La visite de Macron aux Pays-Bas se révèle mouvementée avec trois incidents en deux jours. Il avait été interrompu hier mardi à la Haye par des manifestants alors qu’il s’apprêtait à prononcer un discours sur l’avenir de l’Europe, “Où est la démocratie française?”, “La convention sur le climat n’est pas respectée”, ont hurlé des manifestants depuis les tribunes en déroulant une banderole sur laquelle était écrit en anglais “Président de la violence et de l’hypocrisie”.
Ce mercredi, au deuxième jour de la visite, l’arrivée du président français sur un campus scientifique de l’université d’Amsterdam a été troublée par l’irruption de deux manifestants néerlandais, un homme et une femme qui se sont dirigés vers Macron avec une banderole. , ont été interpellés pour «trouble à l’ordre public et menace» tandis qu’ils se dirigeaient vers Emmanuel Macron avez une banderole. L’homme a été projeté par terre, puis maîtrisé, juste après que le président français soit sorti d’une limousine avec le roi des Pays-Bas, Willem-Alexander, et a été accueilli par la maire d’Amsterdam Femke Halsema. Après leur arrestation, ils ont été immédiatement emmenés au bureau de police alors qu’ils chantaient: «Même si Macron ne veut pas, nous, on est là», le chant des gilets jaunes. Et ce n’était pas fini puisqu’à sa sortie de l’établissement, Macron était attendu par une quarantaine de personnes qui brandissaient des pancartes et deux banderoles, dont une le qualifiant à nouveau de «Président de la violence et de l’hypocrisie».