Le 7 novembre 2012, quelques 250 ouvriers grévistes et syndicalistes de chez Ford Genk se sont rendus sur le site de l’usine Ford à Cologne où se tenait le conseil d’entreprise européen de Ford, pour protester contre la fermeture de leur usine. La police est rapidement intervenue pour les empêcher d’accéder au site et a chargé à plusieurs reprises en direction des manifestants, lesquels ont lancé des pétards. Les policiers ont répliqué à coups de matraque avant de parvenir à encercler la délégation belge.

Le tribunal de Cologne vient de fixer le premier procès des travailleurs belges Ford au 11 juin. Contre la criminalisation des conflits du travail, une manifestation est organisée le samedi 7 juin dans le centre de Cologne (RV 16H00 Alte Feuerwache Köln, Melchiorstr. 3, 50670 Köln)

Les 40.000 ouvriers de l’usine géante de chaussures de Yue Yuen, située dans le sud de la Chine, ont repris le travail. Ils étaient en grève depuis le 14 avril pour protester contre leur employeur, auquel ils reprochaient des arriérés de salaires impayés et, plus globalement, leurs conditions salariales et des carences dans leur couverture sociale. L’employeur taïwanais Yue Yuen, qui affirme être le premier sous-traitant de chaussures de sport avec 300 millions de paires produites par an, fournit notamment Nike, Adidas, New Balance, Converse, Asics ou encore Puma.

Après plusieurs jours de manifestations chaotiques devant les locaux et l’arrestation de certains ouvriers, le ministère du Travail a annoncé vendredi qu’il avait donné l’ordre à Yue Yuen de verser les arriérés de cotisations. Depuis, 80% des travailleurs auraient repris le chemin de l’usine, retour forcé au travail car les ouvriers ne croient pas que leur employeur régularisera ses versement. La police et des brigades de milices sont présentes devant et dans les locaux pour empêcher toute manifestation.

Chine: Fin de la grève sous pression policière

Le rassemblement des intermittents organisé place de la République à Paris, hier vendredi a tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre. Les manifestants protestent contre la réforme programmée de leur statut.
Les manifestants se sont dirigées en métro à Varennes à deux pas de Matignon. A la sortie de la bouche de métro, ils ont été repoussés par les forces de l’ordre et des échauffourées ont éclaté.

Dix salariés grévistes de Lisi Automotive Nomel avaient été convoqués par le tribunal de grande instance d’Argentan hier matin au sujet du blocage du site fertois. Ce dernier a rendu sa décision et contraint les grévistes à lever le blocus, sous la menace de faire intervenir les forces de l’ordre. Suite à cette décision, les délégués syndicaux et la direction se sont réunis. Durant cette réunion, les délégués ont obtenu à ce que l’augmentation de salaire de 35 € concerne tout le monde et non que les ouvriers, que la revalorisation de la prime de vacances soit de 100 € et non de 10. Il n’y aura aucune incidence pour les travailleurs grévistes ainsi que pour ceux qui sont allés devant la justice. Les grévistes ont donc repris le travail dès 8 heures ce matin.

France: Fin de la grève à Lisi Automotive Nomel

140 salariés de l’équipementier automobile Lisi Automotive Nomel à La Ferté-Frênel bloquent l’accès de l’usine depuis mardi matin. Ils bloquent les camions, mais ils n’empêchent pas les non-grévistes et les intérimaires de travailler. Douze grévistes, dont le délégué syndical (CGT), sont convoqués devant le tribunal de grande instance d’Argentan ce jeudi matin.

France: 12 grévistes de Lisi Automotive Nomel convoqués au tribunal

Les autorités de l’Etat de Karnataka ont donné l’ordre à Toyota et à un syndicat de relancer la production dans ses deux usines en Inde, après une grève provoquée par un conflit salarial. Cette injonction a été faite après que des ouvriers syndiqués eurent refusé de reprendre le travail dans les deux usines proches de Bangalore, malgré la fin du lock-out de huit jours imposé par Toyota il y a un mois.

Toyota avait embauché fin mars 1.000 intérimaires pour relancer sa production après le refus de ses salariés de reprendre le travail. Les salariés des deux usines sont en conflit avec la direction sur les salaires depuis 10 mois. Ils ont refusé de reprendre le travail lundi après que la direction eut levé la fermeture du site, estimant que le code de conduite que veut leur faire signer Toyota est contraire à leurs droits. Toyota avait suspendu sa production de véhicules en Inde le 17 mars après que des négociations pour conclure un accord salarial avaient échoué.

Le personnel des Eaux et forêts est en grève depuis février pour réclamer le paiement des primes et des meilleures conditions de travail. A Libreville, des fonctionnaires du ministère des Eaux et forêts ont séquestré pendant plusieurs heures leur ministre de tutelle ainsi que son ministre délégué pour les obliger de trouver une solution immédiate à la grève qui dure depuis deux mois. Les grévistes ont érigé des barricades et brûlé des pneus devant l’entrée principale du ministère.

L’unité spéciale de la gendarmerie a finalement donné l’assaut vers 21 heures. Deux bombes assourdissantes ont été lancées. Les gendarmes encagoulés ont ensuite pénétré dans le ministère et embarqué les deux ministres dans une Jeep. Les manifestants ont fuit nuitamment vers Gabon Télévision, l’immeuble le plus proche du ministère. D’autres se sont cachés dans une broussaille. Un homme a été interpellé.

Gabon: Opération armée pour libérer des ministres séquestrés par des grévistes

Plus de 30.000 salariés du fabricant de chaussures de sport pour Nike et Adidas entre autres, Yue Yuen, dans la ville de Dongguan, refusent depuis la semaine dernière de reprendre le travail, se plaignant de leurs conditions salariales, de leurs contrats d’embauche lacunaires et de carences dans leur couverture sociale. Un mouvement social qui a déclenché le déploiement de centaines de policiers autour de l’usine, certains équipés de matériel antiémeute et d’autres tenant en laisse des bergers allemands. Les policiers ont frappé ou interpellé plusieurs ouvriers depuis le début de la grève.

Chine: Incidents entre policiers et grévistes

Le dimanche 6 avril, les ouvriers de l’usine métallurgique Zagros (à Gharveh, à l’Ouest de l’Iran) ont bloqué une grande avenue au centre de Sanandaj (chef-lieu de la province de Kurdistan). Ils sont en colère contre leurs conditions de travail précaires. Les forces de sécurité du régime ont encerclé les ouvriers protestataires et ont tenté de disperser les manifestants. Les ouvriers ont souligné qu’ils poursuivront leurs protestations jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.

Iran: Les forces de sécurité contre une manifestation de métallurgistes