Un manifestant de 20 ans, Rachid Chine est décédé ce lundi de la blessure causée par une des balles en caoutchouc tirée par la police marocaine, lors d’affrontements dans la ville d’Assa Zag dans la région de Smara. De nombreux autres manifestants et quelques policiers ont été blessés. Une cantine des forces auxiliaires et une voiture de police ont été incendiée.

Assa Zag a connu de violents affrontements entre des citoyens de la tribu Aitoussi et des éléments des forces de l’ordre suite au démantèlement, la veille au soir par les autorités d’un camp monté par les tribus Aitoussi durant cinq jours dans la région de Tizmi. Durant ces deux dernières semaines, la région a connu des échauffourées entre la tribu des Aitoussi et les tribus Ait Lanssass, ce qui a provoqué l’intervention des forces de l’ordre.

Maroc: La police tue un manifestant

Pour le troisième jour consécutif de manifestations pour une hausse du salaire minimum dans l’industrie du textile, plus de 200.000 ouvriers sont descendus dans les rues des zones industrielles de Gazipur et de Savar, dans la banlieue de Dakha. Plus de 300 usines étaient restées fermées pour empêcher toute action des manifestants. La police a une nouvelle fois utilisé du gaz lacrymogène et tiré des balles en caoutchouc pour disperser les ouvriers qui leur a jeté des pierres. Plusieurs dizaines d’ouvriers et quelques policiers ont été blessés. Les manifestants réclament la fixation d’un salaire minimum à 8114 takas (environ 74 euros) alors qu’il est aujourd’hui fixé à 3000 takas (28 euros).

Répression des ouvriers du textile à Dakha

Répression des ouvriers du textile à Dakha

Dimanche, le président soudanais a détaillé une série de réformes économiques. Parmi celles-ci, la suspension des subventions de l’état pour les produits pétroliers. Cette décision a entraîné lundi une brusque hausse à la pompe des prix du gazole, de l’essence et des bonbonnes de gaz. Des centaines de personnes ont manifesté leur colère dans les rues de la ville à l’aide de pneus enflammés et de troncs d’arbre et en scandant des slogans hostiles au gouvernement. Les forces anti-émeutes sont rapidement intervenue pour disperser la foule en tirant des gaz lacrymogènes.

A Win terthur, l’initiative baptisée «StandortFUCKtor», relayée sur Facebook et par des flyers, dénonçait le manque d’espace pour faire la fête, et la logique du profit. Quelque 400 personnes s’étaient réunies autour de la gare vers 21h00. Le groupe voulait défiler en dansant à travers la ville à l’instar des manifestations qui ont eu lieu cet été à Berne et à Aarau. La police était présente avec un gros dispositif.

Dès les premiers engins pyrotechniques, la police a encerclé les manifestants et les affrontements ont commencé: attaques au laser, lancers de pierres et autres objets, d’un côté, balles en caoutchouc, lances à eau et gaz au poivre de l’autre. 93 personnes ont été interpellées, huit personnes font l’objet d’une plainte pour menace contre fonctionnaire, violation de la loi sur les stupéfiants, infraction à l’interdiction de porter une cagoule et trouble à l’ordre public.

émeute winterthur

émeute winterthur

La police a tiré des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène dimanche pour disperser des milliers d’ouvriers du textile qui bloquaient la circulation en périphérie de Dakha pour exiger que les propriétaires des usines augmentent leur salaire minimum. Au moins cinquante personnes ont été blessées. Les ouvriers demandent que leur salaire mensuel minimum passe à 8114 takas (environ 74 euros) alors qu’il est actuellement fixé à 3000 takas (28 euros). Selon les autorités, les ouvriers auraient attaqué certaines usines et incendié un véhicule.

manifestation ouvriers du textile bengladesh

manifestation ouvriers du textile bengladesh

De violents affrontements ont opposé des mineurs en grève et des policiers sur l’autoroute entre Athènes et Lamia. Les ouvriers de la Larco General Mining and Metallurgical Company manifestaient le long de la route. La circulation y a été interrompue quelques minutes au moment des discours des leaders syndicaux. C’est alors que les ouvriers ont tenté de briser le cordon policier qui les encerclait. En réponse, les forces de l’ordre ont fait usage de grenades incapacitantes et de gaz lacrymogènes, blessant de nombreux grévistes. Sept d’entre eux ont en outre été interpellés.

Affrontements grévistes vs policiers en Grèce

Affrontements grévistes vs policiers en Grèce

Depuis le 6 septembre dernier, les manifestations se multiplient pour empêcher la construction de deux nouvelles routes qui passeraient sur le terrain de l’OTDU (Middle East Technical University) à Ankara. Ce projet devrait entraîner l’abattage de plus de 3000 arbres alors que cette zone constitue un des derniers poumons de la ville qui qui vit un véritable boom d’urbanisation. Hier, pour la xième fois, plus de 400 étudiants se sont rassemblés à l’entrée du campus, près du terrain convoité par les autorités de la ville. La police est intervenue avec des gaz lacrymogène et des canons à eau pour les disperser. Les manifestants ont répliqué en lançant des feux d’artifices et en jetant des pierres aux forces de l’ordre.

L’enquête en marge du vaste mouvement de protestation autour du projet d’aménagement du parc Gezi à Istanbul a identifié plus de 1000 suspects. En outre, elle a été combinée à une autre investigation liée aux rassemblements du 1er mai, toujours à Istanbul. Trois enquêtes ont été ouvertes devant la justice stambouliote. La première concerne la Taksim Solidarity Platform, un groupe qui s’oppose à la construction du centre commercial sur le site de Gezi depuis l’annonce du projet. La deuxième a été plus largement ouverte aux protestations tandis que la troisième concerne certains policiers qui sont intervenus à l’époque. Les autorités ont annoncé l’ouverture prochaine de procès de masse pour juger ces affaires ainsi que celles liées au 1er mai.

Manifestation Place Taksim

Manifestation Place Taksim

Trente-huit militants antifascistes ont été interpellés jeudi soir à Paris en marge d’une manifestation en hommage au rappeur grec assassiné mercredi par un néo-nazi. Les manifestants ont été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à marcher vers un bar du XVe arrondissement fréquenté par des fascistes du « Printemps français »,

Au moins trois personnes ont été interpellées par la police jeudi à Luanda, De nombreux agents de police et de sécurité occupaient le lieu de la manifestation, la place de l’Indépendance, avant l’arrivée d’une douzaine de protestataires, membres du « Mouvement révolutionnaire angolais ». Ces quelques militants bravaient les menaces explicites de répression violentes brandies par le porte-parole de la police nationale, qui avait déclaré la veille à la télévision: « Nous allons réprimer violemment tout acte perturbant l’ordre et la sécurité publics et nous utiliserons la force si nécessaire ».

La police a tenté de disperser les manifestants, qui ont résisté, avant d’interpeller au moins trois d’entre eux et de les évacuer en pick-up. A l’origine des premières manifestations dans le pays en mars 2011, le groupe de jeunes dénonce les démolitions de maisons, les violences policières contre les vendeuses ambulantes, la disparition depuis plus d’un an de deux de ses membres et, plus généralement, l’incapacité de l’exécutif à améliorer les conditions de vie de la population.

angola manifestation

angola manifestation