Un commando maoïste a abattu lundi, dans le hameau de Caimito, (au nord-est de la ville d’Aucayacu) Juan Charles Romero Rojas. Le commando a laissé un document expliquant que Juan Charles Romero Rojas était un délinquant qui se faisait passer pour un membre du PCP-SL pour informer la police et pour racketter les habitants.

Alors qu’ils effectuaient une patrouille dans le district de Lohardaga (Jharkhand), des policiers ont été la cible d’une attaque à l’explosif mise en place par les guérilleros maoïstes. Deux policiers ont été tués et deux autres blessés dans l’explosion. Peu après, une fusillade s’est déclenchée entre les guérilleros et les forces de sécurité dans la zone même de l’attaque. Dans le même temps, dans le district de Bokaro, également dans le Jharkhand, des membres de la CRPF et des guérilleros ont échangé des coups de feu. Le bilan de cette fusillade n’a pas encore été communiqué.

Par ailleurs, hier, à la frontière entre deux district du Bihar, les maoïstes ont fait explosé un IED au passage d’une jeep de la police, blessant les trois personnes qui se trouvaient à bord, dont un responsable de commissariat.

Ce dimanche, des soldats de l’anti-naxalite Special Operation Group et des policiers ont pris d’assaut un camp de guérilleros dans les forêts du district de Malkangiri (Orissa). Les maoïstes ont répliqué à l’attaque, ce qui a déclenché une violente fusillade au cours de laquelle une jeune femme a été tuée. Selon les autorités, celle-ci portait un uniforme maoïste et serait originaire de l’Andhra Pradesh. Elles ont également affirmé que plusieurs guérilleros auraient été blessés, mais qu’ils ont pu se retirer dans la jungle sans qu’aucun d’entre eux ne soit capturé. Dans l’opération de ratissage qui a suivi la fusillade, les forces de sécurité ont saisi trois fusils, des IED, des grenades ainsi que des munitions.

Dans la nuit de lundi à mardi un sous-officier et un soldat ont été capturés par l’escadron 36 des FARC. Les deux hommes circulaient sur une route reliant les villes de Toledo et Valle dans le département d’Antioquia (nord-ouest). Les FARC détiennent encore au moins 19 militaires et policiers qu’elles souhaitent échanger contre quelque 500 de leurs combattants emprisonnés.

La police antiterroriste péruvienne vient d’arrêter, après une longue enquête, William Casafranca, alias « camarade Wallos ». L’arrestation s’est faite dans la ville de Huamanga. William Casafrancva est le frère d’Alejandro Borda Casafranca, le « camarade Alipio », qui est le commandant en second de la guérilla du PCP-SL dans la région de la Vallée des rivières Apurímac et Ene (VRAE).

La police péruvienne accuse le « camarade Wallis » d’avoir joué un rôle important dans plusieurs opérations de grandes envergure de la guérilla maoïste dans la région VRAE, comme l’attaque meurtrière réalisée en août 2009 contre la base policière de San José de Secce et les attaques de harcèlement contre la base des commandos de contreguérilla de Corazón Pata.

Pérou: Cadre de la guérilla maoïste arrêté

M. Sriprakash Jaiswal le ministre de l’industrie charbonnière de l’Inde a dit que « la production de charbon a été touchée par le problème maoïste de l’état. L’ordre public dans Jharkhand n’est pas satisfaisant et le gouvernement de l’état devrait faire le nécessaire pour l’améliorer. » Il a souligné le besoin d’augmenter la production de charbon considérant la forte demande pour le charbon dans le marché mondial après l’accident nucléaire au Japon. Selon le ministère, Jharkhand a des réserves prouvées de 39.480.000 tonnes et des réserves estimées de 37.232.000 tonnes, soit au total 76.712.000 tonnes.

La police de l’Etat du Jharkhand et la CRPF ont annoncé hier une stratégie commune pour leurs opérations contre la guérilla maoïste dans les régions riches en minerais du Jharkhand. Les opérations seraient menées dans les districts de Dhanbad, Bokaro, Giridih, Chatra, Hazaribagh, Koderma et Ramgarh. La guérilla maoïste appuie les tribaux qui s’opposent à l’ouverture d’exploitation minière sur leurs territoires, taxent les mines en exploitation, appuient ou provoquent des grèves des travailleurs des mines.

Dandapani Mohanty, un des trois médiateurs qui ont négocié l’accord entre le gouvernement de l’Orissa et la guérilla maoïste après l’enlèvement de fonctionnaires par cette dernière, vient de dénoncer publiquement les autorités indiennes de violer cet accord.

En échange de la libération des fonctionnaires (qui ont effectivement été relachés par la guérilla), le gouvernement avait promis qu’il n’y aurait pas d’opérations de ratissage tant qu’il n’y aurait pas d’attaque de la guérilla. Or, les forces de sécurité ont repris ces opérations de ratissage alors que la guérilla avait respecté la suspension d’armes. De la même manière, Mohanty rappelle que l’accord prévoyait la libération de 627 tribaux emprisonnés pour « sympathie » maoïste. Non seulement il n’y a pas eu de libération, mais de nouvelles arrestations ont eu lieu.

L’armée colombienne a tué hier sept membres présumés de la guérilla des FARC lors de combats dans le sud du pays. Les affrontements sont intervenus alors que des soldats inspectaient le lieu-dit de San Antonio de Getucha (département de Caqueta, sud) en pleine jungle. Les militaires ont saisi des fusils, des munitions, et des moyens de communications.
Par ailleurs, l’armée colombienne a interpellé un membre présumé des FARC, Victor Ramon Vargas Salazar (photo), recherché en Espagne pour ses liens présumés avec l’ETA. Il faisait l’objet d’un avis de recherche d’Interpol, et a été arrêté dans la ville de Caucasia (département d’Antioquia, nord-ouest) jeudi soir. Victor Vargas, alias «Chato» et «Juancho», aurait selon la police participé à la coordination d’actions en Espagne visant le président colombien Juan Manuel Santos et les ex-présidents Alvaro Uribe (2002-2010) et Andrés Pastrana (1998-2002).

Victor Ramon Vargas Salazar

Victor Ramon Vargas Salazar

Les policiers péruviens de la Direction Contre le Terrorisme (DIRCOTE), appuyés par un hélicoptère, se sont emparés d’une base de la guérilla maoïste dans la forêt de Magdalena, (province de Leoncio Prado). Les policiers ont trouvé 1440 tracts, des livres, des uniformes policiers et militaires, et des éléments de préparation d’actions à l’occasion de la prochaine campagne électorale. Les guérilleros ont pu évacuer le camp sans perte malgré les opération de recherches.

contre-guérilla au Pérou

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