Jeudi matin, une cinquantaine de chômeurs, précaires, intermittents et intérimaires avaient occupé le chantier de l’hôtel de luxe en rénovation, et s’introduisant dans le bâtiment, puis escaladant les échafaudages. Les manifestants réclamaient l’annulation de la charte Valls et revendiquaient le droit à la protection sociale. ils voulaient maintenir leur position jusqu’à 17 heures, heure de la conférence de presse de François Hollande.

La police est arrivée à 7h30 et a bloqué le site. Les manifestants se sont réfugiés dans la seule zone à laquelle les forces de l’ordre n’ont pas accès: les échafaudages. Lors de l’évacuation des occupants, un intermittent du spectacle, il a été arrêté lors de l’évacuation du chantier par les participants à 18H30, sous des motifs fallacieux. Transféré au commissariat du 6ème puis déféré au dépôt, il passe en comparution immédiate devant le tribunal ce samedi, au Palais de Justice de Paris.

France: Une inculpation après l’occupation du Lutetia

Une cinquantaine de policiers de Rennes et de Saint-Malo (section d’intervention et Bac) ont participé à une formation au combat urbain dans l’enceinte du fort Saint-Père, à Saint-Malo. L’accent était mis sur l’emploi des armes « non létales »: grenades anti-encerclement et lacrymogène, Cougars lance-grenades ou de lances-balles de 40 mm.


Les policiers d'Ille-et-Vilaine s'entrainent à… par OuestFranceFR

D’après les syndicats, les grévistes de juin dernier seraient régulièrement sanctionnés alors que les cheminots non-grévistes, eux, recevraient des primes. Dans la région Auvergne-Nivernais, 180 cheminots seraient concernés. L’un d’entre eux est convoqué ce jeudi après-midi à Clermont, devant le conseil de discipline.

La CGT appelle du coup à un rassemblement de soutien, à 13h45, devant la Gare de Clermont-Ferrand. Une nouvelle mobilisation est prévue le 25 septembre à Nevers.

Un meeting est organisé demain vendredi à la Bourse du travail de Saint-Denis pour dénoncer la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine sous toutes ses formes:

– Criminalisation de l’appel au boycott : le maintien en vigueur des circulaires dites Alliot Marie/Mercier qui incite les procureurs à poursuivre les militants qui appellent au boycott de produits israéliens.

– Interdiction de manifester : le gouvernement Valls a interdit deux manifestations à Paris les 19 et 26 juillet.

– Poursuites judiciaires envers des militantes et militants lors de ces manifestations

à partir de 19H00, Bourse du travail de Saint Denis
9/11 rue Génin – métro Porte de Paris – ligne 13

Un pourvoi d’Ilich Ramirez Sanchez, alias Carlos, a été rejeté mercredi, rendant définitive sa dernière condamnation à la prison à vie pour 4 attentats commis il y a une trentaine d’années en France. Cette peine, assortie d’une période de sûreté de 18 ans, a été prononcée en appel le 26 juin 2013 par la cour d’assises spéciale de Paris. Il avait déjà été condamné en 1997 à la réclusion criminelle à perpétuité. Agé de 64 ans, Carlos est incarcéré en France depuis son arrestation au Soudan par la police française en août 1994.

EDIT: Les faits qui ont valu à Carlos son arrestation et ses premières condamnations datent de l’époque où il appartenait encore à la gauche révolutionnaire, ce qui explique ce « suivi » sur notre fil d’actualité. Il est clair que le Secours rouge se démarque radicalement des positions adoptées par Carlos depuis la fin des années ’80. Notre anti-impérialisme n’implique aucune concession aux forces réactionnaires, islamistes et/ou antisémites.

Hier matin, un cortège de plusieurs centaines d’élèves est parti du lycée Louis-Armand de Poitiers, pour rallier le lycée Auguste-Perret. Ils protestaient contre la mutualisation des deux réfectoires. Suite à des incidents (caillassages de policiers…) dix jeunes ont été interpellés. Lors du déjeuner, pas moins de 1.300 élèves doivent faire la queue pour espérer manger. Bien souvent, ils attendent 45 minutes, soit la quasi totalité de leur pause du midi.

France: 10 arrestations à une manifestation lycéenne

La direction d’Air France va déposer plainte ce mercredi à la suite de l’ouverture d’un compte sur Facebook recensant les pilotes non grévistes de la compagnie française. La plainte sera déposée auprès du Tribunal de grande instance de Bobigny pour « entrave à la liberté du travail, détournement de fichiers et abus de confiance », a indiqué le porte-parole de la compagnie, précisant avoir saisi Facebook et la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) dès mardi. Selon lui, Facebook a demandé mardi après-midi la clôture de ce « faux profil » baptisé « Anti-jaunes Patrick ».

Les pilotes d’Air France ont entamé lundi une grève pour s’opposer notamment au développement de la filiale à bas coûts Transavia. Depuis lundi, la grève est massivement suivie, par 75% des pilotes.

France: Air France dépose plainte contre un FB anti-jaune

Les députés français ont approuvé hier mardi l’interdiction administrative de sortie du territoire d’un ressortissant français « dès lors qu’il existe des raisons sérieuses de croire qu’il projette des déplacements à l’étranger ayant pour objet la participation à des activités terroristes, des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité ou sur un théâtre d’opérations de groupements terroristes et dans des conditions susceptibles de le conduire à porter atteinte à la sécurité publique lors de son retour sur le territoire français ».

D’une durée de six mois, renouvelable jusqu’à deux ans, cette interdiction conduira au retrait immédiat du passeport et de la carte d’identité de la personne concernée qui recevra un récépissé valant justification de son identité. Les personnes faisant l’objet de cette interdiction seront signalées dans le Système d’information Schengen utilisé par les pays de l’espace européen sans frontière. Les compagnies de transport auront interdiction de prendre ces personnes dès lors qu’elles auront été alertées par les autorités de leur présence dans leur système de réservation. La violation de cette interdiction, punie de trois ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende, constituera un motif pour arrêter à leur retour.

Le projet de loi, qui cible également l’apologie du terrorisme sur internet, devrait être voté en procédure d’urgence (une seule lecture) à l’issue des débats aujourd’hui mercredi.

Militant et délégué syndical dans le groupe SNI (Société Nationale Immobilière) dont il était salarié depuis 20 ans, Marc Boucoiran a fait l’objet d’un licenciement contre l’avis de l’inspection du travail en 2012. Le patron de la SNI a engagé cette procédure suite à un mouvement social contre le plan social ADOMA. Un mouvement de solidarité a permis d’obtenir le retrait de l’autorisation de licenciement en vue de sa réintégration, mais tout a été mis en œuvre pour empêcher le retour du syndicaliste dans l’entreprise.

Jugés et condamnés pour appartenance à ETA, Ekaitz, Asier et Zuhaitz, trois militants basques devraient être incarcérés dans un centre de détention définitif proche du pays basque et non à la maison d’arrêt de Marseille, éloignés de leurs familles, à des centaines de kilomètres de leur domicile. À la Maison d’Arrêt de Marseille les droits des prisonniers sont bafoués quotidiennement: l’alimentation, le traitement par les fonctionnaires, les dimensions de la cour qui empêchent la réalisation d’exercices physiques et mille autres ennuis. Ils ont décidé d’entrer dans une lutte en n’acceptant pas de regagner leurs cellules, ce qui leur vaut d’aller au cachot. L’épreuve de force dure depuis 6 semaines.

France: Trois prisonniers basques au cachot depuis 6 semaines