Samedi 1er juillet à Paris, des centaines de personnes ont manifesté contre l’instauration d’un état d’urgence permanent et en faveur de la défense des droits et libertés démocratiques. Les manifestants protestaient notamment contre le projet d’incorporation de certaines des dispositions de l’état d’urgence dans le droit commun.
Parmi les manifestants, l’exigence de la libération de Georges Abdallah était notamment affirmée.

Manifestation contre l’instauration de l’Etat d’urgence permanent

Manifestation contre l’instauration de l’Etat d’urgence permanent

Les fascistes de l’English Defense League (EDL) ont organisé hier samedi des manifestations islamophobes à Liverpool, à Londres et à Birmingham. Une contre-manifestation antifa a débouché sur des affrontements et des arrestations à Londres, à Trafalgar Square, entraînant la fermeture provisoire du London Bridge.

Arrestation d’un contre-manifestant

Arrestation d'un contre-manifestant

Les forces israéliennes ont pris d’assaut vendredi le camp de réfugié de Jénine, en tirant de nombreuses balles en acier revêtues de caoutchouc, des balles de guerre, des gaz lacrymogènes et des grenades étourdissantes contre les résidents du camp, ce qui a entraîné plusieurs cas de suffocation parmi eux. Un jeune palestinien a été arrêté.

Par ailleurs, un adolescent palestinien a été blessé vendredi par un tir à belles de guerre alors que les forces israéliennes réprimaient la manifestation hebdomadaire dans le village de Kafr Qaddum, dans le district de Qalqiliya, dans le nord de l’Ouest de la Cisjordanie. Le jeune manifestants, âgé de 17 ans, a été blessé à la main. Il a été transféré à l’hôpital de Rafidiya dans la ville de Naplouse. Là aussi, de nombreux villageois ont souffert d’inhalation massive de gaz lacrymogènes.

Affrontement en Cisjordanie

Affrontement en Cisjordanie

Plusieurs personnes ont été arrêtées et blessées mercredi lors d’affrontements entre manifestants étudiants et policiers dans la ville de Titipetío, dans l’État mexicain de Michoacán. 300 étudiants avaient organisé une manifestation pour exiger le paiement des bourses, des transports et des timbres alimentaires. Les manifestants ont arrêté le trafic ferroviaire local lorsqu’ils ont bloqué les voies ferrées. La police est alors intervenue extrêmement brutalement; Huit manifestants ont été blessées, dont un a été admis à l’hôpital après avoir été touché d’une balle dans le cou. Suite à la brutalité de cette répression, le directeur adjoint de la police territoriale a été renvoyé.

Un manifestant a été touché au cou par une balle de la police

Un manifestant a été touché au cou par une balle de la police

Environ 5.000 étudiants chiliens ont défilé dans les rues de Santiago à l’appel de la CONFECH, hier mercredi 2& juin, pour réclamer une nouvelle fois l’enseignement supérieur gratuit et de qualité pour tous. Des affrontements avec les forces anti-émeutes des Carabiniers, qui ont fait usage de canon à eau et de gaz lacrymogènes, ont commencé près de la place Baquedano, lorsque des groupes de manifestants ont voulu franchir les barrières.

Les affrontements de mercredi à Santiago

Les affrontements de mercredi à Santiago

Des affrontements ont opposé les forces israéliennes et les villageois palestiniens dans le village de Sair (dans le district occupé sud-ouest de Hébron), lundi soir, au cours de laquelle un véhicule militaire israélien a été incendié. Ces affrontements ont éclaté lorsque des troupes israéliennes ont entrepris un raid dans le voisinage d’al-Duwara, même si aucune arrestation n’a été signalée. Les raids israéliens dans les villes, les villages et les camps de réfugiés sont quotidiens en Cisjordanie occupée. En raison de la nature agressive de ces raids, des affrontements ont lieu entre les jeunes palestiniens et l’armée d’occupation. L’armée israélienne a effectué en moyenne 95 raids de l’armée par semaine dans les communautés palestiniennes depuis le début de l’année.

