Un week-end d’information et de solidarité envers le peuple basque aura lieu les 18 et 19 février dans le nord de la France. Les militants souhaitent remettre en avant la défense du droit à l’autodétermination du peuple basque, la dénonciation des poursuites contre la gauche indépendantiste. Diverses activités seront organisées.

Vendredi 18 février à 19h: Réunion-débat à la MRES, Rue Gosselet à Lille.

Samedi 19 février à 11h: Rassemblement à la prison de Bapaume, où sont détenus plusieurs militants basques.

Samedi 19 février à 19h: Réunion-débat à la MJVA, Place de la Marne à Houdain.

Plus d’informations sur le site du collectif ‘Libérez-les’: www.liberez-les.info

600 personnes ont défilé à Bruxelles pour soutenir les peuples arabes en lutte contre les régimes réactionnaires, dictatoriaux et corrompus. Le SR était présent, et cette présence à été l’occasion d’une large diffusion de tract appelant à la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

Manifestation pour la Tunisie et l’Egypte, Bruxelles, 6 février 2011


collage à Bruxelles pour G. I. Abdallah (février 2011)


le tract du 6 février pour G. I. Abdallah (.pdf)

Manifestation pour la Tunisie et l'Egypte, Bruxelles, 6 février 2011
collage à Bruxelles pour G. I. Abdallah (février 2011)

Hier, plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées devant la préfecture de Kef (nord-ouest du pays) pour réclamer le départ du commissaire Ghazouani. Elles l’accusent ‘d’abus de pouvoir dans l’exercice de ses fonctions’. Le rassemblement s’est transformé en un violent affrontement lorsque Ghazouani a giflé une manifestante. La foule a alors tenté de s’introduire dans le poste de police avant d’y mettre le feu. La police a réagi en tirant des coups de feu. Deux hommes sont décédés sur places et deux autres, gravement blessés, sont morts des suites de leurs blessures dans le courant de la nuit. Une autre personne a également été blessée. Selon une source syndicale, Ghazouani aurait été ‘placé en état d’arrestation’.

Par ailleurs, des centaines de personnes s’étaient également rassemblées devant le poste de police de Sidi Bouzid après la mort de deux hommes qui y étaient détenus suite au soulèvement populaire des dernières semaines.

Aujourd’hui, le Parlement turc débat d’un nouvel ensemble de lois portant sur la législation du travail. Certaines des propositions autoriseraient les employeurs à délocaliser des travailleurs contre leur volonté, rendraient les travailleurs – et non les employeurs – financièrement responsables pour les primes de prestations maladie et permettraient aux employeurs d’engager des apprentis durant quatre mois sans salaire.

Des milliers de personnes s’étaient rassemblées ce matin dans un parc au centre d’Ankara pour s’opposer à cette possible nouvelle législation. Leur objectif était de défiler jusqu’au Parlement, ce que les forces de l’ordre ont violemment empêché. Les unités anti-émeutes avaient bloqué la route principale reliant le parc au bâtiment public avec une rangée de fourgons et de canons à eau. Dès l’arrivée de la tête du cortège, elles ont utilisé des gaz lacrymogènes et des jets d’eau pour repousser les manifestants. Ceux-ci ont répliqué en jetant des pierres, des oeufs et des bâtons aux policiers.

Manifestation d’ouvriers à Ankara

Manifestation d'ouvriers à Ankara

Une manifestation de solidarité avec les peuples du Maghreb et du monde arabe aura lieu dimanche 6 février 2011. Elle partira de la Gare du Nord à 14h pour se diriger vers la Gare du Midi. Les mots d’ordre officiel sont notamment  » Pour un Maghreb démocratique et respectueux des droits politiques, civils, sociaux, culturels et religieux de ses peuples. Pour un soutien total aux mouvements populaires, contestataires et autonomes. Pour la libération de tous les prisonniers politiques. « 

2.000 personnes ont défilé dans le quartier berlinois de Kreuzberg contre l’expulsion de l’immeuble occupé du 14 Liebig Strasse. Quelques centaines de manifestants ont attaqué la police avec des jets de pierres. Environ 20 policiers ont été blessés et 17 personnes ont arrêtées. Vendredi 28, une autre manifestation dirigée contre le sommet international de police à Berlin a été l’occasion d’incidents. Trois voitures de police ont été endommagées.

