L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri a été placé sous le régime de la détention administrative (sans charge ni procès) dans les prisons de l’occupation israélienne pour une durée initiatiale de 6 mois renouvelable depuis le 23 août dernier. En France, de nombreuses initiatives ont lieu pour exiger sa libération. Par exemple, un nouveau rassemblement est organisé à Toulouse jeudi 5 octobre dès 18H au métro Capitole.

Rassemblement pour la libération de Salah Hamouri à Toulouse.

Rassemblement pour la libération de Salah Hamouri à Toulouse.

Les forces d’occupation israéliennes continuent de refuser de remettre le corps du prisonnier palestinien Assad Raed Salhi, mort à 21 ans ce 3 septembre en détention. Salhi est décédé des suites des blessures qui lui avaient été infligées lors de son arrestation il y a un mois, lors d’une violente perquisition menée par les forces d’occupation avant l’aube au camp de réfugiés de Dheisheh. Salhi était un militant actif du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP), il a pris 5 balles dans l’abdomen et a été laissé à l’agonie durant 1h30 avant d’être emmené. Il n’était pas armé. Il a ensuite été détenu à l’hôpital Hadassah avec une lourde garde armée et avec interdiction de visites familiales alors même qu’il était dans le coma et nécessitait une assistance respiratoire pour survivre. A ce moment, sa détention a été prolongée plusieurs fois par le tribunal militaire d’Ofer en même temps que celle d’Abdel-Aziz Arafa, un autre jeune homme arrêté et blessé par balle (au pied et à la jambe) lors de la même descente, ce dernier a comparu au tribunal dans un lit d’hôpital.

A l’annonce de la mort de Salhi, de grandes manifestations spontanées ont éclaté dans le camp de Dheisheh afin d’honorer le prisonnier et de soutenir sa famille. Un grand chapiteau de deuil a été planté à l’extérieur de la maison familiale par de jeunes camarades de Salhi. Plutôt que de rendre le corps à la famille, les autorités israéliennes l’ont transféré à l’hôpital de Rishon Lezion. L’état israélien retient régulièrement les corps des martyrs et impose des conditions particulières afin d’empêcher les manifestations et le deuil lors des funérailles.

Assad Raed Salhi

Assad Raed Salhi

Khalida Jarrar, parlementaire palestinienne du FPLP a été (encore une fois) arrêtée lors d’une perquisition le 2 juillet dernier. Elle vient de recevoir un ordre de détention administrative de 6 mois. Une audience confirmera cet ordre le 17 juillet. Khalida Jarrar est une parlementaire de gauche, féministe et très active sur la question des prisonniers, ce n’est pas la première fois qu’elle est emprisonnée et persécutée par Israël. Cette détention administrative permet à l’administration militaire d’emprisonner Khalida Jarrar sans inculpation ni procès, en violation de toutes les conventions de justice internationales.

Khitam à gauche, Khalida à droite

Khitam à gauche, Khalida à droite

Khalida Jarrar, une militante et parlementaire bien connue du FPLP (notamment pour son travail pour les prisonniers politiques) qui a déjà été arrêtée plusieurs fois par Israel a été arrêtée à nouveau avec une autre militante, Khitam Saafin, dirigeante de l’Union des Comités de Femmes Palestinienne, une organisation de femmes proche du FPLP. Lors de leur audience aujourd’hui, le juge a simplement étendu leur durée de détention de 6 jours pour Khalida et de 3 jours pour Khitam. De nombreuses organisations ont réagi dans le monde à cette arrestations de deux militantes progressistes, palestiniennes et féministes.

Khitam à gauche, Khalida à droite

Malgré la pluie, une centaine de personnes se sont rassemblées à Toulouse ce mercredi 10 mai en soutien aux prisonniers palestiniens en grève de la faim dans les prisons israéliennes. La solidarité avec Georges Abdallah a elle aussi été affirmée et plusieurs pancartes et affiches revendiquaient la libération des prisonniers palestiniens et notamment Ahmad Saadat, secrétaire général du FPLP.

