Manifestation à Bapaume pour Action Directe

Le Secours Rouge/APAPC participe à la traditionnelle manifestation devant la prison de Bapaume. Il y apporte sa banderolle avec le portrait des camarades et trace en grande lettre d’étamine rouge FREE NAT (Nathalie Ménigon) sur le flanc de la colline qui surplombe la prison.

Manifestation à Bapaume pour Action Directe

Rassemblement à Paris avec la participation du Secours Rouge/APAPC.

Manif de solidarité pour les arrêtés du 12 juin

Communiqué de la manifestation

Tract du Secours Rouge/APAPC – format pdf

Manif de solidarité pour les arrêtés du 12 juin

Manifestation 1er mai 2007

Texte du tract diffusé par le Secours Rouge le premier mai:

Soutenons les prisonniers révolutionnaires

La libération de Bahar Kimyongür est une nouvelle preuve qu’à force de mobilisations solidaires, nous pouvons faire reculer la répression. Il s’agit indiscutablement d’une victoire de la solidarité militante, mais il ne faut pas baisser la garde et au contraire développer nos capacités de mobilisation dans la perspective du nouveau procès de Bahar, qui aura lieu dans les six mois. Bahar n’était pas le seul militant belge détenu pour son engagement; Bart De Geeter, membre actif de l’Anarchist Black Cross (ABC) de Gand, est toujours détenu en Allemagne pour avoir aidé des anarchistes espagnols évadés de prison. La solidarité internationale requiert aussi nos énergies. En France, la situation des prisonniers d’Action Directe, et de Georges Ibrahim Abdallah, détenus depuis plus de vingt ans et tous libérables depuis des années, est effroyable. Plusieurs d’entre eux accumulent de graves problèmes de santé (Georges Ibrahim Abdallah vient de subir un pneumothorax, Nathalie Ménigon a subi plusieurs accidents cérébral-vasculaire qui l’ont laissée partiellement hémiplégique), et si on laisse les autorités françaises faire à leur guise, elles n’accorderont de grâce médicale qu’à la toute dernière extrêmité, comme pour Joëlle Aubron, militante d’Action Directe libérée quelques mois avant de mourir de son cancer.

Partout en Europe la répression se durci: en Italie, les militants du Parti Communistes Politico-Militaire ont rejoint, dans les couloirs d’isolement total, les prisonniers des Brigades Rouges/Parti Communistes Combattant et ceux du mouvement ‘anarchiste-insurectionnel’.

Par leur engagement révolutionnaire, les prisonniers ont été à l’avant-garde de la lutte anticapitaliste et anti-impérialiste, et leur emprisonnement, comme tout ce qui l’aggrave, est une réaction des oppresseurs à cet engagement. En effet, toutes les modalités de la répression spécifiquement dirigée contre les prisonniers révolutionnaires visent à les éliminer comme acteurs politiques. Du premier au dernier jour de la détention, de l’isolement carcéral qui suit l’arrestation jusqu’au chantage au reniement qui précède la libération, l’appareil répressif de la bourgeoisie vise les prisonniers révolutionnaires en ce qu’ils sont, précisément, des militants politiques actifs et résolus.

A la différence des organismes humanitaires et apolitiques, pour qui cette question est secondaire, le Secours Rouge considère que le premier devoir de solidarité avec les prisonniers révolutionnaires est de les aider à maintenir leur identité politique, à rester des acteurs politiques, à continuer de servir la cause de la libération des peuples. Constitué en 1985 en soutien aux prisonniers des Cellules Communistes Combattantes, ayant élargi en 1989 son champ d’activité à tous les prisonniers révolutionnaires, communistes, antifascistes et anti-impérialistes, et ayant rallié en 2000 le projet de construction d’un Secours Rouge International (projet auquel travaillent aujourd’hui dix-sept organisations de sept pays), le Secours Rouge/APAPC assure depuis plus de vingt ans, sans interruption (mais non sans problèmes…) le soutien aux prisonniers révolutionnaires. Informez-vous sur les activités du Secours Rouge (secoursrouge.org), prenez contact avec nous (permanence à la librairie Aurora, 34 av. Jean Volders, du mardi au vendredi de 12h à 18h).

Salut aux prisonniers révolutionnaires! Liberté pour tous! Stop à l’isolement et au chantage au reniement! Abattre le capitalisme! Construire la solidarité!

Secours Rouge/APAPC, (section belge de la Commission pour un Secours Rouge International)

1er mai 2007

A Bapaume le matin:

Manif à Bapaume pour Action Directe

Calicot à Bapaume pour Action Directe

Manifestation à Bapaume pour Action Directe

A Lille l’après-midi:

Manif à Lille pour Action Directe

Le Secours Rouge/APAPC participé à l’habituel rassemblement de Bapaume et à la manifestation organisée contre l’ouverture à Lille de la campagne électorale du Front National. Un bloc de soutien aux prisonniers politiques avait été prévu dans la manifestation.

Communiqué du collectif ‘Liberez-les!’ (Lille) appelant à la manifestation

Manif à Bapaume pour Action Directe
Calicot à Bapaume pour Action Directe
Manifestation à Bapaume pour Action Directe
Manif à Lille pour Action Directe

Des membres et des sympathisants du Secours Rouge/APAPC participent à l’occupation du consulat du Liban à Paris (123, avenue Malakoff, Paris 16e).

Les occupants protestent contre la tenue de la conférence Paris 3, qui verra les puissances impérialistes et les capitalistes libanais imposer des mesures antipopulaires à un peuple déjà victime de l’agression sioniste.

Ils demandent la libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais, en prison en France depuis 23 ans. Nous demandons le retrait des troupes française du Liban.

Occupation du consulat libanais

Occupation du consulat libanais

Occupation du consulat libanais
Occupation du consulat libanais

Le 26 juin, journée internationale contre la torture, des représentants du Collectif Européen contre l’Impunité, du Collectif Rodriguiste, de l’Asociation de Réfugiés Latino-americains et des Caraibes et l’ASBL Subterra ont déposé à l’ambassade du Brésil en Belgique une lettre adressée au Président du Brésil Inacio Lula Da Silva, pour exiger la fin de la torture dont font l’objet Mauricio Hernandez Norambuena, et les cinq militants du FPMR et du MIR-EGP, et qu’ils soient reconnus comme prisonniers politiques.

Pour les prisonniers chiliens

Lire la lettre – format pdf

Pour les prisonniers chiliens