Une vingtaine de participants à la Marche pour la Liberté venu d’Allemagne et revendiquant la libre circulation ont été interpellés ce mercredi matin par la police alors qu’ils s’étaient introduits dans les locaux de l’ambassade d’Allemagne, rue de Lalaing. Ils demandaient à être reçus par les responsables de l’ambassade pour évoquer le cas de l’école Gerhardt-Hauptman, à Berlin, un bâtiment désaffecté occupé par des demandeurs d’asile, qui est en cours d’évacuation. Ils ont rapidement été délogés du bâtiments de l’ambassade, interpellés et colsonnés par les forces de l’ordre.

Plus de 900 policiers avaient été déployés hier à Berlin pour expulser une école occupée par des réfugiés. Une manifestation avait été appelée à 20h à Kreuzberg en solidarité. Cette dernière a directement été attaquée par les centaines de policiers présents dans le quartier, on ne sait pas à l’heure actuelle si il a des arrestations tant la situation est confuse. Vers 21.25 la police a pratiqué un kessel autour de la manifestation à Kotbusser Tor alors qu’à un autre endroit des manifestants tentant de bloquer un bus qui embarquait des sans-papiers étaient dispersés. Des affrontements sont sont suivis durant la nuit, la police utilisant des lumières éblouissantes contre les manifestants. Ce matin, certains réfugiés occupent encore le toit de l’école et tiendront une conférence de presse sous peu.

A Bruxelles, l’ambassade allemande a été taguée en solidarité.

L’ambassade d’Allemagne taguée à Bruxelles

L'ambassade d'Allemagne taguée à Bruxelles

10 personnes ont été arrétées ce 5 juin vers 13h au Luxembourg lors d’une manifestation pour les droits des migrants. Plusieurs des personnes arrétées sont sans-papiers. La police a également utilisés matraques et gaz poivrés contre les manifestants qui se rassemblaient devant une réunion de ministres européens.

Le 2 octobre 2013, Léopold Jacquens a été condamné à 500 euros d’amende avec sursis. Militant de la Ligue des droits de l’Homme, agé de 70 ans, il était poursuivi pour avoir signé à deux reprises des attestations d’hébergement au bénéfice d’une femme en cours de régularisation de son titre de séjour. Ces attestations ont été rédigées du fait d’exigences administratives particulières de la sous-préfecture du Havre, qui refuse de traiter un dossier individuel en l’absence de justificatif de domicile. Léopold Jacquens a fait appel de ce jugement et comparaîtra devant la cour d’appel de Rouen le 18 juin à 16h15.

Rendez- vous à 16h le 18/06/2014 au Palais de Justice de Rouen pour soutenir Léopold Jacquens.

Getting the Voice Out est un collectif qui récolte les témoignages des personnes détenues en centres fermés, afin de porter leurs récits à l’extérieur des murs et de rendre ainsi public ce que les autorités s’efforcent de cacher. Vendredi 25 avril aura lieu une soirée de soutien à Getting the voice out
19h à la Parfumerie (porte de Ninove – 1000 Bruxelles).

Le site de Getting the Voice Out

Bruxelles: Soirée de soutien à Getting the voice out

Dans les premières heures de la matinée du vendredi 28 février, le siège social de G4S à Melbourne, a été attaqué (tags, vitres brisées) en dénonciations des événements récents (émeutes et répression) au camp de détention pour immigrants clandestins de l’île de Manus où G4S avait le contrat de la sécurité.

Ce camp a été installé sur une petite île de Papouasie-Nouvelle-Guinée fin 2001 à la demande de l’Australie, sous un gouvernement conservateur. Il a été réactivé en octobre 2012, à la demande du pouvoir travailliste de l’époque, est une réponse extra-territoriale des autorités australiennes à l’immigration clandestine. Les conditions de vie dans les camps de Manus et de Nauru ont suscité, ces derniers mois, de vives et constantes protestations de la part des ONG spécialisées dans la défense des droits humains, mais aussi du Haut-commissariat des Nations-Unies aux réfugiés (UNHCR) qui a, à plusieurs reprises, rappelé à l’Australie ses obligations en tant que signataires des conventions internationales relatives aux droits des réfugiés.

Australie: Attaque contre le siège de G4S

Une dizaine de membres du comité de soutien aux sans-papiers afghans ont brièvement arrêtés mercredi vers 20h à proximité de la rue du Trône, à Bruxelles, où ils se rendaient pour assister à une conférence. Les personnes appréhendées ont été emmenées au commissariat d’Ixelles situé place Fernand Cocq, devant lequel une quarantaine d’autres manifestaient pour réclamer leur libération. Les personnes auraient été appréhendées pour trouble à l’ordre public, outrages et menaces. Elles ont été relâchées au compte-goutte vers 21h30.

Une cinquantaine de ressortissants afghans qui se dirigeaient vendredi vers Mons en car pour y rejoindre leur comité de défense et manifester pour leur cause en marge de la cérémonie inaugurale du Festival International du Film d’Amour, ont été interceptés et renvoyés vers Bruxelles par la police montoise. Ils devaient se joindre à une trentaine de membres de leur comité de défense pour rappeler leur demande d’arrêt des expulsions vers leur pays d’origine et de l’obtention d’un statut légal. Leur car a été intercepté sur l’autoroute sur le territoire de Mons, à hauteur de Maisières, sans heurts. Il leur a été demandé de reprendre le chemin vers Bruxelles. Leur car a ainsi repris la route en sens inverse.

Après une manifestation dans l’après midi devant les locaux l’office de l’immigration (OFI), une dizaine de sans papiers se sont rendus place de la République en vu du rassemblement hebdomadaire de 18h (rassemblement qui a lieu depuis août 1996). Ils ont été encerclés par des CRS. La police demande à l’un d’eux de venir discuter avec eux. L’un d’entre eux se déplace vers les policiers qui alors l’arrêtent immédiatement. Les autres sans papiers présents protestant, un nouveau sans papier est arrêté.

Le CSP59 demande la libération immédiate des deux personnes interpelées et appelle à un rassemblement demain jeudi 13 février à partir de 18 heures devant le commissariat central de Lille (Lille Sud).

Dans la nuit du 17 janvier 2014, une voiture de police a été incendiée devant le PAZ (Centre de rétention de police) à Vienne. Dans le PAZ se trouve un centre de rétention, d’où des personnes se font continuellement expulser de l’Autriche.

Le Polizeianhaltezentrum (PAS) de Vienne, protégé lors d’une manifestation de soutien aux sans-papiers

Le Polizeianhaltezentrum (PAS) de Vienne, protégé lors d'une manifestation de soutien aux sans-papiers