Des affrontements ont eu lieu dans le quartier d’Exarchia, peu après la fin de la marche qui s’est déroulée dans le centre d’Athènes, en soutien à la jeune fille de 16 ans hospitalisée après avoir été battue par des policiers dans le quartier de Neo Heraklion. Il y a eu des caillassages, de feux de poubelles et de jets de cocktails Molotov. Des barricades ont été levées et les policiers ont aussi été la cible de fusées d’artifices. Il y a eu plusieurs arrestations.

Edit: La jeune femme était une antifasciste. L’agression policière a eu lieu pendant une ronde antifasciste menée dans le quartier de Néo Héraklion, à l’occasion d’un concert antifasciste qui avait lieu dans le cadre des appels à s’opposer à la commémoration, de la part des fascistes, du dixième anniversaire de l’exécution de deux néonazis d’Aube Dorée en représailles pour l’assassinat de Pavlos Fyssas.

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Malgré l’interdiction du rassemblement, des milliers de personnes se sont retrouvées à Paris ce samedi 28 octobre pour exprimer leur soutien au peuple palestinien. Les forces de l’ordre ont nassé 3 000 à 4 000 manifestants place du Châtelet. 1 359 personnes auraient écopé d’une amende de 135 euros pour participation à une manifestation interdite. 21 personnes ont également été interpellées. Les tentatives de partir en manifestation ont été réprimées par les forces de l’ordre qui ont fait usage notamment de grenades lacrymogènes. Le rassemblement avait été interdit à Paris en raison d’un risque de troubles à l’ordre public, décision validée par le tribunal administratif ce samedi matin. À Nice, Lyon et Montpellier, plusieurs centaines de personnes sont aussi descendues dans les rues alors que les manifestations avaient cette fois été interdits par la préfecture. A Londres, 100 000 personnes ont manifesté pour la Palestine.

La police turque a de nouveau attaqué les Mères du samedi à Istanbul. Les parents de personnes disparues en détention par l’État et leurs sympathisants ont voulu exiger des éclaircissements et la punition des auteurs des disparitions aujourd’hui sur la place centrale de Galatasary. Le site du rassemblement a été assiégé par les forces de sécurité à l’avance, comme tous les samedis. Lorsque les proches des disparus, accompagnés de militants des droits de l’homme se sont approchés de la place, ils ont été encerclés par la police, menottés et emmenés par la force. Une vingtaine de personnes ont été placées en garde à vue.

Jeudi avait lieu une journée de manifestations a eu lieu près de l’Universidad Pedagógica Nacional, qui s’est terminée dans l’après-midi par des affrontements avec les forces de sécurité. Ces affrontements ont eu lieu dans le quartier délimité par la Carrera 11 et la Calle 72, à Chapinero. Les forces anti§émeutes ont fait un tel usage de gaz lacrymogènes que des employés ont dû évacuer leurs bureaux…

Une nouvelle journée de manifestations a eu lieu mardi au Panama en opposition au contrat minier qui permet à la société canadienne First Quantum Mineral d’exploiter la plus grande mine de cuivre d’Amérique centrale (voir notre précédent article). Avant la tombée de la nuit, des affrontements entre les forces de sécurité et les protestataires ont également été signalés dans plusieurs régions du pays, y compris dans la capitale. Les manifestants ont brûlé des pneus et attaqué la police anti-émeute à coups de pierres. Les manifestations avaient débuté vendredi dernier après l’adoption par le Congrès de la loi autorisant l’exploitation de la société minière canadienne.

La police panaméenne a tiré des gaz lacrymogènes lundi contre des manifestants qui brûlaient des pneus et bloquaient des routes pour protester contre un contrat permettant à une société canadienne de continuer à exploiter la plus grande mine de cuivre d’Amérique centrale. Les manifestants s’inquiètent des dommages environnementaux potentiels causés par les activités de la mine appartenant à First Quantum, l’un des plus grands extracteurs de cuivre au monde. Après les protestations qui ont éclaté vendredi et se sont poursuivies pendant le week-end, les manifestants sont de nouveau descendus dans la rue lundi à Panama City et dans d’autres provinces, brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Protégez nos ressources naturelles » et « Arrêtez de détruire nos terres » : « Protégeons nos ressources naturelles » et « Arrêtons de détruire nos terres ». La circulation dans la ville de Panama a été perturbée et certaines stations de métro ont dû fermer. La police a indiqué que 25 personnes avaient été arrêtées.

