Les visiteurs étrangers qui proviennent d’un pays où un visa est nécessaire pour entrer au Canada devront désormais fournir leurs données biométriques avant de mettre les pieds au pays. La mesure, qui est déjà en place pour les ressortissants provenant d’un groupe de 29 pays – dont l’Afghanistan, l’Égypte, le Pakistan, la Somalie, la Syrie et le Yémen – sera ainsi étendue aux ressortissants de 150 pays.

Les visiteurs devront fournir leurs empreintes digitales ainsi que des photos numériques de leur profil et de leur oeil au cours du processus d’obtention de leur visa. L’infrastructure pour recueillir les données biométriques est d’ailleurs implantée dans quelque 90 pays. Le gouvernement prévoit que l’ensemble du système sera fonctionnel pour 2019. Les Américains, les Britanniques, les Français et les Japonais en seront notamment exclus. Les coûts entourant cette mesure de sécurité sont refilés aux visiteurs, qui doivent eux-mêmes payer – 85 $ par personne et 170 $ par famille – pour la prise des empreintes digitales et des photos.

Dans le cadre de son contrat avec l’administration américaine, l’entreprise privée Lockheed Martin produit des avions de combat, des radars, des satellites ou encore des véhicules militaires. Mais elle développe aussi, pour le compte de l’Agence de sécurité nationale (NSA), une technologie biométrique basée sur la reconnaissance d’écriture. Ces travaux s’inscrivent dans une réflexion globale sur l’évolution des systèmes d’identification, au-delà des capteurs d’empreintes digitales. Ils se fondent sur un postulat : chacun a une façon différente d’utiliser un clavier tactile.

La vitesse de la frappe, l’orientation des doigts, l’accélération du mouvement et la pression appliquée sur l’écran sont autant de variables prises en compte par cette technologie que Lockheed Martin a baptisée « Mandrake ». Les premières expérimentations autour d’une telle technologie – que l’on peut considérer comme une ramification de la reconnaissance d’écriture manuscrite – remontent aux années 70, sous l’impulsion de l’U.S. Air Force. L’objectif était de renforcer, à terme, le contrôle des accès aux bâtiments stratégiques comme le Pentagone, en instituant un deuxième facteur d’identification en complément au code PIN à 4 chiffres. Mais à l’époque, les taux d’erreurs restaient importants, tout particulièrement chez les femmes.

USA: Logiciel de reconnaissance « d’écriture » sur clavier

Jusqu’au 15 juin, le Traité de Schengen est suspendu pour tout le territoire allemand, ce qui autorisera policiers et douaniers à éventuellement contrôler ceux qui passent les frontières. Ce sont surtout la frontière autrichienne et l’aéroport de Munich qui sont visés par cette mesure. La gare de Garmisch sera également contrôlée plus que d’habitude.

Le G7 approche et la police allemande veut éviter de se retrouver -encore une fois- en désavantage par rapport aux milliers de manifestants italiens, autrichiens et européens qui font le voyage pour participer aux manifestations. Dernier fiasco en date, l’inauguration de la Banque Centrale Européenne à Francfort où les milliers de policiers déployés n’ont pas suffit à contenir les milliers de manifestants venus de partout.

Affrontements à Francfort au Blockupy.

Affrontements à Francfort au Blockupy.

Après plusieurs mois d’inactivité (à part pour l’enregistrement de caméras), la cartographie collaborative du site « Lille Sous Surveillance » se remet en marche. L’inventaire des caméras sera plus régulier, ainsi que la veille locale d’infos autour du sujet.

Voire le site « Lille sous surveillance »

Lille sous surveillance

Lille sous surveillance

L’analyse des documents Snowden continue a apporter son lot d’information. Les services de renseignements des cinq pays de l’alliance « Five eyes » (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, Nouvelle-Zélande, Australie) ont échafaudé un plan en 2011 et 2012 pour pirater la boutique d’applications de Google et Samsung et espionner les smartphones. L’objectif des « Five eyes » était de renforcer la surveillance des smartphones grâce à des logiciels espions implantés via l’Android Market, boutique d’applications de Google rebaptisée depuis Google Play et utilisée par les téléphones de Samsung. Il prévoyait de pirater les connections à la boutique d’applications, d’implanter des logiciels malveillants afin de récolter des données dans les smartphones. Les agences voulaient également envoyer des informations erronées à des personnes d’intérêt.

Les agences s’inquiétaient de la possibilité d’un « autre Printemps arabe », et de la contagion des mouvements populaires. Elles s’intéressaient surtout à l’Afrique, en particulier le Sénégal, le Soudan et le Congo mais elles visaient également les boutiques d’application de la France, de Cuba, du Maroc, de la Suisse, des Bahamas, des Pays Bas et de la Russie. Des failles avaient été trouvées dans le moteur de recherche UC Browser, une application du géant chinois Alibaba populaire en Chine et en Inde qui a été installée par 500 millions de personnes.

