La Défense Collective de Toulouse et différentes organisations, collectifs et personnes organisent une après-midi – soirée contre la répression ce samedi 31 aout dès 14H l’Impasse (1 impasse Lapujade). Le Secours Rouge Toulouse participe à cette initiative et animera une discussion suite à la projection de « Rien à déclarer », un film sur les techniques d’interrogatoire policier.

Vendredi 24 mai à 19h à Toulouse (salle San Subra – métro Saint Cyprien), le Secours Rouge Toulouse organise une rencontre avec Shain Morisse et Gwenola Ricordeau à l’occasion de la parution de « Brique par brique, mur par mur. Une histoire de l’abolitionnisme pénal » (Lux Editeur).

« Il y a d’abord une évidence: les services que les prisons sont censées rendre ne compenseront jamais les torts qu’elles causent. Depuis les années 1960, ce constat d’un immense gâchis a amené un vaste mouvement à œuvrer à l’abolitionnisme pénal: en finir avec toutes les prisons, mais aussi avec les autres institutions qui forment le système pénal, comme la police et les tribunaux. Ce projet politique poursuit ainsi un objectif ambitieux : rendre vraiment justice aux victimes et répondre à leurs besoins, en plus de prévenir les violences systémiques et interpersonnelles.

En prenant appui sur les trajectoires transnationales des mouvements politiques qui ont mis au cœur de leur démarche la critique radicale du système carcéral et judiciaire, cet ouvrage, le premier du genre en langue française, offre une documentation indispensable pour inspirer les luttes contemporaines. »

L’association des Mutilé.e.s pour l’Exemple organise une manifestation dimanche 9 avril dès 14H au départ du métro Jean Jaurès pour dénoncer les violences policières. Dans leur communiqué, ils affirment « Nous avons été amputé.e.s, éborgné.e.s, mutilé.e.s ou blessé.e.s par les Forces de l’Ordre lors de différentes manifestations dans le contexte des Gilets Jaunes. […] Nous sommes à un moment historique où la question des violences policières est plus forte que jamais. Les rapports de force policiers et la violence s’intensifient et se multiplient, il est de notre devoir de s’écouter, de s’organiser et d’agir ensemble pour mettre fin à cette brutalité policière et étatique ! »

Jeudi 5 janvier, plus de 200 personnes ont participé à la soirée-rencontre avec Gwenola Ricordeau, professeure de criminologie et militante abolitionniste pénale, à l’occasion de la sortie du livre « 1312 raisons d’abolir la police » (éd. Lux) organisée par le Secours Rouge Toulouse avec le soutien d’Enquête Critique. La soirée a été introduite par des messages de solidarité à Mathieu Rigouste, victime de violences policières, ainsi qu’à deux prisonniers anarchistes qui mènent actuellement des grèves de la faim contre leur régime de détention en Italie et en Grèce : Alfredo Cospito et Thanos Chatziangelou. Des images à propos de ces prisonniers étaient également projetées afin de souligner notre solidarité. Par ailleurs, de nombreuses organisations de la gauche révolutionnaire tenaient des tables d’infos durant la soirée. Merci à elles ! La présentation et la discussion autour du livre ont porté sur les différentes stratégies abolitionnistes (et leurs limites ou leur récupération réformiste, comme le développement d’« alternatives » à la police), les débats qui traversent les mouvements abolitionnistes et les bilans qu’on peut faire des luttes menées ces dernières années en Amérique du Nord. Gwenola Ricordeau défend une perspective abolitionniste qui souligne l’antagonisme entre la police et les luttes progressistes et elle appelle à « défliquer » celles-ci. Comme elle l’écrit dans son livre, « pas d’abolitionnisme sans projet révolutionnaire » !
Une partie de la salle lors de la soirée "1312 raisons d'abolir la police" à Toulouse

Une partie de la salle lors de la soirée « 1312 raisons d’abolir la police » à Toulouse

Le Comité Vérité et Justice 31 appelle à un rassemblement de soutien à Mathieu Rigouste, militant et chercheur indépendant en sciences sociales. Passé à tabac par la police en 2013, il est aujourd’hui poursuivi pour « outrage, violences et rébellion ». Le jour de son procès le 05 janvier 2023, rassemblement de soutien devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse dès 13h (l’audience commence à 14h00) ce sera l’occasion de dénoncer toutes les violences d’État.

