Samedi 21 juillet, des fascistes de la Scottish Defence League (un groupe lié à l’EDL) ont tenté d’organiser une marche à Glasgow. Ils ont été accueilli par des antifascistes huit fois plus nombreux, parmi lesquels les membres du RMT (le syndicat des transports britanniques) figuraient en bonne place. Plusieurs membres de l’EDL ont été frappé avant d’être secouru par la police (voir la vidéo). Les fascistes ont été mis en fuite dans toute la ville et ont été forcé d’annuler leur marche.

La mobilisation antifasciste à Glasgow

La mobilisation antifasciste à Glasgow

Dimanche 15 juillet, l’armée irsaélienne a mené des raids dans des maisons situées dans le camp de réfugiés de Jalazone au nord de Ramallah. Les habitants se sont révoltés ce qui a mené à des affrontements. L’armée d’occupation a alors tiré à balles réelles blessant neuf personnes. L’armée a également emprisonné sept autres personnes. Deux jours plus tard, quatre enfants Palestiniens, qui jouaient au football, ont été tué sur une plage de la bande de Gaza par des tirs de missiles israéliens.

Raid israélien à Beit Ummar (archive)

Raid israélien à Beit Ummar (archive)

Jeudi 18 juillet, un proche de Macron a été identifié dans une vidéo, dans lequelle on le voit frapper des manifestants à l’occasion des manifestations du premier mai. Il s’agit d’Alexandre Benalla, un ancien responsable de la sécurité de Macron durant la campagne présidentielle et ensuite chef de la sécurité durant les déplacements du président. Il était présent le premier mai, car il avait demandé à assister à la gestion d’une grande manifestation par la police. Celle-ci lui avait fournit un de ses casques ainsi qu’un brassard. On peut voir, dans cette vidéo, Alexandre Benalla agresser par derrière un manifestant à terre et encerclé par les CRS. Il avait été discrètement mis à pieds pendant 15 jours.

Les manifestations du premier mai 2018 avaient mené à des affrontements entre manifestants et policiers à Paris et Rennes (voir notre article).

Alexandre Benalla

Alexandre Benalla

Samedi 14 juillet, des fascistes manifestaient à Londres pour réclamer la libération de Tommy Robinson, fondateur du mouvement néo-fascistes « English Defence League ». Ils ont été confronté par des contre-manifestants anti-fascistes et ont dû se réfugier dans un bâtiment sous la protection de la police. Ils ont ensuite lancé des saluts nazi tout en restant à la fois derrière la ligne de police et une vitrine.

Manifestation antifasciste à Londres contre les sympathisants de l’EDL (archive)

Une manifestation a eu lieu dans la capitale marocaine réunissant hier dimanche des milliers de personnes venues dénoncer les condamnations des leaders du mouvement de protestation «Hirak» qui avait secoué la région du Rif (nord), en 2016 et 2017 . Le 26 juin, la justice marocaine avait condamné 53 activistes formant le noyau dur du mouvement de protestation appelé Hirak («mouvance») à des peines comprises entre 1 et 20 ans de prison (voir notre article[->]).

«Le peuple boycotte la justice», «liberté aux détenus» ou «non à la militarisation du Rif», ont notamment scandé les manifestants venus participer à cette marche nationale à l’appel du comité de soutien au Hirak. Sous l’œil des forces de l’ordre, la foule a défilé de la place Bab el-Had, près de la médina, vers le parlement, en brandissant des portraits des figures de proue de la protestation dans le Rif. Certains ont affiché leur soutien à la cause amazighe, d’autres au Mouvement du 20-Février, né au Maroc dans le sillage du Printemps arabe en 2011. Une manifestation avait déjà eu lieu le 8 juillet à Casablanca, la capitale économique du royaume.

La manifestation de dimanche à Rabat

La manifestation de dimanche à Rabat

200.000 personnes ont manifesté samedi à Barcelone pour réclamer la libération de dirigeants indépendantistes emprisonnés et le retour de ceux qui ont dû fuir l’Espagne.
Cette manifestation était organisée alors que neuf leaders indépendantistes catalans ont été transférés d’établissements pénitentiaires proches de Madrid vers des prisons en Catalogne, dans un geste d’apaisement du gouvernement espagnol. Mais ce n’est pas assez pour les manifestants qui brandissaient des pancartes réclamant « Liberté pour les prisonniers politiques » ou « Nous vous voulons à la maison », à côté de drapeaux catalans.

