Le 8 mai dernier, une double explosion a fait 66 morts dans la plus grande mine de Russie, située dans la région de Kemerovo. 24 autres personnes sont toujours portées disparues alors que les opérations de secours ont été suspendues pour des raisons de sécurité depuis jeudi et ne reprendront pas avant ce jeudi. Alors qu’aucune membre de la direction ne s’est rendu sur les lieux du drame et que les négociations avec des représentants du gouvernement régional n’ont abouti à rien, les travailleurs ont manifesté vendredi dernier, réclamant des salaires plus élevés ainsi que de meilleures conditions de travail. Des centaines de mineurs et de sympathisants ont bloqué le trafic ferroviaire de la ville de Mezhdurechensk, où se trouve la mine, avant l’intervention musclée de la police. 28 participants à la manifestation ont été arrêtés après de violents affrontements avec les forces de l’ordre qui tentaient de les disperser. Durant l’intervention, six policiers ont été blessés par des jets de pierre et de bouteilles lancés par les mineures en réactions aux interpellations violentes des policiers armés de matraques.

Manifestation de mineurs en Russie

Manifestation de mineurs en Russie

Un rassemblement d’hommage à Güler Zere devant l’ambassade de Turquie à Bruxelles ce mercredi de 15h à 16h. Güler Zere, morte le 7 mai dernier d’un cancer que les autorités pénitentiaires, médicolégales et judiciaires turques ont délibérément laissé se propager en prolongeant sa captivité. Güler Zere est morte à 38 ans après avoir passé 14 ans de sa courte vie en prison en raison de son engagement militant. Les manifestants (membres et sympathisants du Halk Cephesi -Front Populaire) ont rappellé également le cas de dizaines de prisonniers libérables pour raisons médicales mais que l’Etat turc laisse croupir dans des conditions sanitaires inhumaines. Une délégation de notre Secours Rouge était présente au rassemblement.

Rassemblement d’hommage à Guler Zere

Au même moment, devant l’ambassade d’Iran se tenait un second rassemblement à l’appel des organisations de la gauche kurde pour protester contre l’exécution de quatre militants kurdes en Iran. Une délégation de notre Secours Rouge était présente au rassemblement.

Manifestation des kurdes devant l’ambassade d’Iran à Bruxelles

Une vidéo du rassemblement d’avant-hier:

Rassemblement d'hommage à Guler Zere
Manifestation des kurdes devant l'ambassade d'Iran à Bruxelles

A Paris, environ 200 iraniens s’étaient rassemblés dimanche sur le parvis des Droits de l’homme du Trocadéro (sans autorisation préalable), en réponse à l’exécution de cinq prisonniers kurdes par les autorités iraniennes le matin même à Téhéran. Sur le coup de 17 heures, les manifestants se sont postés devant l’ambassade de la République islamique d’Iran à Paris, à quelques mètres de là (rue Iéna). Certains manifestants très en colère, et indignés par la barbarie du gouvernement iranien, ont alors inscrit les noms des prisonniers exécutés sur les murs de l’ambassade, puis y ont tagué des slogans révolutionnaires en français et en persan. Les manifestants ont également collé les portraits des cinq Iraniens pendus, puis s’en sont pris à la plaque de la représentation officielle ainsi qu’aux caméras de sécurité qui les filmaient. Les membres de l’ambassade ont eux répliqué avec des insultes puis les arrosant avec les tuyaux du jardin de l’ambassade. Quelques instants plus tard, un cordon de CRS mobiles s’est formé autour des manifestants. Une heure après, les policiers ont arrêté une centaine de manifestants qui ont été conduits au commissariat de la Goutte d’or, dans le 18ème arrondissement de Paris. Tous les manifestants ont été libérés en fin de soirée.

En Belgique 6 centres de détention enferment les candidats migrants qui se sont fait arrêter par nos polices, afin de les renvoyer dans leur pays d’origine. Après les centres fermés de Bruges et de Vottem, une manifestation bruyante est organisée ce 29 mai à 14 heures devant le centre fermé de Merksplas, Kapelstraat.

Ce rassemblement s’inscrit dans une continuité d’actions européennes contre le système de contrôle et pour la liberté de migrer, pour la liberté de circulation et d’installation de tous et de toutes, et pour la fin des frontières.

Des dizaines de personnes ont été blessées dimanche à Katmandou lors du blocage de Singha Durbar, siège du gouvernement. La police népalaise est entrée en action avec des gaz lacrymogènes pour disperser des milliers maoïstes qui ont manifesté toute la semaine pour exiger la démission du gouvernement. Plusieurs véhicules gouvernementaux ont été endommagés par les manifestants. Des infiltrés de l’Armée Népalaise et des services de renseignement ont été arrêtés par les maoïstes au sein des manifestations.
Douze policiers et des dizaines de manifestants ont été blessés. Une grève générale de six jours avait été lancée la semaine dernière et les manifestations contre le gouvernement avaient rassemblé environ 125.000 personnes à Katmandou le 1er mai. Après six jours de grève, le mouvement a été suspendu par la direction maoïste.

