Le département de police de la ville de Charleston, en Caroline du Sud, travaille depuis plus de cinq ans à la sécurisation de la ville grâce à diverses nouvelles technologies telles que la mise en place d’un robuste système d’analyse du crime, l’augmentation des stratégies de patrouilles ciblées en organisant des réunions hebdomadaires pour identifier les ‘points chauds’ et l’introduction de nouvelles technologies pour rassembler et dispatcher rapidement les informations afin d’augmenter la productivité et la conscience situationnelle des policiers. Dernièrement, le département a mis en place une collaboration avec IBM afin de permettre aux 400 officiers de police d’évaluer et de prévoir plus précisément les scénarios criminels. IBM a créé un logiciel d’analyse prédictive qui analyse les enregistrements des crimes passés et actuels en quelques secondes et évalue les schémas d’incidence et d’arrestations. D’après le département de la police de Charleston, grâce au logiciel qui analyse tous les renseignements à sa disposition, analysant aussi les données et schémas criminels passés et présents, le département sur une vue plus holistique des endroits où sont commis les crimes et pourra déployer ses officiers en conséquence. Le chef de la police locale a déclaré que ce logiciel aiderait a fournir aux policiers sur le terrain des renseignements cruciaux et permettrait au département d’obtenir un meilleur aperçu des opérations.

Vincent De Wolf, chef de groupe MR au Parlement bruxellois a annoncé hier vouloir proposer l’affectation de 250 militaires à la surveillance de Bruxelles. En effet, il estime qu’il faut immédiatement plus de policiers dans les rues de la capitale en raison de la hausse récente du niveau d’alerte terroriste. ‘Il y a un sous-effectif à Bruxelles et j’avais déjà proposé de dégager 250 policiers de Zaventem, de l’OTAN et des palais royaux – parce qu’ils font là du gardiennage – et de les remplacer par des militaires pendant un an, le temps d’avoir les 250 policiers qui manquent à Bruxelles’. Avouant s’inspirer du plan Vigipirate français (militaires lourdement armés dans les rues en cas de niveau d’alerte élevé), il ajoute: ‘Pour surveiller les entrées de métro ou sécuriser des bâtiments stratégiques, je pense que les militaires sont bien formés’.

Par ailleurs, six bourgmestres PS ont présenté diverses propositions sécuritaires qui vont être discutées au cours du sommet organisé par le premier ministre avec les ministres de la Justice et de l’Intérieur ainsi que les représentants des communes. Parmi ces suggestions, l’amélioration des sanctions administratives, le recrutement de policiers ou encore le renforcement des Parquets et de la magistrature. Suite à toutes ces informations, le SFLP-Police (Syndicat Libre de la Fonction Publique) a réagi en déclarant ne pas être contre l’idée d’une collaboration avec les forces armées pour des missions de sécurité ou de police. Il a également évoqué la possibilité de faire appel au secteur privé.

Les autorités communales ont annoncé le début de l’installation de quinze caméras de vidéosurveillance à La Louvière. La police locale et la ville ont décidé d’en implanter douze dans le centre-ville, tandis que les trois dernières seront un peu décentrées. De plus, six agents supplémentaires ont été recrutés pour être affectés à ce nouveau service de surveillance. Au mois de juillet, la seconde phase de ce projet sera lancé. Celle-ci concerne principalement les localités de Haine-Saint-Pierre, Haine-Saint-Paul, Houdeng, Strépy-Braquegnies et Trivières.

La société illuminating Concepts a reçu plusieurs commandes du gouvernement de son système Intellistreets, qui devrait être installé dans plusieurs grandes villes américaines, dont Detroit, Chicago et Pittsburgh. Les lampadaires sont équipés de haut-parleurs qui pourront envoyer des avertissements aux passants (comme cela se fait déjà au Royaume Uni où les caméras de surveillance peuvent interpeler les gens dans la rue), de caméras et de micros capables d’enregistrer les conversations.

Hitachi Hokusai Electric s’apprête à commercialiser une caméra qui serait capable de scanner 36 millions de visages en une seconde et de reconnaître instantanément tous les visages qu’elle aura déjà « vus » préalablement. Chaque visage qui passera devant la caméra sera enregistré et stocké selon ses données biométriques propres. Lorsque la police voudra rechercher un individu particulier, elle pourra effectuer cette recherche par l’intermédiaire d’une base de données de visages pré-indexés. Cependant, la reconnaissance faciale de la caméra est mise en échec lorsque les visages ne lui font pas face, ou lorsque leurs dimensions sont inférieures à 40 x 40 pixels.

