Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais, est un résistant qui a combattu l’invasion israélienne du Liban en 1982 comme membre du FPLP. Arrêté à Lyon en 1984, a été condamné à la réclusion à perpétuité pour des actions menées par les FARL contre des diplomates US et israéliens. Il entrera le 24 octobre 2011 dans sa 28ème année de détention. Il a terminé sa peine de sûreté depuis 1999. Son maintien en captivité est un choix politique de l’État français. A ce sujet, la DST a déclaré en 2007 : “Personnalité emblématique de la lutte anti-sioniste, la libération de Georges Abdallah constituerait sans nul doute, au Liban, un évènement. Il sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays, mais aussi par différentes mouvances engagées dans la lutte révolutionnair e”.

Notre Secours rouge appelle ce vendredi 21 à une participation au rassemblement hebdomadaire pro-palestien de Bruxelles (sur les marches de la Bourse, de 16H00 à 18H00) pour appeler à la libération de Georges Abdallah. Des rassemblements pour la libération de Georges Abdallah auront lieu à Toulouse (samedi 22 – 14h30 – Place Arnaud Bernard, Métro Compans Cafarelli) et à Clermont-Ferrand (lundi 24).

France/Belgique: Rassemblements pour G. I. Abdallah

Le prochain G20 est programmé à Cannes les 3 et 4 novembre. Hier, les autorités ont dévoilé le dispositif de sécurité qui entourera le sommet, mais également la venue de tous les opposants altermondialistes et autres manifestants. Avec l’accord des autorités européennes, des contrôles ont été rétablis aux frontières. Des patrouilles mixtes franco-italiennes vont circuler de part et d’autre de la frontière pour refouler les ‘éléments indésirables’. Les membres des forces de l’ordre et de sécurité seront mobilisées dès la fin du mois à Cannes, mais aussi autour de la ville, à Nice et dans l’est du département. Le préfet a annoncé que la FIPN (Force d’Intervention de la Police Nationale), le GIGN, la cellule nationale nucléaire radiologique, biologique et chimique de la gendarmerie, ainsi que les trois armées et les unités militaires de la sécurité civile avaient été réquisitionnés. Au total, pas moins de 12.000 hommes seront à pied d’oeuvre à partir de la semaine prochaine. Enfin, outre le périmètre de sécurité entourant la ville, l’aéroport de Cannes-Mandelieu sera fermé du 1 au 5 novembre et des interdictions de navigation et d’activités nautiques seront prononcées.

Cela fait plus de trois semaines que la population de l’île française de Mayotte luttent contre la vie chère. De multiples manifestations se déroulent quotidiennement et les autorités de l’île ont fait appels à des renforts en provenance de La Réunion et de France métropolitaine afin qu’ils puissent contenir les manifestants de plus en plus nombreux, entraînant des affrontements de plus en plus récurrents. Aujourd’hui, plus de 200 personnes qui avaient dressé un barrage dans le centre-ville de Mamoudzou (chef lieu de l’île) ont fait face aux forces de l’ordre. Un manifestant a été tué après avoir été touché par un tir de grenade lacrymogène alors qu’elles dispersaient violemment le rassemblement.

Le procès du géant de l’énergie français EDF, poursuivi pour avoir espionné Greenpeace courant 2006, s’ouvre ce lundi devant le tribunal correctionnel de Nanterre. Sur le banc des prévenus: un géant énergétique et deux anciens responsables de sa sécurité, un vainqueur déchu du Tour de France 2006 et son entraîneur ainsi qu’un ex-militaire et un ancien de la DGSE (service de renseignements français) reconverti dans une société d’intelligence économique.

Cette complexe affaire d’espionnage a débuté en 2006 par une plainte du Laboratoire national du dépistage du dopage, dénonçant des intrusions dans son système informatique. Très vite, les enquêteurs identifient le pirate. Dans son ordinateur, une véritable mine de documents révélant l’espionnage de Greenpeace par EDF, du LNDD et d’un avocat chargé de la défense des petits actionnaires de Vivendi. Au terme de quatre ans d’instruction, le juge avait estimé qu’EDF a bien mandaté l’officine du pirate pour s’introduire en 2006 dans l’ordinateur de l’ex-directeur des campagnes de Greenpeace.

Depuis une semaine, les salariés des sociétés de bus STAP et des Transports palois Réunis sont en grève. Ils avaient organisé des piquets de grève qui ont empêché la circulation des bus dans l’agglomération. Ils convoqués mercredi devant le juge des référés du tribunal de Pau par les directions des deux entreprises qui demandaient la levée des blocus « pour assurer le service minimum prévu par la loi ». Le juge des référés a décidé que les grévistes devaient libérer les entrées des dépôts de bus de « tout blocage ou de tout piquet de grève », sous astreinte de 5000 euros par jour. Dans son ordonnance, le juge envisage le cas échéant l’utilisation de la force publique pour procéder à l’expulsion d’un éventuel blocage.

