Un guérillero a été arrêté mardi soir dans le district de Kondagaon, dans le Chhattisgarh. Agissant sur base d’un renseignement précis reçu plus tôt dans la journée, un groupe conjoint de la Quick Response Team de la police d’état et une brigade de la police locale ont capturé Kumma Korram (30 ans) dans son village natal de Aadnar. Plus tard, suite à de probables révélations des prisonniers, les forces de sécurité ont découvert une cache et ont saisi cinq armes et une bombe de deux kilos. Lorram serait le chef du groupe Jantana Sarkar du CPI(maoïste) à Aadnar. Selon les autorités, il aurait rejoint le mouvement en 2006 et elles l’accusent d’être impliqué dans de multiples actions de guérilla. Sa tête avait d’ailleurs récemment été mise à prix.

Israël a libéré tôt ce matin 26 prisonniers palestiniens à quelques heures de la reprise des négociations de paix à Jérusalem, tout en accélérant la colonisation en territoire occupé. Onze prisonniers ont été conduits en Cisjordanie, depuis la prison israélienne d’Ofer, près de Ramallah, à bord d’un convoi de quatre véhicules de l’Autorité palestinienne, escorté par la police, tandis qu’un autre groupe de quinze prisonniers était acheminé vers la bande de Gaza depuis la prison d’Ayalon près de Tel-Aviv.

Au total, 104 détenus condamnés doivent être relâchés au cours des neuf mois de négociations de paix prévus entre Israéliens et Palestiniens. Ce début de libérations suit l’annonce par Israël d’un coup d’accélérateur à la colonisation avec un feu vert donné à la construction de 942 logements à Jérusalem-Est.

libération prisonniers palestiniens

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38 grévistes de la faim sont encore nourris de force dans la prison américaine de Guantanamo. L’une d’eux a eu accès à une tribune du New York Times, décrivant la « douleur atroce dans ma poitrine, ma gorge et mon estomac » causée par la procédure. L’armée arméricaine a répliqué en organisant une visite cette semaine sur la base américaine de Guantanamo. Les personnels médicaux de l’hôpital de la prison ont montré la chaise où les grévistes de la faim sont sanglés et entravés pour être alimentés et ont naturellement prétendu que l’opération était juste « inconfortable », mais les journalistes n’ont pas pu assister à une séance. Depuis six mois, les prisonniers en grève protestent contre leur incarcération sans charge ni procès depuis plus d’une décennie.

guantanamo nutricion forcée

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Douze prisonniers politiques palestiniens sont en grève de la faim depuis 99 jours dans les prisons israéliennes. Leur état de santé se détériore rapidement. Mohammad Rimawi a cessé de prendre des vitamines, de l’eau et des minéraux le 4 août. Il souffre de graves problèmes au foie et aux reins, de faiblesse générale, de fatigue et d’étourdissements, et il est incapable de marcher sans aide. Le 5 août, Mohammad a été sauvagement battu par cinq soldats israéliens qui le gardaient. Son avocat a confirmé que les ecchymoses sur le corps de Rimawi étaient toujours clairement visibles.

Mohammad a ensuite été emmené à une autre section de la prison et attaché à son lit. Un officier israélien est alors venu le voir et l’a menacé de l’alimenter de force s’il continuait sa grève, tout en le menaçant également de le transférer en isolement à la prison Ramon sans lui procurer le moindre traitement médical jusqu’à ce qu’il meure dans sa cellule. Lorsque Rimawi a parlé à l’officier de l’attaque récente, ce dernier a dit qu’il s’en fichait et qu’ils pouvaient le traiter avec violence et par la force étant donné le manque d’attention internationale sur son cas, en particulier en Jordanie.

Palestine: Un gréviste de la faim battu par les soldats

Bientôt un an que le procès des anciens RZ a commencé, deux ans qu’ils ont été arrêtés (Christian est en liberté provisoire pour son état de santé, Sonja toujours en détention, et leur affaire a été disjointe). Au coeur du procès, les aveux extorqués à Hermann F. en 1978 alors qu’ils était grièvement blessé, sous sédatifs, retenu illégalement et isolé totalement, et sur lesquels il était d’ailleurs revenus.