Heurts à Katmandou entre policiers et maoïstes

Heurts à Katmandou entre policiers et maoïstes

Plus de 150 représentants et militants des organisations de la gauche iranienne (ainsi qu’une délégation de notre Secours Rouge) étaient présents ce lundi devant l’ambassade de la république islamique d’Iran pour protester contre l’assassinat (par pendaison) du professeur Farzad Kamangar, un activiste des droits de l’homme (photo 2), de trois membres du Pejak (Parti de la Vie Libre au Kurdistan) dont une femme – Ali Heydarian, Farhad Vakili et Shirin Alam Holi -, ainsi que d’un quatrième prisonnier politique, Mahdi Elsamia.

manifestation devant l’ambassade d’Iran 10 mai 2010

Farzad Kamangar

Les organisations kurdes appellent à un nouveau rassemblement ce mercredi de 14h à 16h devant l’ambassade d’Iran.

manifestation devant l'ambassade d'Iran 10 mai 2010
Farzad Kamangar

Ce dimanche 9 mai, la République Islamiste d’Iran a assassiné le prisonnier politique Farzad Kamangar, un activiste des droits de l’homme et professeur connu, ainsi que quatre autres prisonniers politiques dont une femme: Ali Heydarian, Farhad Vakili, Shirin Alam Holi (sympathisants du parti ‘Pejak’, organisation kurde qui lutte contre l’oppression de leur peuple) et Mahdi Eslamia.

Le Comité de la Gauche Iranienne en Belgique appelle à une manifestation contre l’oppression et les crimes du régime obscurantiste et réactionnaire d’Iran ce lundi 10 mai à 18h devant l’ambassade d’Iran, 15 avenue Franklin Roosevelt à 1050 Bruxelles.

Les avocats de l’Etat turc vont demander que soit cassé le jugement de la Cour d’appel de Bruxelles du 23 décembre dernier. Les décisions futures ne peuvent déboucher sur une condamnation au pénal (il ne peut y avoir de peine de prison). Il ne pourrait s’agir que de reconnaître l’Etat turc comme « victime » et lui attribuer un dédommagement.

Cet État dont l’armée a trois coups d’états militaires à son actif et dont les projets de putschs n’ont cessé de défrayer la chronique ces derniers mois, dont la police a assassiné 255 personnes ces trois dernières années, qui occupe actuellement la 123e position mondiale en matière de liberté de presse, qui nie le génocide arménien et opprime ses minorités nationales et religieuses, où des centaines d’élus politiques kurdes, d’enfants kurdes, de militants de gauche, de syndicalistes, d’étudiants sont emprisonnés, cet État se pose en victime.

Le CLEA appelle à venir assister à une action symbolique, dénonçant le terrorisme d’État turc, sur les marches du Palais de justice de Bruxelles le mardi 18 mai 2010 à 9h. Dans la foulée, se déroulera un nouvel épisode de l’affaire DHKP-C devant la 2e Chambre de la Cour de cassation, salle 1.36.

A l’issue des troubles à Athènes mercredi, 29 policiers ont été blessés et 28 personnes interpellées, y compris 12 personnes arrêtées par la suite. Des affrontements se sont produits mercredi dans différentes parties de la capitale grecque après des manifestations rassemblant des dizaines de milliers de personnes protestant contre les mesures d’austérité du gouvernement qui s’était engagé à réduire drastiquement les dépenses publiques en échange de crédits de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI). Lors des affrontements, quatre bâtiments ont été incendiés. Trois personnes sont mortes, piégées par l’incendie déclenché dans une banque par un cocktail Molotov. A l’heure actuelle, la situation au centre d’Athènes revient progressivement à la normale.

Le 16 avril, dans l’après-midi, les 32 intérimaires sans-papiers de Multipro, en grève pour leur régularisation depuis le 12 octobre, comme des milliers de sans-papiers se sont rassemblés devant une agence de cette société. Les grévistes et militants présents ont été agressés, insultés et menacés avec une arme par le patron et un groupe de gros bras mobilisés pour l’occasion.

Déjà le 19 février, le rassemblement pacifique de soutien aux grévistes devant l’agence du 235 boulevard Voltaire avait été agressé par une vingtaine de gros bras dont plusieurs casqués, une militante avait été blessée et transportée aux urgences pour une fracture du coude. La police présente n’a ni contrôlé ni interpellé aucun agresseur les 19 février et 16 avril.

Multipro, qui exploite depuis des années des travailleurs sans-papiers, refuse de les reconnaître et de délivrer les documents dont ils ont besoin pour être régularisés. Plusieurs plaintes pour coups et blessures, injures à caractère racial et menaces de mort ont été déposées. Les grévistes et les forces solidaires dénoncent ces agressions, le recours systématique à la violence par Multipro et l’atteinte au droit de grève.

Rassemblement de protestation et de solidarité vendredi 7 mai à 19H00 place de la Nation (angle rue Faubourg Saint-Antoine et Boulevard Voltaire).