Toulouse : Solidarité avec les prisonniers palestiniens en grève de la faim

Mercredi 19 avril, un premier rassemblement de soutien aux prisonniers palestiniens en grève de la faim a eu lieu à Bruxelles. Organisée à l’appel de la Communauté palestinienne en Belgique et au Luxembourg, l’initiative était appuyée par la Coalition européenne de soutien aux prisonniers palestiniens, Samidoun, ABP-Liège, Plate-forme Charleroi-Palestine. Plus de 1.500 prisonniers politiques palestiniens dans les prisons israéliennes ont commencé une grève de la faim depuis le 17 avril 2017. Les demandes de la Grève pour la Liberté et la Dignité sont des droits humanitaires fondamentaux : ne plus se voir refuser systématiquement les visites familiales, avoir la possibilité de contacter les familles par téléphone, recevoir des soins médicaux, ne pas devoir subir l’isolement ou l’emprisonnement sans charges ou procès sous « la détention administrative ». Des prisonniers des différents factions politiques ont rejoint la grève, demandant instamment une action soutenue pour la victoire des prisonniers. A la prison de Lannemezan, Georges Ibrahim Abdallah, les prisonniers politiques basques ainsi que d’autres prisonniers sont en grève de la faim solidaire du 24 avril au 26 avril.

Manifestation à Bruxelles ce vendredi 28 avril à 17h, au Carrefour de l’Europe (gare centrale).

Rassemblement de soutien aux prisonniers palestiniens

Rassemblement de soutien aux prisonniers palestiniens

Des membres du parti israélien d’extrême-droite « Union Nationale » ont organisé un barbecue devant la prison d’Ofer où de nombreux prisonniers palestiniens sont en grève de la faim depuis lundi. Dans toutes prisons sionistes, plus de 1.500 prisonniers palestiniens participent à cette grève contre l’enfermement. Au même moment, les soldats de Tsahal affrontaient les manifestants palestiniens venus soutenir les prisonniers. Certains soldats ont ensuite rejoint le barbecue dont l’objectif était, selon les organisateurs, de rendre la grève de la faim plus pénible par l’odeur de la viande.

La vidéo publiée par les fascistes eux-mêmes:

Indécent barbecue à Ofer

Indécent barbecue à Ofer

Mohammed Khatib, coordinateur européen du réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun, s’est vu refuser son visa pour les USA. Il était invité à s’exprimer au congrès national de Jewish Voice for Peace, qui se tenait à Chicago du 31 mars au 2 avril. D’autres rencontres autour des luttes de libération noire et palestinienne, des luttes des réfugiés et de la lutte contre le racisme étaient prévues. L’ambassade américaine lui a rétorqué que le motif de sa non-admission était qu’il n’y avait « nulle part où l’expulser ». Mohammed a un statut de réfugié en Belgique, il s’était déjà vu refuser l’accès à la Palestine par les autorités israéliennes, il n’a jamais été aux Etats-Unis auparavant.

Mohammed Khatib (au centre) lors d’une soirée solidaire à Toulouse

Mohammed Khatib (au centre) lors d'une soirée solidaire à Toulouse

La société israélienne General Robotics propose un robot chenillé de 12 kg conçu pour la lutte « antiterroriste » et construit en composites à haute résistance. Il abrite un compartiment monté sur un bras articulé. Il est surmonté d’un rail Picatinny permettant de positionner des capteurs ou encore un lanceur de pepper-spray. Un pistolet Glock 26 de 9 mm peut être installé dans le compartiment mobile en site.

Dogo dispose de huit microcaméras positionnées sur deux bras montés à l’arrière, offrant une couverture à 360°. Deux autres caméras sont placées dans le compartiment mobile. Un micro et un haut-parleur permettent de donner des ordres ou de négocier. Le fonctionnement de l’ensemble est intuitif – il est comparé à « un jeu vidéo »… Il est possible de zoomer à l’envi, mais aussi de procéder au ciblage, par l’activation d’un point laser ou encore en travaillant par pixel. Lors de déplacement dans des escaliers deux tiges en fibres composites se positionnent pour éviter un retournement. Ses batteries lui donnent une autonomie de cinq heures.

Le Dogo dispose d’un système de visée par pointeur laser

Le Dogo dispose d'un système de visée par pointeur laser