A Colombes (Hauts-de-Seine) en novembre dernier, un malien en situation irrégulière était décédé après avoir été aspergé de gaz lacrymogène et avoir reçu deux décharges de Taser. La famille du défunt avait déposé plainte et une enquête avait été ouverte pour des faits d’homicide involontaire et des faits de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il était entre autre reproché aux policiers d’avoir fait un usage abusif de leur pistolet à impulsion électrique. Aujourd’hui, la juge d’instruction de Nanterre saisie de l’affaire a prononcé une ordonnance de non-lieu à l’égard des hommes concernés. Dans ses conclusions, elle a affirmé que les tirs de pistolet ‘n’ont pas joué un rôle direct et certain’ dans le décès et que ‘aucune faute ne peut être reprochée aux policiers intervenants’. En France, quelques 5000 Taser sont en service dans la gendarmerie, la police et l’administration, et leur usage a été étendu à la police municipale au printemps 2010.

La zone de police Montgomery qui regroupe les communes de Woluwé-Saint-Lambert, Woluwé-Saint-Pierre et Etterbeek a déployé 33 caméras de surveillance dites « intelligentes », c’est à dire qu’en plus d’une vue à 360° elles seront en mesures de répondre à des types précis de situation pour se focaliser dans une direction ou une autre à divers moments de la journée. Selon la zone de police, les caméras serviront au maintien de la sécurité, à la surveillance des écoles et des magasins, et selon les propres dires du chef de corps de la police « Elles sont aussi utilisées pour accroître la sécurité routière, pour pouvoir suivre les mouvements de masse et pour endiguer les déversements illégaux et autres phénomènes de nuisance »

Deux micros policiers ont été découverts à l’occasion de travaux dans le « spazio anarchico 76/A », à Naples. Ils étaient placés dans les grilles d’aération des deux salles où se déroulent concerts et initiatives. Le dispositif était composé de trois piles de 9 volts, montées en parallèle, liées ensemble au micro-émetteur par du scotch isolant, le tout recouvert par du scotch d’emballage.



Italie: Micros découverts dans un local anarchiste
Italie: Micros découverts dans un local anarchiste

L’établissement de défense sociale de Paifve est un centre où sont en autres accueillis des détenus condamnés à l’internement. Hier, les syndicats des travailleurs a introduit une proposition. Ils souhaiteraient que le personnel dispose de ‘moyens de défense’ contre les internés du centre. Par ces moyens, ils entendent Taser et spray au poivre, dont ils voudraient que les gardiens puissent faire usage. La demande a été introduite auprès du Ministère de l’Intérieur.

La multinationale de l’électronique militaire Safran, au travers de sa filiale pour l’électronique de sécurité, Morpho, s’est associé avec la Michigan State University (MSU) pour augmenter les fonctionnalités d’un logiciel de reconnaissance biométrique et de comparaison de tatouages développé par la MSU et transféré à Morpho par un accord de licence. Le projet utilise des caractéristiques (couleur, forme, texture) des tatouages pour faciliter l’identification automatique des individus en comparant un tatouage avec d’importantes banques d’images de tatouages stockées dans les bases de données de la police.

« Grâce à la fusion de la technologie développée par la MSU et de nos compétences en matière de comparaison, nous offrons aux forces de police un outil innovant de lutte contre la criminalité au niveau fédéral et local », a déclaré le PDG de MorphoTrak, filiale américaine de Morpho. « Avec cette nouvelle collaboration, nous souhaitons donner une nouvelle dimension à la reconnaissance des tatouages, au-delà de l’identification des personnes, permettant ainsi aux forces de police d’utiliser cette technologie lors d’enquêtes complexes pour recueillir et analyser des informations jusque là inexploitées par les systèmes biométriques ».

Apple a breveté le moyen de transmettre un signal codé vers tous les périphériques sans fil, leur ordonnant de désactiver toutes les fonctions d’enregistrement. Cette application serait activée via GPS, WiFi ou des stations mobiles, et serait déployée dans une « zone sensible » afin d’empêcher les caméras des téléphones de prendre des photos ou des enregistrements vidéos. Cela permettrait au gouvernement et à la police de bloquer les transmissions d’information, y compris les vidéos et les photos, lors de rassemblements publics ou dans un lieu qu’ils jugent « sensibles », afin de « se protéger contre les externalités ».

La société affirme que les sites affectés seront pour la plupart du temps des cinémas, des salles de concert et d’autres lieux similaires, mais Apple affirme également que  » la police secrète ou des opérations gouvernementales peuvent parfois exiger de telles conditions de « Blackout total. » Les autorités et la police pourraient désormais utiliser cette fonction, au cours de manifestations, pour bloquer la transmission de séquences vidéos et de photographies des événements, y compris des informations sur les brutalités policières, qui, parfois, lors de grands événements, inondent immédiatement le net.

La ministre de l’intérieur Annemie Turtelboom a reçu l’autorisation du gouvernement pour lancer un appel d’offres aux entreprises européennes pour la création d’un nouveau laboratoire de prélevements génétiques en Belgique. Elle a également annoncé l’extension des actes passibles de prélevements et fichages génétiques : aux actes terroristes, commis en bandes et au trafic d’êtres humains.

Le nouveau laboratoire fera descendre drastiquement le prix d’un prélevement ADN judiciaire : le prix de celui-ci s’éleve actuellement à 307€ et ne devrait plus s’élever qu’à une soixantaine d’euros avec le nouveau laboratoire.

En octobre, la firme HALO Corp de profiter d’un séminaire anti-terroriste pour fournir une formation anti-zombie à un millier de militaires et de policiers US. Cette formation aura lieu du 29 octobre au 2 novembre à San Diego, parmi d’autres consacrées à la lutte antiterroriste, lors du Counter Terrorism Summit. Le choix de l’exercice résulte tout à la fois de la zombie-mania (renouvelée par le succès de jeux comme Call of Duty), de la paranoïa américaine (il faut se préparer, en gros, à l’apocalypse), de la logique du « qui peut le plus peut le moins » (quand on peut affronter un zombie, on peut affronter n’importe qui), et de la problématique des ennemis dopés à des drogues (ainsi la méthamphétamine) réduisant notablement la peur légitime, quant elles n’annulent pas tout simplement la douleur causée par un impact.

Les services de police sollicitent de plus en plus les images filmées par les caméras de surveillance installées dans les gares : pour les élucidations de vols, par exemple, cette demande d’images est passée de 392 sollicitations en 2008 à 2.559 en 2011. Cette hausse ne fait que suivre l’augmentation du parc des caméras de la SNCB : 878 en 2008, 3.325 actuellement (réparties dans 95 gares du pays), le parc continuant de s’étoffer au rythme de 25 caméras par mois. De plus, la qualité des images est en constante évolution, ce qui permet une exploitation toujours plus performante par la police.

Belgique: La police recourt de plus en plus aux images de la SNCB

Instagram est une application extrêmement populaire (rachetée par Facebook l’année passée pour un milliard de dollars) disponible sur iOS et Android qui permet de partager ses photographies avec son réseau d’amis, de noter et de laisser des commentaires sur les clichés déposés par les autres utilisateurs. Les statistiques dévoilées par l’application Webstagram ayant révélé que le hashtag « #maryjane » était accolé à près de 300.000 photos sur Instagram (soit 300 000 consommateurs potentiels de cannabis), la police australienne a décidé de suivre les images postées sur l’application mobile. Les hashtags « #aussiestoners », « #weedstagram » et « #oznugs ». Toute photo mettant en scène un consommateur de marijuana en « action » sur Instagram servira de preuve à charge contre le lui.

Australie: La police exploite Instagram