Des centaines de travailleurs métallurgistes manifestaient contre le licenciement de 600 personnes suite au rachat de l’usine Ast par le groupe allemand Thyssenkrup. Les manifestants se dirigeaient vers le ministère du développement et ont été attaqués par la police anti-émeute devant l’ambassade allemande. Au moins 4 manifestants ont été blessés et hospitalisés.

Alors que la ZAD du Testet se reconstruit de plus belle et que des manifestations opposent la police anti-émeute et des manifestants à travers toute la France, un colonel de la gendarmerie a annoncé que la mort de Rémi était « accidentelle » et qu’il n’y aurait pas de suspension. Alors qu’il a été clair depuis la première nuit que Rémi a été tué par les gendarmes, l’enquête très médiatique préfère rejeter la faute sur une « minorité de manifestants violents » que d’évoquer même la bavure policière (« Rémi aurait été tué par une grenade utilisée habituellement par la gendarmerie… »).

Jock Palfreeman, (dont nous avions déjà parlé ici) ce prisonnier antifasciste australien enfermé en Bulgarie et accusé du meurtre d’un fasciste a créé avec d’autres prisonniers bulgares la ‘Bulgarian Prisoners’ Rehabilitation Association’, un mouvement de solidarité à l’intérieur des prisons bulgares.

Lire l’appel en français.

À la demande de la FGTB et de la CSC, d’associations pour les Droits de l’Enfant et de la Ligue des Droits de l’Homme, la loi SAC (Sanctions Administratives Communales) sera examinée en Cour Constitutionnelle aujourd’hui. La loi du 4 juin 2013 donne le droit unilatéral à une Commune d’interdire un rassemblement, de sanctionner un mineur en-dessous de la limite légale,… Depuis la sortie de cette loi de nombreuses situations loufoques ont eu lieu : des scouts qui montaient dans un arbre, des enfants jouant au foot sur un terrain de basket, ont entre-autres été sanctionnés d’amendes. Les manifestants sont les premiers sanctionnés puisque des centaines de personnes ont reçu des amendes communales pour avoir manifesté lors de rassemblements qui n’avaient pas demandé/reçu d’autorisations.

Nikos Maziotis devait intervenir le 17 octobre dernier lors d’une conférence intitulée « Lutte armée, mouvement révolutionnaire et révolution sociale » au Centre Social Occupé K*Vox, à Exarchia (Athènes). La police avait alors coupé les lignes téléphoniques de toute l’aile où est incarcéré Nikos. Le K*Vox a donc reporté la soirée au 5 novembre prochain à 17h, prévoyant une fois encore l’intervention de Nikos Maziotis.

Grèce : Report de la soirée d’intervetion de Nikos Maziotis

Rémi Fraisse, 21 ans, a été tué par des gendarmes dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26. Il a vraisemblablement été tué par l’explosion dans son dos d’une grenade lacrymogène. Rémi était un manifestant de la « ZAD du Testet » (Dont nous avions déjà parlé ici) où la police utilise souvent des fusils anti-émeutes et des gaz et grenades lacrymogènes. Dés l’annonce du meurtre de Rémi, de nombreux rassemblements ont eu lieu. Une trentaine en France, deux à Bruxelles, et au moins un à Turin. Lors de plusieurs de ces manifestations des affrontements ont éclaté entre manifestants et policiers, les manifestants ont également brisé les vitrines de banques. A Nantes, 600 personnes ont manifesté et plusieurs centaines d’entre eux ont affronté la police, au moins 6 personnes sont en garde à vue suite à cette émeute.

France : Le point sur la mort de Rémi Fraisse

Dans l’affaire « des baguettes de tambour », l’avocat avait demandé la cassation du jugement qui demandait le paiement de lourdes indemnités à un policier. La cassation a été refusée. Concernant les manifestants qui ont porté plainte contre l’état belge et la zone de police Bruxelles-Ixelles, il faudra attendre au moins un mois pour savoir s’il y aura un jugement.

Le nouveau ministre de l’intérieur a annoncé plusieurs mesures de « tolérance zéro » contre la violence »anti-policière ». Les plaintes de policiers pour des violences ne pourront plus être classées sans suite. Une mesure contre les plaintes »non-fondées » contre les policiers a également été annoncée, sans être détaillée. Elle vise à décourager les plaintes contre la police.

Une quinzaine de personnes se sont rassemblées hier soir devant la résidence de l’ambassadeur français à Bruxelles. Un autre rassemblement aura lieu à 14h devant l’ambassade même (65 rue ducale).

Selon les dernières informations, il s’avèrerait en effet que Rémi, militant dans la ZAD du Testet a effectivement été tué par une grenade lacrymogène de la police. Plus d’informations dans la journée.