Accusés de rébellion comme l’ancien président catalan Carles Puidgemont, réfugié en Belgique puis en Allemagne, ces détenus risquent jusqu’à 25 ans de prison s’ils sont jugés pour leur participation à la tentative ratée de sécession en octobre, le jour du vote par le parlement catalan d’une déclaration unilatérale d’indépendance. Néanmoins, jeudi, un tribunal allemand à autorisé l’extradition de Puidgemont vers l’Espagne à condition qu’il ne soit jugé que pour détournement de fonds publics, pas pour rébellion, ce à quoi la justice espagnole devra se conformer en vertu des accords sur l’entraide judiciaire européenne. Il risque donc d’être difficile pour un tribunal espagnol de juger des complices présumés pour ce chef d’accusation.

La manifestation de samedi à Barcelone

La manifestation de samedi à Barcelone

Othman Rami Halles, un adolescent de 15 ans, a été tué par balle hier vendredi par un tir de militaire israélien à l’est de la ville de Gaza. 220 autres Palestiniens ont été blessés lors des manifestations le long de la frontière qui ont tourné en affrontements avec l’armée israélienne. Des engins explosifs, improvisés des cocktails molotov, des pneus enflammés et des pierres ont été lancées en direction des soldats israéliens, blessant légèrement l’un d’eux.

A la frontière de Gaza ce vendredi 13 juillet

Plus de 25 cocktails Molotov, des pierres des briques et d’autres projectiles ont été lancé sur les forces de police dans le quartiers de Bogside, bastion républicain de Derry, ancien fief de l’IRA. Les affrontements ont opposés les habitants de ce quartiers à la police pendant trois nuit. Des barricades ont été dressées et une voiture incendiée. Trois policiers ont été blessés par jets de pierres et trois personnes ont été arrêtées: un jeune homme de 16 ans (accusé d’agression contre la police, il devrait comparaître devant la cour des magistrats de Londonderry plus tard ce matin). Deux hommes, un de 20 ans et un de 50 ans ont également été arrêtés la nuit dernière et restent en garde à vue.

Les affrontements à Derry

Les affrontements à Derry

Un rassemblement en solidarité avec les détenus du Hirak, organisé samedi soir dans la ville rifaine de Nador a été brutalement étouffé par les forces de l’ordre marocaines. Le rassemblement était prévu à la place « Tahrir » (« de la liberté ») au centre-ville de Nador. Un dispositif sécuritaire impressionnant a été déployé au centre de la ville et sur les grandes artères de Nador bloquant l’accès à la place « Tahrir » aux centaines de manifestants venus de tout le Rif exprimer leur colère suite aux lourdes condamnations prononcées fin juin dernier à l’encontre des militants du Hirak du Rif par la Cour d’appel de Casablanca (voir notre article). Certains militants qui ont tenté de briser les cordons de sécurité ont été arrêtés avant d’être libérés, tandis que d’autres ont été blessés à la suite de l’intervention brutale des agents de l’ordre.

Le lendemain, c’est-à-dire ce dimanche, des centaines de manifestants du mouvement Hirak sont descendus sur cette même place « Tahir ». La police a réprimé cette manifestation avec des bastonnades et des tirs de grenades lacrymogènes.

La répression à Nador

La répression à Nador

Une nouvelle série d’affrontements a éclaté vendredi après-midi entre des milliers de manifestants palestiniens et des soldats israéliens près de la frontière de Gaza. Les soldats ont tiré des coups de feu et des bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants du 15e vendredi de manifestations connues sous le nom de «Grande marche du retour», depuis le 30 mars. Une jeune Palestinienne a été légèrement blessée par les tirs des soldats israéliens alors qu’elle approchait un pneu en feu de la clôture de la frontière.

Les manifestants de Gaza ont lâché une centaine de cerfs-volants et de ballons enflammés vers le sud d’Israël, provoquant de grands incendies dans plusieurs champs agricoles de la région. Un autre Palestinien, Mohammed Abou Halima, 22 ans, est décédé près de la frontière après avoir été blessé à la poitrine par une explosion qui pourrait être une bombe artisanale.

A la frontière de Gaza hier 6 juillet

A la frontière de Gaza hier 6 juillet