France: La justice contre les grévistes de la STAP

Mercredi matin avait lieu au tribunal de grande instance de Paris l’audience en référé du recours déposé par le ministère de l’intérieur contre le site Copwatch Nord-Paris IDF, accusé de porter atteinte à l’honneur et à la sécurité des fonctionnaires de police. Le ministre Claude Guéant a cité à comparaître les principaux FAI (Free, Orange, SFR, Bouygues Télécom, Numericable, et Darty) pour qu’il leur soit ordonné de bloquer l’accès au site, ou plus exactement à une liste de pages strictement limitée.

Le juge des référés a décidé ce vendredi de prononcer le blocage de l’ensemble de CopWatch, et pas seulement des URL citées par le ministère. Il a ainsi entendu les arguments des FAI qui expliquaient ne pas pouvoir faire de filtrage sélectif, mais prononcé dès lors une mesure plus sévère que nécessaire. Les opérateurs, qui seront indemnisés par le ministère, devront très probablement bloquer par DNS ou par adresse IP. Reste que depuis la citation à comparaître, les copies dupliquées de CopyWatch se sont multipliées, et qu’il sera impossible de les bloquer à leur tour. L’effet Streisand a joué à plein.

France: La justice décide de bloquer CopWatch

Les sept personnes interpellées mardi à Bordeaux lors d’une opération menée dans les milieux kurdes proches du PKK seront déférées ce samedi devant un juge antiterroriste à Paris. Les services de police avaient perquisitionné mardi 11 les locaux de l’association franco-kurde à Bordeaux ainsi que quatre maisons dont les occupants appartiendraient au PKK. La police accuse les sept personnes âgées de 20 à 50 ans placées en garde à vue d’avoir prélevé l’impôt levé par le PKK. En février 2008 trois membres présumés du PKK avaient déjà été arrêtés à Bordeaux.

C’est le deuxième jour que la direction de la Fonderie du Poitou Aluminium (FDPA), à Ingrandes (Vienne), affrète un car pour amener les non-grévistes sur leur lieu de travail, après les avoir fait pointer à l’extérieur du site auprès d’un huissier. Le car a pénétré dans la cour de l’usine à 9h19 ce jeudi, sous les huées et les sifflements de quelque 250 grévistes, postés à l’entrée. Il n’y avait qu’une vingtaine de personnes dans le car, des cadres, des techniciens et des ouvriers qui ne sont plus grévistes parce qu’ils n’en ont pas les moyens. La grève est entrée, lundi 10 octobre, dans sa sixième semaine, contre le « plan de compétitivité » qui prévoit, notamment une baisse de près de 25 % des salaires. FDPA, dont 85 % des commandes proviennent de Renault, fabrique des culasses pour les moteurs de voitures.

France: Les jaunes de FDPA entrent sous la couverture des huissiers

Suite à l’accord signé le 7 octobre dernier entre la France et la Turquie qui prévoit ‘l’engagement des deux pays dans une coopération opérationnelle de lutte contre le terrorisme’, la police française a perquisitionné ce mardi les locaux de l’association franco-kurde et plusieurs habitations à Bordeaux. Halit Secen, le président de l’association kurde, ainsi qu’au moins trois autres personnes, ont été arrêtées. Selon des témoins, l’une d’entre elle aurait été battue par la police avant d’être emmenée. Depuis le début de l’année, au moins 46 kurdes ont été arrêtés en France pour des motifs politiques.

Dans le cadre de la journée d’action internationale de solidarité avec les prisonniers politiques républicains et les prisonniers de guerre irlandais, des slogans ont été peints, une banderole accrochée et des tracts diffés samedi à Paris, revendiquant notamment le statut politique pour les prisonniers républicains irlandais et la libération de Martin Corey et Marian Price, qui étaient des militants républicains dans les années 1970 et qui furent libérés de prison, sont de nouveau emprisonnés par l’Etat britannique.
Dans des conditions très difficiles, les prisonniers de guerre de la prison de Maghaberry luttent pour obtenir à nouveau un statut politique, qui avait été gagné par leurs prédécesseurs en 1981, mais qui fut abrogé par leurs anciens camarades dans le cadre des accords de paix de 1998.
D’autres initiatives ont eu lieu en Irlande, en Allemagne et en Italie.

Pour plus d’information…

Irlande/France: Journée d’action pour les prisonniers politiques