Le commandement pour l’Afrique (AFRICOM) des forces armées US et son Identity Resolution Team coopèrent désormais avec l’US Immigration and Customs Enforcement (ICE) pour conduire des opérations en Afrique de l’Est. Objectif: identifier les KST (known suspected terrorists) et les SIA (special interest aliens): trafiquants, criminels, terroristes présumés, qui seraient susceptibles de tenter de se rendre un jour aux Etats-Unis.

Les ressortissants kenyans, tanzaniens, soudanais, ougandais, éthiopiens et somaliens sont visés, mais aussi des habitants du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest. En août 2012, des experts en biométrie de l’AFRICOM se sont rendus à Pretoria pour y former des fonctionnaires de l’ICE. Un exercice grandeur nature a suivi en septembre au Kenya où du personnel local a aussi été formé. Les données biométriques (empreintes digitales, iris) collectées sont ensuite transmises aux agences US comme le FBI, le DoD, le DHS…

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Le fichage biométrique de l’Armée US en Afrique

Le Département de la Police de la ville de New York (NYPD) vient de proposer sa propre application sous iOS, qui appelle les citoyens à partager tout type d’information concernant délits et infractions. Le menu de l’application disponible sur iPhones propose dans l’ordre la possibilité d’indiquer la localisation d’une personne activement recherchée par la police, une zone permettant de jouer les indicateurs en soumettant des informations, de consulter des vidéos mettant en scène des contrevenants ou des actes répréhensibles par la loi, ainsi que divers portails d’information et de statistiques.

Baptisée tout simplement « NYPD », l’application est gratuite sur iPhone et propose un service de localisation pour déclarer plus précisément des actes illégaux, mais également localiser plus facilement les postes de polices et services d’urgences. En outre, on notera l’appel simplifié vers les services de police depuis une simple icône.

USA: Application « indic » pour IPhones

Des menottes futuristes incorporant -entre autres- un taser ont été brevetées par Scottsdale Inventions LLC. Ces menottes ‘intelligentes’ sont capables grâce à une multitude de capteurs de réagir en administrant au choix, électrochocs, gaz irritant ou sédatif. Elles sont déclinées en plusieurs versions : bras, chevilles, mais également au cou. Ces menottes pourraient servir, en plus d’un usage policier classique, à la répression psychiatrique et carcérale.

Des menottes futuristes et terrifiantes

Il y aurait déjà plus de 110 bases d’activité pour les drones, actuelles ou en construction, dans 39 Etats. La Electronic Fontiere Fondation a établi une carte répertoriant les autorisations données, ou en attente, pour leur utilisation. Le pays entier est quadrillé. D’ici 2020, quelques 30 000 drones seraient utilisés aux USA à des fins de sécurité intérieure.

La police des frontières les utilisent depuis 2005 pour repérer les immigrants clandestins et le trafic de drogue entre les Etats-Unis et ses deux voisins, le Mexique et le Canada. A quelques reprises, et sous des conditions restreintes, le FBI et la DEA ont été autorisés à emprunter ces drones. En juin 2011, les forces de l’ordre du comté de Nelson (Dakota du Nord), procédaient à la première arrestation de citoyens américains assistée d’un drone. En février de cette année, le congrès a voté une loi pressant l’Administration fédérale de l’aviation (la FAA) d’élargir les conditions de survol du territoire domestique aux drones. En plus de l’armée, le secteur privé et les agences civiles du gouvernement (au niveau fédéral, des Etats et local) seront autorisés à utiliser des drones dans l’espace aérien américain.

Les drones peuvent être équipés de caméras infrarouges, de détecteurs de chaleur, de GPS, de détecteur de mouvement, d’un lecteur automatisé de plaque d’immatriculation et on leur prête un prochain système de reconnaissance faciale. Un document non-classifié de l’armée de l’air américaine, clarifiant les limites de la «surveillance dronaire». On y apprend que les robots-espions ne pourront pas « mener de surveillance non-consensuelle sur des personnes américaines spécifiquement identifiées, sauf si approuvé expressément par la secrétaire à la Défense. » Cela signifia que la surveillance contre leur gré des citoyens américains ne dépend que de l’approbation de la secrétaire à la Défense, des personnes américaines non «spécifiquement identifiées» pourraient être surveillées à leur insu, comme par exemple un groupe de militants ou de manifestants.