Hermann F. devait témoigner hier, ainsi que son ex-compagne, Sybille F., en détention depuis plusieurs mois pour refus de témoigner. Suite àla nomination par la cour d’un expert complaisant qui l’avait estimé apte à comparaître, Hermann F. a rencontré un autre expert qui a attesté de l’impossibilité de citer Hermann F. sans examen médical. La réaction du procureur est de demander une amende contre Hermann F. pour refus de répondre à la convocation, ce que la cour lui refuse (premier désaccord entre l’accusation et la cour). Sibylle S. a été amenée au tribunal où elle a réitéré son refus de témoigner. La juge constatant qu’après les deux tiers du temps maximal de détention pour refus de témoignage, sa volonté n’a pas changé prononce la fin de sa détention.

Allemagne: Audience au procès RZ

En 14 mars, un membre de la colonie illégale de Yakir, a percuté en voiture un camion stationné en territoire occupé. Le colon et ses 3 filles sont été blessés dans l’accident. Le colon a affirmé que l’accident a été causé par des enfants palestiniens jetant des pierres sur sa voiture. Le chauffeur de camion a d’abord témoigné qu’il s’était arrêté en raison d’une crevaison, mais plus tard, il a changé son témoignage indiquant que il aurait vu des pierres posées par la route. Il n’y avait pas d’autres témoins de l’accident ce jour-là.

19 mineurs des villages de Hares et Kifl Hares sont alors arrêtés par l’armée. Aucun n’avait d’accusations antérieures de lancers de pierres. Ils seront détenus à l’isolement, battus et menacés, certains pendant pendant 16 jours, jusqu’à ce que l’un d’eux signe une déclaration de culpabilité. Ali Shamlawi, Mohammed Kleib, Mohammed Suleiman, Ammar Souf et Souf Tamer, tous âgés de 16 ou 17 ans, restent emprisonnés dans une prison pour adultes. Ce sont « les 5 garçons de Hares », : ils viennent d’être accusés de tentative d’assassinat et risquent donc chacun l’emprisonnement à vie.

azrrestation enfant palestinien

Voir le blog consacré aux 5 de Hares

azrrestation enfant palestinien

Un jeune Néerlandais accusé d’avoir provoqué les larmes d’un policier lors d’une manifestation anti-gouvernementale aux Philippines fin juillet a été placé en détention par le Bureau de l’immigration. Thomas van Beersum avait été photographié le 22 juillet en train de s’en prendre vivement à un policier, cette image a été largement diffusée sur internet.

Thomas Van Beersum a été arrêté mardi à l’aéroport de Manille alors qu’il s’apprêtait à prendre un avion pour les Pays-Bas. Selon la procédure officielle, le Bureau de l’immigration va vérifier s’il fait l’objet d’une plainte aux Philippines. Si ce n’est pas le cas, il sera renvoyé chez lui mais ne pourra plus remettre les pieds dans l’archipel.

Thomas Van Beersum

Thomas Van Beersum

Les 26 premiers prisonniers palestiniens, parmi les 104 détenus dont Israël a approuvé la libération, seront libérés le 13 août. La libération des prisonniers détenus de longue date va se faire en quatre temps, compte tenu du fait qu’Israël a refusé de tous les relâcher en même temps ces 104 prisonniers palestiniens arrêtés avant les accords d’Oslo en 1993.

Trois juges de la Cour suprême de l’État de Pennsylvanie ont confirmé dans la plus grande discrétion le 10 juillet dernier la condamnation à l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle, qui avait été rendue le 14 août 2012. Les avocats de Mumia avaient fait appel de cette décision, contestant la constitutionnalité d’une peine d’emprisonnement à perpétuité sans libération conditionnelle, ainsi que l’isolement cellulaire des condamnés à mort. Ils estimaient que ses droits avaient été violés parce qu’ils n’avaient jamais reçu un avis approprié de la peine d’emprisonnement à vie, et qu’ils n’ont donc pas eu la possibilité de présenter une plaidoirie ad hoc.

Pour plus de détails juridiques (en anglais)

Mumia Abu Jamal

Mumia Abu Jamal

En vertu de la réforme de la loi connue sous le nom de ‘Fourth judicial package’ (quatrième série de mesures judiciaires), les avocats d’Abdullah Ocalan, dirigeant du PKK, avaient introduit une demande afin qu’il soit rejugé. Une clause de cette loi prévoit que les condamnés dont les droits prévus par la Convention Européenne des Droits de l’Homme ont été bafoués, ils peuvent être rejugés. C’est cet argument qui a été mis en avant par les avocats, mais ce n’est pas l’avis du comité qui a examiné la demande. Le refus a été voté à l’unanimité. Abdullah Ocalan purge actuellement une peine de prison à vie sur l’île d’Imrali.