Ouverte en 2019, la mine à ciel ouvert de Cobre Panama, située à quelque 120 kilomètres à l’ouest de la capitale, peut produire 300 000 tonnes de cuivre par an. En 2021, la Cour suprême du Panama a ratifié la décision d’un tribunal inférieur selon laquelle la concession initiale des droits miniers accordée jusqu’en 2037 était inconstitutionnelle. Les négociations entre le gouvernement et First Quantum ont été rouvertes et finalisées au début de cette année. Le nouveau contrat prévoit que l’entreprise versera au gouvernement au moins 375 millions de dollars par an, soit dix fois plus qu’auparavant, et autorise First Quantum à exercer ses activités au Panama pendant 20 ans, renouvelables pour 20 autres années. Le gouvernement affirme que la mine contribue à hauteur de 4 % au PIB.

Les villageois de Chittanoor protestent depuis plus d’un an contre l’usine d’éthanol de la société Jurala Organic Farms and Agro Industries Ltd, basée à Hyderabad, exprimant leurs inquiétudes quant à l’élimination inappropriée des polluants par l’entreprise qui entraîne une grave pollution de leur région. L’usine, considérée comme l’une des plus grandes d’Asie, peut produire 600 kilolitres d’éthanol. Une autre préoccupation majeure des villageois est le détournement au profit de l’usine de l’eau de la station d’irrigation de Koil Lift, initialement destinée à leurs champs.  Dimanche, vers 11 heures, près de 200 villageois sont descendus dans la rue pour protester contre l’usine au cours de laquelle ils ont réussi à arrêter un camion-citerne. Les autorités du district, qui tentaient d’apaiser les villageois en leur assurant qu’une équipe de fonctionnaires enquêterait rapidement sur la question, et les policiers qui ont voulu dégager le camion, se sont fait caillasser. Les manifestants ont mis le feu à une voiture et à deux motos de la police, et en ont endommagé un autre. Les affrontement sont duré jusqu’à 17 heures. Sept policiers ont été blessés

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Les forces de l’ordre sont intervenues à la mi-journée, aujourd’hui dimanche, pour déloger les opposants au chantier d’autoroute A69 du lieu-dit de La Crémade, à l’est de Castres, où ils s’organisaient en zone à défendre (ZAD) au lendemain d’une manifestation qui a rassemblé 10.000 personnes. Peu avant 13 heures, les gendarmes mobiles en tenue antiémeutes ont commencé à encercler les maisons, investies la veille en fin d’après-midi par une centaine de militants pour créer une ZAD. Les forces antiémeutes, qui ont fait usage de grenades lacrymogènes, bénéficiaient du soutien de deux blindés. Les maisons abandonnées où les opposants à l’A69 avaient pris place étaient totalement sous contrôle des forces de l’ordre en fin d’après-midi. Au cours de l’évacuation de la ZAD, neuf personnes ont été arrêtées. Lors de la manifestation de samedi, les opposants s’étaient opposés à 1200 gendarmes soutenu par des blindés et des hélicoptères. Plusieurs engins de chantier avaient été sabotés ou incendiés (photo).

Jeudi 19, des éléments de la gendarmerie et des engins pour la démolition sont venus ravager 15 hectares de champs et d’habitations à Mbeye. Les personnes qui habitent là depuis trois générations et qui ont tenté de régulariser leur situation, refusent l’expulsion et ont affronté les gendarmes. Il y a eu plusieurs blessés ainsi que des arrestations. Les habitants de Mbeye ont ensuite fait une descente à Bambilor et dévasté la mairie (photo).

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Une manifestation a eu lieu mercredi 18 dans l’après-midi, dans le centre de Santiago, dans le cadre du quatrième anniversaire de la grande vague de protestation sociale. Cette manifestation a été marquée par des affrontements avec la police. Durant ces affrontements, un policier qui se faisait caillasser  a tiré en l’air avec son arme à feu, sans faire de blessés. Au moins 20 manifestants ont été interpellés. Il y a eu plusieurs blessés légers dont des policiers.  La grande vague de protestations sociales a débuté en octobre 2019. Déclenchée par l’augmentation du prix du ticket de métro, elle a été réprimée avec une extrême violence: une trentaine de personnes ont été tuées et des milliers d’autres blessées, dont beaucoup restent mutilées.