Mercredi 19 novembre, les autorités du district de Bara ont imposé un couvre-feu autour de l’aéroport de Simara après des affrontements entre des jeunes de la Génération Z et des partisans du parti UML, survenus en réaction à l’arrivée de dirigeants politiques. La zone reste instable, entraînant la suspension des vols entre Simara et Katmandou, tandis que les forces de l’ordre ont réprimé les contestations.

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Le bilan des émeutes qui ont ébranlé le Népal s’élève désormais à 51 morts, le pays étant plongé dans une crise politique majeure. La “Génération Z”, fer de lance de la contestation, dénonce la corruption des élites au pouvoir et le chômage de masse. La crise — la plus meurtrière survenue au Népal depuis l’abolition de la monarchie en 2008 — a débuté lundi, lorsque la police a ouvert le feu sur des jeunes manifestants qui dénonçaient le blocage des réseaux sociaux et la politique gouvernementale (voir notre article).

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Après deux jours de violentes émeutes, les plus violentes en vingt ans, l’armée népalaise a repris le contrôle de Katmandou (voir notre article). Au moins 19 personnes ont été tuées par la police, dont 17 dans la seule capitale, et plus de 400 blessés ont été recensés. Par ailleurs, 13 500 détenus se sont évadés. Ce mouvement avait débuté contre la censure de 26 sites internet (dont Facebook, Youtube, X, etc.) par les autorités. Depuis, ils ont été rétablis et le Premier ministre Khadga Prasad Sharma Oli a démissionné et le Parlement a été incendié.

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Lundi 8 septembre, au moins 16 personnes ont été tuées et une centaine d’autres blessées par la police lors d’une manifestation à Katmandou contre le blocage de sites internet par les autorités (dont Facebook et Youtube), mais aussi contre la corruption du gouvernement. Les forces de l’ordre sont intervenues lorsque plusieurs milliers de personnes se sont rapprochées du Parlement et ont essayé d’y pénétrer. Elles ont utilisé des canons à eau, du gaz et des témoins dénoncent également des tirs à balles réelles.

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Mobilisé·e·s sous la bannière de la Confédération des enseignant·e·s du Népal (Confederation of Nepalese Teachers, CNT), les enseignant·e·s organisent des manifestations en continu depuis le 9 mars. Alors que ces manifestations se déroulaient pacifiquement depuis 27 jours, le gouvernement népalais a choisi de répondre par la violence. La police népalaise s’en est pris violemment à des enseignant·e·s à l’occasion d’une manifestation organisée à Katmandou, faisant plus de 60 blessé·e·s. Un accord en six points promettant une action législative immédiate, conclu en 2023 entre le gouvernement et la CNT, énonçait des dispositions telles que la sécurité de l’emploi, des salaires équitables, une réforme de l’éducation etc. Cependant, trois sessions parlementaires ont eu lieu depuis sans qu’aucun progrès ne soit enregistré, ce qui a conduit les enseignant·e·s à reprendre les manifestations.

Le monopole d’État Nepal Oil Corporation (NOC) a augmenté lundi le prix d’un litre d’essence et de diesel de 12% et 16% respectivement, faisant craindre des hausses de prix plus importantes. Les tarifs des transports publics et des véhicules de transport de marchandises ont été augmentés jusqu’à 7,7 % à la suite de la hausse du prix du carburant. Des manifestants de la branche étudiante du principal parti d’opposition, le Parti communiste népalais (marxiste-léniniste unifié), ont affronté la police qui les avait empêchés de se rassembler à Katmandou en tirant des lacrymogènes et chargeant à la matraque. Les manifestants ont jeté des pierres et endommagé un véhicule de police. Les 29 millions d’habitants du Népal sont confrontés à une flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie.

Une dirigeante du Parti communiste du Népal (PCN) clandestin dirigé par Netra Bikram Chand a été arrêté sous la double accusation de détention d’arme et de menace contre un haut fonctionnaire de la police. Une équipe de la police métropolitaine de Lalitpur a arrêté Sabita Adhikari « Bidhusi », 35 ans, qui est la secrétaire du CPN pour la région de Patan, à Lalitpur. Après que la police ait arrêté un autre cadre maoïste sous l’accusation de possession de matières explosives il y a quelques mois (voir notre article), elle aurait publié une déclaration menaçant la direction de la police.

Netra Bikram Chand, dirigeant du Parti Communiste du Népal (maoïste) clandestin

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Mercredi 27 mai, la police a arrêté Lekhraj Gajmer dans la ville de Kavrepalanchok. Lekhraj Gajmer est un cadre central du du Parti Communiste du Népal (maoïste) clandestin dirigé par Netra Bikram Chand (voir notre article). Emprisonné une première fois, il avait été accusé d’avoir planté des explosifs avant d’être remis en liberté par la cours suprême. Il a été ré-arrêté immédiatement après sa libération par des policiers en civil de Dhulikhel avant d’être emmené à Katmandou. Lekhraj Gajmer est le dirigeant du Dalit Mukti Morcha (Front de libération des Dalits) affilié au du Parti Communiste du Népal clandestin.

Netra Bikram Chand, dirigeant du Parti Communiste du Népal (maoïste) clandestin

Netra Bikram Chand, dirigeant du Parti Communiste du Népal (maoïste) clandestin

Lundi 4 mai, trois cadres du Parti Communiste du Népal (maoïste) clandestin ont été arrêtés dans la municipalité de Mai du district d’Ilam. Les trois prisonniers sont Pushpa Koirala, responsable du district de lam de Sankhuwasabha, Pasang Sherpa cadre du district de Taplejung et Pasang Tamang cadre du district d’Udayapur. Selon la police, ils auraient été arrêtés dans un local contenant 19 détonateurs, une bombe, un tuyau rempli d’explosifs, une grenade, un mètre de cordon explosif, différents engins explosifs improvisés (IED)…

Netra Bikram Chand, dirigeant du Parti Communiste du Népal (maoïste) clandestin

Netra Bikram Chand, dirigeant du Parti Communiste du Népal (maoïste) clandestin

Jeudi 23 avril, la police du district de Nawalparasi a arrêté jeudi Dilip Chand, le neveu de Netra Bikram Chand, dirigeant du Parti Communiste du Népal (maoïste) clandestin. Dilip Chand avait déjà été arrêté le 2 mars pour « comportement indécent » mais une ordonnance de la Cour suprême avait ordonné sa remis en liberté. Il a été ré-arrêté dès sa libération. Le père de Dilip, Chandra Bahadur, est en détention à Tulasipur pour avoir participé aux activités du Parti Communiste du Népal clandestin. Cette organisation fait face à une dure répression: emprisonnements, tortures et assassinats (voir notre article).

Netra Bikram Chand, dirigeant du Parti Communiste du Népal (maoïste) clandestin

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