USA: Les drones et la sécurité intérieure

Les deux dernières versions du smartphone haut-de-gamme, les iPhone 4S et 5, seraient très résistantes aux techniques de forensics actuelles confirme le chef de la police de Berne en Suisse. ‘Il n’est actuellement pas possible d’extraire des informations contenues dans les IPhones 4S ou 5’. En cause, la sécurisation des terminaux mobiles contre la cyber-criminalité. Les IPhones contiennent une puce spécialement dédiée au cryptage, avec l’algorythme AES (l’une des techniques de chiffrement informatique les plus efficaces), ce qui rend le contenu de ces téléphones pratiquement inviolables. Toutefois, si les informations contenues dans la mémoire du téléphone sont très bien sécurisées, il n’en est pas forcément de même pour les services en ligne: la plupart des smartphones récents proposent par exemple des services de sauvegarde en ligne des sms, journeaux d’appels, carnets de contacts, auxquels la police a souvent accès par simple requête auprès du fournisseur de services. A titre d’exemple, nous vous avions récemment parlé du nombre de demandes d’informations faites par la police à Google.

Actuellement, la commune d’Anderlecht compte une cinquantaine de caméras de surveillance disséminées sur l’ensemble du territoire. Cette semaine, le bourgmestre a annoncé le lancement d’un appel d’offre afin d’acquérir une centaine de caméras neuves. En outre, il a affirmé qu’il souhaitait investir dans des caméras dernière génération, entre autre capables d’identifier les ‘mouvements anormaux’ et couvrant un spectre plus large. L’investissement en question s’élève à 1,6 million d’euros pour l’installation et à 1,25 millions d’euro pour l’entretien pendant dix ans. L’ensemble devrait être opérationnel en 2014.

L’armée belge dispose d’une capacité offensive de cyberattaques qui lui permet de riposter en cas d’agression à l’encontre de son système informatique ou de communication. La riposte militaire belge doit s’inscrire dans le droit international des conflits armés, et doit notamment être « proportionnée, nécessaire et immédiate ». Une cellule de « gestion de la cyberdéfense » existe désormais au sein du service de renseignement militaire SGRS. Elle a recruté ces dernières années des experts techniques. « Ce sont nos hackers », explique le patron du départment Infosec & Cyber Defence, le lieutenant-colonel Miguel De Bruycker.. « Il n’y a jusqu’ici jamais eu de cyberoffensive belge dans le cadre d’une opération militaire », précise-t-il néanmoins.

Au niveau national, le conseiller en sécurité du Premier ministre, Pascal Petry, annonce la création, début 2013, d’un centre belge de cybersécurité qui serait centralisé autour d’un organe unique coordonnant l’action de tous les intervenants: les services de renseignement, la police, l’armée, etc.

A partir du premier trimestre 2013, les policiers français dressant des procès-verbaux électroniques (PVE) disposeront sur leur tablette informatique lisant les plaques d’immatriculation d’un système signalant les anomalies (vols, usurpation de plaque). Si le véhicule a été volé, l’agent verbalisateur en sera immédiatement informé. L’agent devra également rentrer, en plus de l’immatriculation, la marque et le modèle du véhicule. S’il n’y a pas de concordance avec les informations du fichier des cartes grises, le centre national de traitement rejettera aussitôt la demande de verbalisation. Les usurpations de plaques ont augmenté de 40% entre 2009 et 2010, selon les chiffres les plus récents de l’Intérieur. En 2010, quelque 5.079 infractions ont été constatées, contre 3.613 l’année précédente. Par ailleurs, l’agence nationale du traitement automatisé des infractions (ANTAI) travaille pour mettre en place des moyens de détecter et empêcher les doublettes plus sophistiquées (lorsque l’usurpateur reprend l’immatriculation d’un véhicule de même marque, même modèle et même couleur).

En janvier 2013, un nouveau type de scanners corporels arrivera à l’aéroport international O’Hare de Chicago, promettant une attente plus courte (dix secondes au lieu d’une minute) et une image plus générique des passagers qui traverseront ces machines. Baptisés scanners corporels à ondes millimétriques, 29 d’entre eux viendront remplacer les 23 machines à rétrodiffusion de rayons X, installées en 2010.

Les anciens scanners à rétrodiffusion avaient soulevé des inquiétudes relatives au respect de la vie privée, car les contours et les plis du corps de chaque individu sont affichés à l’écran. Les nouvelles machines sont équipées d’un logiciel de « reconnaissance de cible automatique » qui détecte toutes les menaces potentielles sous les vêtements d’un passager (arme, explosif…) en affichant une silhouette générique, identique pour tous les passagers, sur un écran présent dans le portique que le passager peut voir. Un obstacle subjectif/culturel vient donc d’être levé à la généralisation de cette technologie.

USA: Nouveau type de scanner corporel