Edward Snowden

Edward Snowden

Dans son bilan de l’année 2014, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN, police des police) a observé un recours « de plus en plus fréquent » aux armes non-létales face aux létales. L’IGPN préconise l’abandon de cette arme dite «intermédiaire», à l’origine de trop nombreux incidents graves lors d’intervention des forces de l’ordre. «Nous avons recommandé de ne pas le garder et de le remplacer par un nouveau lanceur de balles plus précis», a déclaré aujourd’hui jeudi la directrice de l’IGPN à l’occasion du bilan de la police des polices. D’ores et déjà, les services du ministère de l’Intérieur travaillent sur un modèle très efficace à longue distance et qui serait modifié pour être employé sur une plus courte portée.

L’année dernière, l’usage du flash-ball dans les rangs de la police a diminué puisque les fonctionnaires l’ont utilisé à 556 reprises, contre 662 l’année précédente.Dès 2010, après plusieurs cas d’éborgnements, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) avait recommandé «de ne plus utiliser cette arme lors de manifestations sur la voie publique, hors les cas très exceptionnels qu’il conviendrait de définir très strictement». L’IGPN a dénombré l’année dernière 567 usages de pistolet à impulsion électrique de type Taser.

flashball ou

flashball ou

Windows se prépare à commercialiser la nouvelle version de Windows 10. Pour l’instant, cette version est disponible gratuitement sous forme d’une « Technical Preview », mais les militants ne devraient pas l’utiliser puisqu’elle contient plusieurs mouchards (dont un keylogger), que Microsoft ne se cache pas d’avoir inclus sous prétexte d’utiliser les retours volontaires et involontaires des utilisateurs pour améliorer son système d’exploitation.

Dans le cadre de la mise à jour des anciennes version de Windows vers Windows 10, Microsoft a envoyé des mises à jour vers ces versions, l’une d’entre elle contient un mystérieux programme « Diagnostic Tracking Service » sur lequel Microsoft n’est pas bavard en informations : « Ce service active la récolte de données sur les problèmes des programmes de Windows ». Dans le doute, il vaut mieux désactiver ce service, ce qui est assez simple à faire. Ce programme a été installé via Windows Update sur les versions suivantes de Windows : Windows 7, Windows 8, Windows 8.1, ainsi que Windows Server 2008 et 2012.

Pour désactiver le service :

– Rechercher dans la liste des programmes « Afficher les services locaux » (simplement « Services » en anglais).

– Dans la liste des services, double-cliquer sur « Diagnostic Tracking Service ».

– Dans l’onglet « Général » de la boîte de dialogue qui vient de s’ouvrir, à la ligne « Type de démarrage », sélectionnez « désactivé ». Cliquez ensuite sur le bouton « OK ».

– Ensuite, à nouveau dans la liste des services, faites un clic-droit sur « Diagnostic Tracking Service » et cliquez sur « Arreter ». Vous pouvez ensuite fermer la fenêtre.

Capture d’écran des instructions.

Capture d'écran des instructions.

Un blogueur français a été condamné par le tribunal de grande instance de Saint-Brieux à une amende de 750€ et à supprimer les contenus incriminants de son blog. Il avait expliqué dans trois articles comment contourner certaines protections à l’aide de failles pour pouvoir s’en protéger ensuite. Le premier article traitait d’un utilitaire pour tester la sécurité d’un réseau wifi. Le second article dévoilait une dizaines de lignes de code Python visant à cracker un hash MD5, ceci n’a rien d’illégal, c’est le seul terme de ‘crack’ qui a éveillé l’angoisse du juge. Le troisième mettait en avant une petite machine, Teensy 3.0, pour démontrer l’intêret de de ne pas laisser un pc déverouillé en étant absent. Teensy 3.0 peut simuler des frappes sur un clavier, et donc taper rapidement ce qui serait nécéssaire pour compromettre une machine.

Evidemment, pour pouvoir se protéger de ces failles informatiques, il faut comprendre de quelle façon elles fonctionnent. Cette explication n’a pas convaincu le juge. Le blogueur a décidé de plaider coupable car il ne pouvait financièrement pas se permettre une longue procédure. Il a également fermé son blog, dégouté. Voir le blog.

Le blog de Krash.in

Le blog de Krash.in

150 effectifs supplémentaires vont renforcer les unités antiterroristes. Ces unités vont également être réparties dans les grandes villes de Belgique, au lieu d’une seule unité bruxelloise pour le moment. Le plan qui définit les tâches de la police en matière d’antiterrorisme sera finalisé avant l’été.

Ils étaient annoncés depuis près de deux ans. Les six FN 303 acquis (au prix tout compris de 1800 euros/pièce) par la police de Liège vont pouvoir être utilisés sur le terrain. Les lanceurs FN 303 (fabriqués par la FN Herstal) sont des armes non-létales, qui ne doivent donc ni tuer, ni blesser lourdement la personne visée. Ils sont réservés aux hommes du PAB, le Peloton anti-banditisme de la police liégeoise, une unité dont la zone opérationnelle comprend aussi les zones de police de Seraing-Neupré, Flémalle et Herstal. Elle compte une quarantaine d’hommes. Le FN 303 est un propulseur a air comprimé dont le chargeur contient 13 projectiles durcis pouvant contenir de la teinture ou un produit irritant.

Le FN 303