Japon: Progrès dans la combinaison CCTV/Biométrie

La Commission européenne a proposé un règlement ouvrant la voie à une reconnaissance mutuelle de l’identification électronique. Actuellement, bon nombre de pays européens utilisent l’une ou l’autre forme de « eID », mais ces systèmes sont souvent limités aux frontières nationales. La proposition doit remettre à jour une directive antérieure sur la signature électronique, en l’adaptant aux évolutions technologiques, comme les possibilités de s’identifier au moyen d’un téléphone portable. Elle impose la reconnaissance mutuelle des systèmes d’eID, de sorte que les identifiants soient reconnus d’un pays à l’autre. Pour autant, elle ne prévoit pas d’imposer l’eID aux pays qui ne s’en sont pas dotés, ni au Royaume-Uni, qui ne dispose même d’aucune carte d’identité. Certaines dispositions visent par ailleurs à préserver les données privées des citoyens.

Des micros et une caméra posés par la Digos ont été retrouvé par des militants anarchistes italiens dans leur maison de Bordighera. Les micros étaient cachés à l’arrière du frigo, dans la chambre à coucher, sur une poutre près du lustre et à l’entrée de la maison. La petite caméra filmait l’escalier de l’entrée. Tous étaient reliés par un transformateur au réseau électrique de la maison.

Italie: Micros et caméra retrouvés chez des anarchistes

Du 20 au 22 juin se tiendra le sommet sur le développement durable Rio+20 auquel sont attendus une centaine de chefs d’états ou de gouvernements. Hier, le ministre de la défense brésilien a rendu public le dispositif sécuritaire qui sera mis en place. La sécurité sera assurée par l’armée qui va mobiliser 8000 hommes et va coordonner le déploiement de 7000 policiers, pour un total de 15000 hommes. Ceux-ci couvriront le centre de conférence ainsi que le centre de Rio, où le Sommet des Peuples doit réunir 20000 personnes par jour dans le parce de Flamengo. Les forces de sécurité vont renforcer la surveillance des aéroports, des ports et d’autres installations stratégiques alors que l’espace aérien au-dessus de la zone ouest de la ville sera fermé.

La semaine dernière s’est tenu le procès de six personnes poursuivies pour association de malfaiteurs à visée terroriste au tribunal de grande instance de Paris (affaire dite de ‘la dépanneuse’). Les six, que les autorités ont catalogués ‘d’anarcho-autonomes’ sont accusés d’avoir tenté de commettre des actes de sabotage en 2006 et 2007, actes qualifiés de terroristes par le procureur.

Sur le plateau des correctionnels, le tribunal de Paris dispose d’une petite pièce réservée aux témoins dont un des murs est une vitre en verre fumé. Le 22 mai dernier, cinq témoins devant passer à la barre dans un autre procès sont invités à y patienter. Quand ils y entrent, celle-ci n’est pas vide. Une femme est occupée à y prendre des photos au téléobjectif des personnes situées de l’autre côté de la vitre, personnes pour la plupart venues assister au procès de ‘la dépanneuse’. Les témoins ont immédiatement appelé l’huissier qui a demandé à la photographe de s’en aller. Après vérification du tribunal, il s’acière qu’il s’agissait d’une policière faisant partie des RGPP (renseignements généraux de la préfecture de police), le service des renseignements qui traite notamment des mouvements extrêmes. Du côté du tribunal, on indique qu’on ignorait totalement la présence de cette policière-espionne venue photographier les membres des collectifs de soutien clandestinement, sinon sans être repérée. La policière a quant à elle affirmé être entrée dans cette pièce sans savoir qu’elle n’en avait pas le droit. Une enquête a été ouverte.

Tribunal de Paris

Tribunal de Paris

Le Service de Police de la Ville de Montréal compte 4800 policiers, dont 160 de l’intervention. Or, dès le 1er juin prochain, un policier sur six sera en vacances, contrairement aux étudiants qui eux, vont poursuivre leur mouvement. Afin de pouvoir pallier à ces absences de manière adéquate, les autorités ont décidé de former 25 patrouilleurs pour ‘élargir son bassin en terme de policiers spécialisés en contrôle de foule’. Les 160 policiers de l’intervention sont eux formés à de nombreuses autres techniques, mais il ne sera pas possible, vu le délai, de former leurs remplaçants au même niveau. Les 25 hommes sélectionnés vont dès lors suivre un cours accéléré de contrôle de foule, ou ‘cours d’anti-émeute 101’ afin d’être capables de combler les trous dans les rangs policiers.