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D’où vient l’idée d’abolir la police et que recouvre-t-elle au juste ? Si la police ne nous protège pas, à quoi sert-elle ? Comment dépasser la simple critique de la police pour enfin en finir avec elle ? 1312 raisons d’abolir la police tente de répondre à ces questions, et propose de riches réflexions critiques sur les liens entre l’abolitionnisme pénal et la race, le handicap ou le travail sexuel notamment. Avec le soutien d’Enquête Critique, le Secours Rouge Toulouse organise une soirée-rencontre avec Gwenola Ricordeau le jeudi 5 janvier 2023 autour de son dernier livre ainsi qu’autour de l’abolitionnisme pénal dès 19h salle San Subra (4, rue San Subra – Métro Saint Cyprien).
Salle accessible aux personnes à mobilité réduite. Pour rendre l’évènement accessible à tou.te.s, port du masque obligatoire. L’événement Facebook

Mardi 6 décembre au café L’Itinéraire Bis, une trentaine de personnes ont participé à la troisième projection toulousaine du film « Rien à déclarer » organisée avec la présence de militant-e-s du Secours Rouge Toulouse et d’Extinction Rebellion. À la suite de la diffusion de ce film, de nombreux échanges ont eu lieu sur la nature de la police, le rôle des avocat-e-s, l’importance de se préparer à la répression et de construire la solidarité face à elle. Chacun a pu témoigner de ses expériences en garde à vue et corroborer les propos tenus dans le documentaire qui démontrent que la seule réponse viable durant un interrogatoire est de dire « rien à déclarer ». La soirée s’est terminée avec la distribution à chaque personne d’un Petit guide légal des manifestant-e-s.

N’hésitez pas à nous contacter si vous voulez organiser une projection.

Nous étions une trentaine vendredi 16 septembre au local du Chat Noir à Toulouse pour assister à la projection de « Rien à déclarer » organisée par le Secours Rouge Toulouse. Le film, réalisé par le Secours Rouge de Belgique et le Collectif des Stagiaires de Bruxelles, a reçu un bel accueil. Lors de la discussion suivant la projection, il a été rappelé l’importance de s’armer avec, entre autres, des outils comme celui-ci contre la répression. Comme le rappelle le film, connaître son adversaire permet de ne pas faire l’erreur de le surestimer ou de le sous-estimer. Chacun et chacune a pu partager son ou ses expériences de garde à vue ou d’interrogatoire rendant encore plus concrètes les différentes thématiques abordées dans le film. D’autres sujets ont également été discutés comme le rôle des avocats, des médecins ou tout autre intervenant-e lors d’une garde à vue. Il a été rappelé et démontré que le mot d’ordre « rien à déclarer » face à la police n’était pas une question de morale ou de posture, mais bien la seule voie possible et viable pour notre défense individuelle et collective. Nous remercions encore une fois le Chat Noir pour leur accueil.
Mercredi 28 septembre, une projection de « Rien à déclarer » est organisée à Strasbourg par l’AIM, la BRIF et la CNT-STP 67.  Par ailleurs, n’hésitez pas à nous contacter si vous voulez organiser une projection.

C’est en décembre 2021 que la Régie des Bâtiments a acquis un haras de 15 hectares, pour un montant de 11,7 millions d’euros. Situé juste à la sorte de Quenast, sur l’A8/E429, le haras de Wisbecq accueille la Cavalerie de la Police Fédérale jusque là hébergée sur le site de Witte de Haelen à Etterbeek. Cette acquisition par la Régie des Bâtiments permet de mettre à disposition de la Police Fédérale des infrastructures adaptées aux performances de leur Direction et de libérer dans le même temps des espaces dans la Caserne de Witte de Haelen. Le haras assure l’accueil de 150 policiers et de leurs 110 montures de réaliser leurs tâches dans des conditions idéales. Le choix d’installer la Cavalerie de la Police Fédérale ici, à Wisbecq, s’inscrit dans une réflexion plus globale de rénovation des casernes Géruzet et de Witte de Haelen. En plus des dix hectares de prairies, le domaine comprend également deux pistes intérieures et 145 boxes. Grâce à 450 panneaux solaires, des espaces intérieurs bien isolés et la collecte d’un million de litre d’eau de pluie par an via les toits, les frais de fonctionnement de ce centre équestre sont sensés être faibles.

Les cavaliers de la police se semblent pourtant enthousiastes. Un syndicat policier s’apprête à déposer un dossier auprès de l’inspection générale de la police (AIG). Selon le SNPS, il y a trop d’inconnues (notament financières) autour du nouveau haras. Et on se souvient qu’à la fête nationale, les cavaliers qui assurent l’escorte royale avaient menacé de faire grève pour que leurs frais de déplacement de Bruxelles à Wisbecq soient remboursés.