Une opération anti-maoïste est en cours dans la région de la Vallée des Rivières Apurímac et Ene. Dans le cadre de cette opération, unité d’élite composée de 130 commandos de la Police et de l’Armée a été déployée dans les secteurs de Llochegua, de Sivia et de Picharia dans le but de capturer la direction régionale du PCP-SL.

Pérou: Opération de contre-guérilla

Un violent affrontement s’est déclenché cette nuit vers 2h30 entre les forces de sécurité et des militants du PKK dans la province de Tunceli (est du pays) et se poursuivait toujours en matinée. Un officier et deux soldats sont décédés au cours de la fusillade. En raison de lourdes pluies et d’un brouillard intense, les hélicoptères de l’armée ne sont pas parvenus à atteindre la zone de combat, mais des troupes terrestres ont été envoyées en renfort. Par ailleurs, hier soir, deux officiers de police ont été blessés dans une attaque de guérilleros dans la province de Sirnak.

Soldats de l’armée turque

Soldats de l'armée turque

Un commandant de la NPA a été arrêté dans le village Diagaton (Surigao del Sur) lors d’une opération conjointe police-armée, avant-hier. Il s’agit d’Hermès Domandan, connu sous le nom de guerre de Teddy Bagger, qui exerce des responsabilités politiques et financières dans le Front 19B du Comité Régional Mindanao du Nord-Est du NPA. Il était recherché et avait été condamné par contumace. Par ailleurs, trois combattant de la NPA ont attaqué à la grenade le commissariat de police de Can-avid (Eastern Samar).

Ce midi, les guérilleros maoïstes ont remis le collector (fonctionnaire du service administratif du district) Alex Paul Menon qu’ils retenaient depuis douze jours aux deux médiateurs choisis par eux dans un lieu tenu secret d’une zone forestière à 500 kilomètres de Raipur (Chhattisgarh). Plus tôt dans la semaine, les deux médiateurs avaient signé un accord selon lequel le gouvernement d’état acceptait de mettre en place un comité, dirigé par un des deux médiateurs, dont la mission sera d’examiner les affaires des prisonniers dépérissant dans les prisons du Chattisgarh, en ce y compris ceux exigés par les maoïstes. Cet accord ne prévoir la libération effective d’aucun prisonnier, contrairement aux premières exigences émises par les guérilleros. Initialement, ceux-ci avaient exigé la libération de 17 de leurs cadres, l’arrêt immédiat de l’Opération Green Hunt et le retrait des forces de sécurité du Bastar.

La NPA a réalisé une attaque le premier mai contre un détachement militaire. Selon les maoïstes, deux soldats ont été tués et sept autres blessés, mais l’armée ne reconnait qu’un blessé. La guérilla avait fait exploser un IED au passage d’un véhicule du 8e Bataillon d’Infanterie à Purok 7, (Barangay Songco), avant de longuement mitrailler le véhicule.

L’armée colombienne a suspendu hier ses opérations dans le sud du pays afin d’inciter les FARC à relâcher le journaliste français Roméo Langlois, dont elles ont revendiqué la capture, cinq jours après sa disparition. Les avions militaires ont interrompu les vols au-dessus du département de Caqueta, à la lisière de la forêt amazonienne, où le journaliste a disparu samedi alors qu’il tournait un reportage au côté d’une unité militaire, prise à partie par le Front des FARC, une unité régionale composée de près de 300 combattants et bénéficiant du soutien actif de quelque 2.000 personnes dans le département de Caqueta.

Mohit Yadav, un commandant sub-zonal maoïste, a été arrêté hier dans le village de Matauli (district de Palamu, Etat de Bihar). Yadav avait déjà purgé deux années de prison. Il avait rejoint la guérilla en 2011 et était activement recherché.

D’autre part, des forces conjointes du Special Operation Group (SOG) et de la CRPF se sont emparées d’un camp de la guérilla maoïste dans le district de Ganjam (Etat de l’Orissa). ils y ont saisi des explosifs et du matériel pour fabriquer des IED (câbles, etc.), des uniformes et des gilets pare-balles, des publications maoïstes, des stocks de vivres et de médicaments. Les occupants du camp ont pu échapper aux forces de sécurité sous le couvert d’une vive fusillade. Un autre camp a été pris dans les même conditions dans la forêt de Sharmbi. Là aussi un tir nourri a permis aux guérilleros de s’échapper.

Après un cessez-le-feu effectif depuis plus de sept mois, les affrontements entre les forces iraniennes et le PJAK ont repris. Des combats ont eu lieu entre les pasdarans et les combattants kurdes (photo) à Nodshe, dans la région de Kirmanshah au Kurdistan iranien. Les brigades Ansar Al Rassoul se sont engagées dans les combats avec les militants kurdes. Au moins quatre soldats ont été tués et quatre autres blessés.

Ces affrontements interviennent après la visite du premier ministre turc fin mars à Téhéran. Aucun affrontement majeur ou bombardement n’avait été signalé depuis plus de sept mois entre l’Iran et le PJAK. Le 15 avril dernier, l’organisation avait menacé l’Iran de rompre le cessez-le-feu, en cas d’exécution de Habibolla Gulperipour, un prisonnier politique kurde. Arrêté en octobre 2009, Habibollah Gulperipour a été condamné à mort par un tribunal de Mahabad pour appartenance au PJAK et « mohareb » (inimitié à l’égard de Dieu), en avril 2010. Après l’approbation de la Cour Suprême iranienne en janvier 2011, Gulperipur a été envoyé à la prison d’Orumieh. Il a mené des grèves de la faim pour protester contre la peine de mort et les conditions d’incarcération.

En février 2012, le prisonnier kurde a été emmené dans un centre de détention de la prison de Simnan, régi par le sinistre ministère des renseignements Iranien. Les agents de ce ministère aurait prévenu le prisonnier à plusieurs reprises de l’exécution prochaine de la peine capitale. Dix-huit prisonniers politiques kurdes sont aujourd’hui sous la menace de l’exécution à tout moment.

Iran/Kurdistan: Reprise des combats et menace d’exécution pour les prisonniers

Un sous-officier, trois soldats et un civil ont été tués dans une nouvelle embuscade de la guérilla maoïste dimanche dans la ville Labo, Camarines Norte. Une vingtaine de combattants de la NPA ont soudainement ouvert le feu sur un détachement composé de soldats et de paramilitaires. Les guérilleros se sont emparés de sept armes automatiques.