De violents affrontements ont eu lieu hier jeudi après-midi au siège de l’Université du district de Macarena, dans l’est de Bogota. Provoquant la fermeture de l’avenue Circunvalar. Ces affrontements ont duré quatre heures, durant lesquelles les manifestants ont fait usage de grenades artisanales. Il ne semble pas y avoir eu de manifestant blessé ou arrêté.

Les affrontements à Bogota

Les affrontements à Bogota

Dès que le Sénat argentin eut rejeté le projet de légalisation de l’avortement par 38 voix contre 31, des manifestants ont jeté des pierres, des cocktails Molotov et d’autres objets sur les barrages policiers protégeant le Congrès. Les incendies, qui avaient pris de l’ampleur, ont été éteints par les arroseuses de la police, mais les affrontements ont continués, la police usant de gaz lacrymogènes. Au moins sept personnes ont été arrêtées.

Les affrontements de Buenos Aires

Les affrontements de Buenos Aires

Dimanche 4 août, se tenait un rassemblement de l’ALT-Right contre le marxisme. Des militants antifascistes bien plus nombreux s’étaient mobilisés. La police de Berkeley (Californie) a alors arrêté 20 militants antifascistes. Elle a ensuite posté sur son compte twitter les noms, photos et villes de résidence d’une grande partie des arrêtés.

Cette manoeuvre facilite grandement l’actions de fascistes qui voudraient mener des attaques contre ces militants. Les agences de polices en Californie collaborent régulièrement avec les groupes de néo-nazis en les protégeant des militants antifascistes qui eux sont arrêtés et poursuivis en justice.

Arrestation à Berkeley (archive)

Arrestation à Berkeley (archive)

Quelques centaines de manifestants d’extrême droite suprémacistes blancs venus de tous les USA se sont rassemblés hier samedi sur le front de mer à Portland, en Oregon, pour une « Marche de la liberté ». Des dizaines d’entre eux étaient venu avec toute sorte de casse-tête et de couteaux. La police avait déclaré ces armes illégales dans les parcs de Portland mais n’avait rien fait pour les confisquer. Pendant des heures, quatre lignes de policiers anti-émeute ont séparé les fascistes de contre-manifestants antifas bien plus nombreux (un gros millier).

Aucun des deux camps n’avait de permis de manifester, mais lorsque les fascistes ont décidé de quitter leur point de rassemblement la police a entrepris de leur ouvrir la voie en tirant des dizaines de stun-grenades sur les antifas. Beaucoup de ces grenades ont explosés au-dessus des manifestants mais d’autre ont été tirées à tir tendus, blessant au moins trois personnes. L’un d’eux n’a eu la vie sauve que grâce à son casque, pourtant perforé par la grenade.

L’antifa blessé à Portland et son casque perforé par la grenade

L'antifa blessé à Portland et son casque perforé par la grenade

Cette semaine (en particulier les vendredi 3 et samedi 4 août), des affrontements entre des manifestants palestiniens et l’armée d’occupation ont eut lieux à Gaza et à Naplouse. Vendredi deux palestiniens ont été tué et 220 ont été blessé à Gaza. Le premier a été tué par un tir de sniper, le second un adolescent de 15 ans a succombé à ses blessures après été touché à l’estomac. Des affrontements ont également eut lieu à Naplouse.

L’armée d’occupation lors des affrontements à Naplouse

L'armée d'occupation lors des affrontements à Naplouse

Le 8 juillet, des manifestations ont éclaté dans la province d’Al-Basra (Bassorah) et se sont étendues par la suite dans des provinces du sud du pays et à Bagdad. Les manifestants dénonçaient principalement le chômage, les services publics médiocres et la corruption gouvernementale généralisée, mais réclamaient aussi l’amélioration de l’accès à l’eau (dessalée), un meilleur accès à l’électricité et d’autres services essentiels. Les forces de sécurité irakiennes ont brutalement réprimé les manifestants avec gaz lacrymogènes et canons à eau et en tirant à balles réelles sur les manifestants, tuant 13 personnes et en blessant 47. Au total, 81 personnes ont été arrêtées.

Le 23 juillet, Jabbar Mohammed Karam al-Bahadli, un avocat travaillant pour la libération des manifestants arrêtés, a été tué à Bassorah par des coups de feu tirés depuis une voiture.

Manifestations réprimées en Irak

Manifestations réprimées en Irak

Une fois de plus, les Péruviens sont descendus dans les rues des principales villes du pays pour protester contre la corruption. La mobilisation la plus intense a été enregistrée à Lima, mais il y a aussi eu des marches à Cusco, Arequipa, Trujillo, Huaraz et Ayacucho, et ailleurs. La manifestation de Lima a tourné à l’émeute lorsqu’un groupe de manifestants a tenté d’approcher le siège du Congrès et se sont heurtés aux barrages policiers. Confrontée à des jets de pierres, les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes et de jets d’eau.

C’est la troisième manifestation depuis le scandale d’un réseau de corruption et de trafic d’influence au sein des hautes juridictions et dans lequel des hommes politiques, des juges, des procureurs et des hommes d’affaires ont été impliqués. Le scandale a conduit à la démission du ministre de la Justice, de ses deux sous-ministres et de son directeur général. De même, il a coûté le poste au président du pouvoir judiciaire et aux sept membres du Conseil national de la magistrature.

Les affrontements à Lima

Les affrontements à Lima

Deux Palestiniens, dont un adolescent de 14 ans, ont été tués vendredi par des tirs israéliens lors d’affrontements à la frontière de la bande de Gaza. Les deux victimes se trouvaient près de la barrière qui isole l’enclave palestinienne et où ont lieu depuis mars des manifestations hebdomadaires tournant à la confrontation avec l’armée. Les deux Gazaouis ont été tués d’une balle dans la tête dans le sud de la bande de Gaza: l’adolescent à l’est de Rafah et l’homme de 43 ans à l’est de Khan Younès. Au moins 156 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne et plus de 4.000 blessés par balles depuis le 30 mars, début d’un mouvement de protestation contre le blocus israélien imposé à Gaza.

Une manifestation à la frontière de Gaza (archive)

Mardi 24 juillet, se tenait une série de mobilisation en faveur de l’indépendance de la Galice à Saint-Jacques-de-Compostelle. Parmi ces mobilisations, une chaine humaine a été organisée par l’organisation anti-répression Ceivar pour revendiquer le rapatriement des prisonniers indépendantistes enfermés en dehors de la Galice (voir la vidéo). Trois personnes dans cette chaine ont été arrêtées et leur matériel a été confisqué.

Chaine humaine pour le rapatriement des prisonniers indépendantistes galiciens

Chaine humaine pour le rapatriement des prisonniers indépendantistes galiciens

Gaël postier et syndicaliste du 92 est convoqué pour la 3e fois par la police depuis le 26 mars, début de la grève reconductible à la Poste du 92, qui continue depuis bientôt 120 jours. Rassemblement de soutien mercredi 25 juillet à partir de 9h 30 au commissariat de Boulogne-Billancourt.

.

.