Une manifestation de 2000 antifascistes a eu lieu hier samedi dans le centre d’Athènes, demandant l’interdiction d’Aube Dorée et la fermeture de ses bureaux. Les manifestants dénonçaient aussi les lenteurs judiciaires relatives au jugement des dirigeants du parti en lien avec la mort du rappeur Pavlos Fyssas. L’auteur du crime, membre d’Aube dorée, a admis les faits. Les affrontements ont éclaté lorsque des manifestants cagoulés se sont détachés du cortège et se sont rendus vers le siège d’Aube dorée aux cris de « Pavlos est vivant ! A bas les nazis ! ». La police a empêché ceux-ci d’accéder au bâtiment. Du gaz lacrymogène a été utilisé par la police contre les manifestants qui ont lancé des bombes à essence. Une autre manifestation est prévue lundi dans la commune ouvrière de Keratsini, en banlieue d’Athènes, où Pavlos Fyssas a été poignardé à mort le 18 septembre 2013.

Affrontements à Athènes


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Affrontements à Athènes

Un rassemblement a été réprimé ce mercredi, devant le siège de l’Assemblée des Représentants du Peuple (Parlement), suite à un appel lancé par le Collectif Manich Msameh, pour réclamer le retrait immédiat du projet de loi sur la « réconciliation administrative ». Il s’agissait du deuxième mouvement de protestation en moins de 24 heures. Les forces de l’ordre sont intervenue contre les manifestants qui voulaient accéder à l’Assemblée. Des incidents s’en sont suivis, avec jets de bouteilles et de pierres, ont duré un bon moment.

L’Assemblée entamait l’examen du projet de loi, qui prévoit d’amnistier les faits de corruption sous le régime Ben Ali, alors que le Conseil supérieur de la magistrature n’a pas encore donné son avis consultatif, jugé jusque-là nécessaire. Tout cela indique la volonté du pouvoir de faire passer cette loi en force et de fait, la loi a été votée a une majorité écrasante des parlementaires.

Devant le parlement mercredi

Devant le parlement mercredi

Pour commémorer les victimes du coup d’Etat du 11 septembre 1973, une marche de la vérité et de la justice est traditionnellement organisée par les proches des détenus qui ont disparu au cours de cette période. Elle commence à Plaza Los Héroes et se termine au cimetière général (Recoleta). A l’issue de la manifestation qui a rassemblé des milliers de personnes, plusieurs affrontements ont eu lieu entre de jeunes manifestants masqués et les forces spéciales des Carabiniers. Les forces de sécurité ont fait usage de canons à eau et de gaz tandis qu’elles essuyaient des jets de pierres et de cocktails Molotov. 25 manifestants ont été arrêtés et 6 Carabiniers ont été blessés. Des premiers incidents avaient éclatés il y a quelques jours (voir notre article)

Le point de départ de la manifestation

Le point de départ de la manifestation

Une manifestation a réclamé à Paris, hier samedi 9 septembre, la libération du dirigeant kurde Abdullah Öcalan, ainsi que celle de tous les prisonniers politiques en Turquie. Arrêté en 1999 par la Turquie et emprisonné sur l’île-prison d’Imrali, Abdullah Öcalan est détenu en isolement total depuis le 5 avril 2015, plus de deux ans. Depuis plus de deux ans, hormis son frère qui a été autorisé à lui rendre visite une fois, personne n’a pu le rencontrer ou lui parler. les manifestants demandaient aussi la libération de tous les prisonniers politiques, notamment les députés du HDP, et les maires kurdes arrêtés au cours des derniers mois en Turquie.

La tête du cortège hier à Paris

La tête du cortège hier à Paris

Le 1er septembre, une cinquantaine de manifestants masqués ont érigé des barricades et se sont affrontés à la police avec des cocktails Molotov devant l’UMCE (Université métropolitaine des sciences de l’éducation). Au moins une jeep de la police a été touxchée par un engin incendiaire. L’action a été conçue des commémoration du 11 septembre 1973, jour où la dictature militaire a commencé au Chili. D’autres manifestants ont également érigé des barricades à l’extérieur de la Faculté de philosophie et d’humanités de l’Université du Chili et au JGM (Campus Juan Gomez Millas, Université du Chili).

Affrontements à Santiago

Affrontements à Santiago

Quelques jours après le retour à l’école après plus de 50 jours d’une grèves qui avait donné lieu à de nombreux incidents (voir nos articles ici et ici), les enseignants de la région métropolitaine de Lima métropolitain ont arrêté hier le travail pendant 24 heures pour demander la démission du ministre de l’Éducation. La police antiémeute a fait barrage à leur manifestation qui se dirigeait vers le siège du Congrès, et a tiré des grenades lacrymogènes sur la grande avenue Abancay, dans le centre-ville de Lima. De nombreux passants et manifestants ont été incommodés.

Incidents hier à Lima

Incidents hier à Lima

Des incidents ont eu lieu au cours des manifestations organisées par la Coordination Nationale des Travailleurs de l’Enseignement (CNTE) à l’occasion de la visite à Oaxaca, jeudi, du président du Mexique, Enrique Peña Nieto. Celui-ci venait inaugurer le Centre culturel et de congrès à l’occasion du XXIVe Congrès du commerce extérieur. Des affrontements ont eu lieu en ville, avec des incendies, mais l’incident le plus spectaculaire est survenu lors de l’arrivée de la flottille des hélicoptères. Les manifestants ont tiré des fusées (apparement des fusées de détresse) dont une a touché un des appareils, un Super-Puma qui transportait les journalistes couvrant le déplacement présidentiel. L’appareil a été déstabilisé et s’est empli de fumée. Le pilote a pu reprendre le contrôle et poser l’appareil.

L’impact de la fusée (à gauche), son effet lors du vol (à droite)

L'impact de la fusée (à gauche), son effet lors du vol (à droite)

Les paysans du Paraguay se sont affrontés avec la police qui voulait les empêcher de manifester à Asuncion. Ils demandent le vote d’une loi visant à restructurer la dette des petits paysans (ou plus exactement, que le pouvoir législatif traite le droit de veto de l’exécutif à cette loi qui vise à restructurer les dettes des propriétaires de moins de 30 hectares). ils avaient installé un campement devant le Congrès mais ils se sont heurté à la police lorsqu’ils ont voulu marcher sur le centre de la capitale.

Les paysans entamant leur manifestation à Asunción

Les paysans entamant leur manifestation à Asunción

Le Parlement s’apprête à voter en septembre une loi approuvée en première lecture (voir notre article), selon laquelle les squatteurs seront désormais passibles de prison ferme. Appel a été lancé pour une semaine d’action partout en Belgique. Cette semaine commencera demain samedi 9 septembre avec un rassemblement à 17 h place du jeu de balle à Bruxelles.

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Des manifestants opposés à l’installation du bouclier antimissile THAAD (Terminal High-Altitude Area Defense) sur la base de Seongju, à 300 kilomètres au sud de Séoul, se sont affrontés à la police. Des douzaines de policiers et de manifestants ont été blessés. L’installations est critiquée d’une part par les habitants des environs qui redoutent que le système placé à proximité fasse de leurs domiciles une cible de choix en cas de guerre, d’autre part par ceux qui dénoncent la course aux armements dans la région. Ces quatre lanceurs viennent s’ajouter à ceux qui ont déjà été installés en Corée du Sud depuis le mois de mars. Ces développements s’inscrivent dans le contexte des récents tests balistiques et nucléaire du régime nord-coréen.

Affrontements à Seongju

Affrontements à Seongju