smic. Les grévistes incriminés doivent attendre le délibéré dans 15 jours savoir s’ils seront condamnés ou acquittés

200 travailleurs de Seita (Tabac) ont manifesté ce lundi 22 septembre à Paris pour défendre leurs emplois. Si des représentants ont finalement été reçus par le bureau du PS, la police leur a interdit de manifester et les a suivis durant tout leur trajet. Sur une vidéo tournée sur place, on voit les CRS empoigner plusieurs manifestants faisant un sit-in.

La CNIL a procédé à près de 300 contrôles de dispositifs de vidéosurveillance. Ces contrôles peuvent être inopinés mais également sur dénonciation à la CNIL. En contrôlant la société Providis Logistique, la CNIL a constaté que les salariés n’étaient pas informés de la mise en place du dispositif de vidéosurveillance ; que certaines caméras filment en permanence des salariés ; que certaines caméras filment des lieux de pauses et les vestiaires ; et que l’accès aux données de vidéosurveillance n’était pas assez sécurisé. Autant d’infraction à la loi qui ont valu à Providis une amende de 5000 euros.

Pour rappel, au-delà de la loi Informatique et libertés, le Code du travail prévoit que « Nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir ni proportionnées au but recherché. » Le patron doit donc disposer les caméras de surveillance au regard du principe de proportionnalité.

France: Sur la vidéosurveillance patronale