La jeep de l’armée incendiée lundi à Hébron

La jeep de l'armée incendiée lundi à Hébron

Le mercredi 14 juin, les Kabyles étaient appelés à se rassembler au centre de la ville de Iazzugen (Azazga) mais aussi dans d’autres villes de Kabylie, afin de célébrer « la Journée de la nation Kabyle » et rendre hommages aux victimes de la répression du « printemps noir » de l’année 2001 au cours duquel 126 personnes ont été tuées par les force de sécurité. Très tôt le matin, la ville fut quadrillée par un impressionnant dispositif sécuritaire. Des barrages ont été installés sur toutes les routes y menant. Dans d’autres localités de Kabylie, la police a procédé à des arrestations préventives. La connexion internet a également été coupée.

Dès que les premiers groupes sont arrivés sur le lieu du rassemblement, ils ont été brutalement attaqués par les forces anti-émeutes. Toute la journée, des agents de police ont chargé très agressives contre des groupes de personnes qui se dirigeaient vers le lieu du rassemblement, faisant des dizaines de blessés. Des dizaines d’autres personnes ont été arrêtées. Dans la soirée, des rassemblements et des moments de recueillement devaient se tenir dans diverses localités de Kabylie mais ils ont tous été interdits.

La répression de ce mercredi en Kabylie

La répression de ce mercredi en Kabylie

ST Paul, la capitale de l’Etat du Minnesota, a connu des manifestations après qu’un policier soit sorti libre de son procès pour homicide involontaire. Ce policier avait abattu Philando Castile, 32 ans, sous les yeux de sa compagne et d’une fillette. La victime avait été contrôlée pour un simple phare cassé sur le véhicule qu’il conduisait. La séquence poignante de la mort de cet employé de cantine, filmée et retransmise en direct sur Facebook Live par sa compagne, avait choqué l’opinion publique aux Etats-Unis. On y voyait Philando Castile agonisant, le tee-shirt blanc maculé de sang, sur le siège de la voiture tandis que le policier le tenait en joue. La fillette tentait d’une voix timide de rassurer sa mère.

Le verdict innocentant complètement le policier a outré une partie de la population de St. Paul, quelque 1.500 personnes descendant spontanément dans la rue pour protester. Ils ont marché dans la ville avant de bloquer une autoroute. Certains manifestants ont refusé de se disperser selon les instructions de la police, qui a procédé à 18 interpellations.

Les incidents de St Paul

Les incidents de St Paul

Trois jeunes originaires du village de Deir Abu Mishal, à l’ouest de Ramallah, ont été abattus par la police israélienne à Jérusalem le vendredi soir après une tentative d’attaque au couteau. Un policier israélien a été tué dans l’attaque. Les forces israéliennes ont alors encerclé le village après l’incident et fermé toutes les routes qui y mène, empêchant les résidents d’entrer ou de sortir.

Une porte métallique a été installée samedi tôt à l’entrée du village. Les forces d’occupation ont saisi 40 voitures appartenant aux villageois et ont distribué des tracts les menaçant de représailles sévères, y compris un long blocus du village, des perquisitions et la démolition des maisons des familles trois jeunes morts tués par la police. Cette action de l’armée d’occupation a provoqué la résistance des villageois, qui se sont affrontés avec les soldats en leur jetant des pierres. Les soldats ont répondu en tirant: trois manifestants ont été blessé par des tirs directs.

Affrontements à Deir Abu Mishal

Affrontements à Deir Abu Mishal

Un homme est mort dans des affrontements entre les services de sécurité de la municipalité d’eThekwini et les habitants d’un bidonville d’eMansenseni, près de Mariannhill, à l’ouest de Durban. L’incident est survenu alors que les services municipaux, appuyés par les forces de police, procédaient à des démolitions de cabanes construites illégalement. La police affirme n’avoir tiré que des balles de caoutchouc pour disperser la foule des habitants du bidonville. Trois personnes ont été touchées, un manifestants de 29 ans est décédé sur place et les deux autres ont été hospitalisés.

Le bidonville d’eMansenseni

Le bidonville d'eMansenseni