Samedi à 14h, 500 personnes s’étaient réunies devant l’ambassade d’Egypte à Paris, à l’appel de divers collectifs. Leur objectif était de manifester leur soutien au peuple égyptien, ainsi que de soutenir la lutte qui dure depuis plus d’un mois en Tunisie. La police avait disposé entre la foule et le bâtiment de l’ambassade pas moins de huit camions de CRS. Une demi-douzaine de voitures de police et quelques cars stationnaient aux alentours. Vers 17h, les 200 personnes qui étaient toujours présentes ont décidé de former un cortège pour remonté les Champs Elysées. Après quelques centaines de mètres, plusieurs dizaines de policiers ont surgi pour encercler les manifestants, resserrant les rangs et empêchant les gens de se disperser ou de quitter le cortège. Après plus d’une demi-heure, ces derniers ont montré des signes d’impatience. Immédiatement, les forces de l’ordre ont envoyé du gel lacrymogène (contrairement au gaz, il ne s’évapore pas, imprègne la peau et les vêtements, et ‘optimise’ la sensation de brûlure et de gêne respiratoire). Pris au piège, les manifestants qui tentaient de sortir du cortège ont été frappés à coups de matraque, et un grand nombre d’entre eux sont tombés inconscients au milieu de la foule. Les pompiers, débordés par l’afflux de blessés, ont réquisitionné un concessionnaire de voiture à proximité pour pouvoir les prendre en charge. Vers 20h, près de 120 personnes avaient été interpellées et transportées au commissariat pour un contrôle d’identité. Dans un communiqué lundi, le porte-parole de la police a justifié ces arrestations et la charge des CRS par le fait qu’aucune demande préalable d’autorisation de manifestation ni de parcours n’avait été introduite.

Hier matin, plusieurs dizaines de personnes s’étaient rassemblées aux abords du ministère de l’intérieur de Tunis afin d’exiger le départ de tous les fonctionnaires issus de l’ancien parti au pouvoir toujours en poste. Le rassemblement a rapidement et violemment été dispersé par les forces anti-émeute à coups de matraque et de gaz lacrymogènes. Des témoins ont vu des policiers pourchasser des jeunes et les frapper sauvagement à l’aide de matraques alors qu’ils étaient déjà au sol. Plusieurs d’entre eux ont été interpellés et traînés sans ménagement dans des fourgons de police. Durant l’après-midi, les unités anti-émeutes sont à nouveau intervenues pour éloigner les quelques dizaines de personnes toujours présentes sur place.

Dans moins d’un mois, cela fera 24 ans que Jean-Marc Rouillan a été incarcéré pour les actes accomplis comme militant d’Action directe. Des années de résistance à l’élimination carcérale, puis une semi-liberté arrachée en 2008… interrompue après 10 mois – pour cause de propos qualifiés d’ »ambigus » par la justice – avec retour en prison à plein temps.

Une justice d’exception, la seule que les prisonniers politiques d’Action Directe ont connue depuis leur procès, aggravée par la loi sur la rétention de sûreté, a encore durci et rallongé les procédures déjà très restrictives qui leur sont appliquées. C’est ainsi que Jean-Marc Rouillan a dû subir deux ans de prison supplémentaires (alors que sa peine de sûreté est accomplie depuis 2005) avant que sa nouvelle demande de libération conditionnelle soit examinée. L’audience est enfin programmée pour cette semaine, le 2 février, dans l’enceinte de la prison de Muret.

Le Collectif « Ne laissons pas faire ! » appelle à un rassemblement jeudi 3 février, de 18 h à 19 h en face de la direction de l’Administration pénitentiaire carrefour rue de la Verrerie – rue du Renard (Paris 4e – Métro L1/L11 : Hôtel-de-Ville)