Mercredi a eu lieu le troisième rassemblement hebdomadaire à l’appel du Comité International de Solidarité avec TAYAD (l’Association d’entraide avec les familles des détenus) pour empêcher l’extradition du révolutionnaire turc Faruk Ereven d’Allemagne vers la Turquie. Un nouveau rassemblement aura lieu mercredi prochain: même endroit même heure (devant l’ambassade d’Allemagne à Bruxelles, rue Jacques de Lalaing 8-14 à 1040 Bruxelles, 14h-15h).

Rassemblement pour Faruk Ereven

Rassemblement pour Faruk Ereven

En Belgique 6 centres de détention enferment les candidats migrants qui se sont fait arrêter par nos polices, afin de les renvoyer dans leur pays d’origine. Une centaine de personnes ont participé à la manifestation du 27 février devant le centre fermé de Bruges, un centre réputé pour des méthodes d’enfermement des plus répressives, les droits des migrants enfermés étant bafoués, les conditions de vie étant des plus précaires.

Ce rassemblement s’inscrivait dans une continuité d’actions européennes contre le système de contrôle et pour la liberté de migrer, pour la liberté de circulation et d’installation de tous et de toutes,et pour la fin des frontières.

Manifestation contre les centres fermés à Bruges

Manifestation contre les centres fermés à Bruges

Ce vendredi 26 février à 14h s’est déroulé un rassemblement des parents d’élèves et des enseignants contre les fermetures de classes dans la Somme, conséquence directe des suppression de postes. Plus de 400 personnes étaient présentes à la cité administrative protégée par 8 cars de CRS. La manifestation a essayé d’entrer dans la cité administrative mais elle en a été empêchée par les CRS. L’affaire aurait pu se terminer là, mais c’est à ce moment que les CRS ont décidé d’envoyer sans aucune sommation du gaz lacrymogène très puissant sur la foule composée également d’enfants.

Un rassemblement est organisé le premier mars à partir de 13h à Nantes devant le palais de Justice, en soutien aux deux militants qui ont vu une peine requise de 750 euro d’amende à leur encontre le mois dernier. Ces deux militants avaient été victimes d’arrestations arbitraires et étaient poursuivis pour ‘rébellion’. Le militant solidaire interpellé à la sortie du procès le 1er février a été libéré sans poursuites après une nuit en garde à vue.

Chaque année, des centaines de personnes sont enfermées dans les centres fermés pour le simple fait d’avoir choisi un meilleur avenir en Belgique. Pour leur montrer notre soutien et notre solidarité, une manifestation bruyante est organisée à Bruges ce samedi 27 février à 13h45. Rendez-vous à l’arrière de la gare de Bruges.

Affiche de la manif contre les centres fermés

Affiche de la manif contre les centres fermés

Le Comité International de Solidarité avec TAYAD (l’Association d’entraide avec les familles des détenus), appelait à un rassemblement devant l’ambassade d’Allemagne à Bruxelles ce mercredi 24 février 2010 pour protester contre la décision d’un tribunal de Düsseldorf d’accéder à la demande d’extradition des autorités turques visant Faruk Ereren, à qui il est reproché d’être un membre du DHKP-C, du Parti-Front Révolutionnaire de Libération du Peuple.

Manifestation pour Ereren

Manifestation pour Ereren

Ce midi, quelques dizaines de personnes se sont rassemblées sur la Place du jeu de balle. Le temps de dérouler la banderole qui disait ‘centres fermés, prisons – dedans comme dehors vive la révolte’ et les voilà parties en déambulation à travers les rues du quartier des marolles. Dans le mouvement, des équipes collent des affiches, d’autres crient des slogans, certaines personnes écrivent sur les murs tandis que la situation créée permet au reste de la troupe de distribuer des tracts dans un contexte ouvert à la discussion. Différents tracts ont été distribués, notamment un qui s’intitulait ‘beau comme des centres fermés qui flambent…’ dans lequel on pouvait notamment retrouver un passage sur les récentes arrestations en France de camarades accusés de s’être attaqués à la machine à expulser en sabotant de diverses manières des distributeur d’argent appartenant à des banques ayant balancé des sans-papiers.

A Fresnes, une centaine de personnes, venues d’Allemagne, de Belgique, du nord de la France, de Clermont-Ferrand, de Béziers, de Périgueux, de Paris, de la Région parisienne et d’ailleurs, se sont rassemblées devant la prison où est enfermé Jean-Marc Rouillan. Une délégation de notre Secours Rouge (photo) était présente à ce rassemblement qui est parti en cortège autour de la prison pour être à la hauteur des fenêtres des prisonniers. Les slogans ‘libération des militants d’Action Directe!’, ’23 ans de prison, 23 ans de résistance! Halte au chantage au reniement. Libération sans condition!’, ‘Libérez Rouillan, libérez Cipriani!’, ‘Et mur par mur, et pierre par pierre, nous détruirons toutes les prisons!’ ont pu être entendus par les prisonniers qui en retour ont crié leur révolte.

Manifestation pour les prisonniers d’Action Directe

Manifestation pour les prisonniers d'Action Directe

Cette manifestation aura lieu ce samedi 20 février, à 13h30, devant la prison de Fresnes, avenue de la Liberté (depuis Paris: bus 187, Porte d’Orléans, station Maison d’arrêt ou RER B, direction Robinson, station Arcueil-Cachan, puis bus 187). Le Secours Rouge organise un co-voiturage à partir de Bruxelles.

Georges Abdallah a comparu ce jeudi 18 février devant la cour d’appel de Pau pour ‘refus de se soumettre à un prélèvement ADN’. Il avait été condamné le 1er décembre dernier à trois mois de détention par le tribunal de Tarbes pour ce refus. Trois mois de détention alors qu’il est condamné à perpétuité! Devant cette cour Georges Abdallah, qui a refusé d’être représenté par son avocat pour une affaire ‘administrative’, a pu lire une déclaration, ce qui lui avait été impossible lors de la première audience. Il a pu ainsi réaffirmer: ‘après 26 ans de captivité, mes convictions anti-impérialistes restent intactes’. A la barre, il a expliqué avoir déjà donné son ADN à des gendarmes venus le visiter en détention en 2003, à l’époque où sa libération conditionnelle était envisagée. Mais le parquet général déclare ne pas retrouver de trace de cet ADN. Georges a déclaré refuser à donner à nouveau son ADN pour ne pas cautionner une loi liberticide. Le ministère public a requis la même peine de trois mois d’emprisonnement.

Différents collectifs, militants et amis étaient venus témoigner leur solidarité à Georges Abdallah. Plus d’une cinquantaine de personnes étaient présentes dans la salle d’audience ou devant le palais. Georges Ibrahim Abdallah est sorti du palais sous les applaudissements de ces soutiens, à qui il a adressé un signe de la main depuis le fourgon le ramenant à Lannemezan. La cour d’appel rendra son arrêt le 1er avril.

Georges Ibrahim Abdallah

Georges Ibrahim Abdallah