Le jeudi 16 novembre dernier, quatre combattants du MKP/HKO (Parti Communiste Maoïste/Armée Populaire de Libération) ont été tués dans des affrontements avec l’armée turque dans le Dersim. Les quatre guérilleros sont Lorin (Eylem Zeytin), Savaş (Fırat Taşkın), Cenk (Eren Tali) et Nuda (Helin Felekoglu).

Les quatres combattants du MKP/HKO tués.

Les quatres combattants du MKP/HKO tués.

Des affrontements ont éclaté vendredi à Athènes lorsque environ 13.000 manifestants ont défilé en direction de l’ambassade des États-Unis pour commémorer le soulèvement étudiant de 1973 ayant contribué à renverser la junte militaire. Des manifestants anarchistes ont lancé des cocktails Molotov, des pierres et des fumigènes contre les policiers qui ont fait usage de gaz lacrymogène et de grenades assourdissantes.

Des affrontements ont également eu lieu près de l’Université polytechnique nationale où une centaine de personnes ont jeté des cocktails Molotov contre les policiers qui ont utilisé du gaz lacrymogène. 7.000 policiers avaient été déployés dans le centre-ville d’Athènes où la circulation était barrée et les stations centrales de métro étaient fermées. Des heurts entre anarchistes et policiers se sont produits également à Thessalonique et à Patras (péninsule du Péloponnèse) où les anarchistes ont lancé des cocktails Molotov et ont incendié des bacs à ordures.

Les affrontements de vendredi soir à Athènes

Les affrontements de vendredi soir à Athènes

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Depuis samedi en fin de journée, une centaine de militants avait investi l’ancienne école des Beaux-Arts de Nantes pour dénoncer les conditions d’accueil des mineurs étrangers isolés. Avec l’aide des réseaux sociaux une chaîne de solidarité s’est mise en place, afin de fournir matelas, couvertures, nourriture. A 14h, ce dimanche, à la demande de la Mairie propriétaire des lieux, une évacuation en urgence a été demandée. Une vingtaine de cars de militaires, 150 CRS, ont bouclé le quartier. Ils ont alors rassemblé les militants, majoritairement des étudiants, à l’intérieur du bâtiment. Puis un par un, encadrés par deux CRS, les ont fait sortir. Bilan de l’opération une interpellation et trois blessés.

Face à face ce dimanche à Nantes

Face à face ce dimanche à Nantes

Plusieurs groupes de la société civile, des organes d’étudiants adivasis et certains partis politiques de l’opposition ont introduit une demande afin que G.N. Saibaba reçoive immédiatement, entre autre, des couvertures et des aménagements médicaux dans sa celle à la Nagpur Central Prison. Vendredi, ils ont organisé une table ronde sur la question du professeur à la Osmania University d’Hyderabad (Telengana). Cette réunion a été organisée suite à la lettre que le prisonnier a fait parvenir à sa femme il y a quelques semaines. Handicapé à 90%, il disait qu’il ne recevait pas de couverture, ni ses médicaments de manière régulière, ce qui entraine une détérioration de son état de santé. « Bien que son avocat lui rende visite toutes les semaines avec des médicaments, il ne les reçoit que 7 à 10 jours plus tard » affirme l’écrivain militant Varavara Rao. « Si ce n’est son droit à la mobilité, un prisonnier bénéficie de tous les autres droits. Mais ce n’est pas le cas dans cette affaire. Dès lors, Saibaba désire être transféré vers la Cherlapally Central Jail à Hyderabad ». Saibaba est détenu à la Nagpur Central Jail depuis sa condamnation à la perpétuité il y a huit mois pour de prétendus liens avec la guérilla ». Suite à cette demande de G.N. Saibaba et à la réunion de ce vendredi, une pétition a été déposée devant les autorités.

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Francis Grenier, qui avait été blessé à un oeil à Montréal lors d’une manifestation étudiante en mars 2012 (voir notre article), recevra 175.000 dollars canadiens, plus des intérêts et des indemnités, de la part de la Ville de Montréal. Un juge de la Cour supérieure a tranché lundi que celui-ci avait bel et bien perdu une partie de sa vision à cause de l’explosion d’une Rubber Ball Blast Grenade (RBBG) de la police.

Francis Grenier

Francis Grenier

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Dossier(s): Amérique du Nord Archives Tags:

Dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 novembre, trois personnes ont été contrôlées à Montreuil et placées en garde-à-vue pour « tentative de vol par effraction en réunion » (une qualification de plus en plus souvent retenue dans les cas d’ouverture de squats). Elles n’ont rien déclaré durant la GAV et ont refusé de donner leurs empreintes et photos, ce qui leur vaut d’être également poursuivies pour « refus de signalétique ». L’une d’entre elle est également accusée de « provocation à s’armer contre l’État ».

Elles ont été déférées au TGI de Bobigny le jeudi 16 pour passer en comparution immédiate. Une dizaine de personnes étaient présentes en solidarité avec les trois inculpées qui ont refusé d’être jugées immédiatement. Le procureur a demandé le mandat de dépôt pour les trois dans l’attente de leur procès. Ayant catalogué les accusées et les personnes solidaires dans la salle comme étant de « l’ultra-gauche » et décidé l’expulsion d’une personne présente. La juge a annoncé la mise en détention jusqu’au procès fixé le 7 décembre, provoquant des protestations qui ont amené à l’évacuation de la salle d’audience.

Lire un compte-rendu plus complet

Le tribunal de grande instance de Bobigny

Le tribunal de grande instance de Bobigny

Le directeur général de police de l’état du Maharashtra, Satish Mathur, a présidé une réunion de coordination inter-étatique sur la question maoïstes et les stratégies de contre-offensive au Unconventional Operation Training Center (UOTC) à Suraburdi ce vendredi. A l’issue de cette réunion, il a rencontré les fonctionnaires supérieurs de la police de la ville pour passer en revue toutes les dispositions sécuritaires mises en place en vue des prochaines élections qui se dérouleront à partir du 7 décembre dans le Nagpur. Durant la réunion, l’accent fut mis sur l’amélioration de la coordination entre les différentes forces de sécurité pour les opérations futures. Les fonctionnaires présents ont également échangé une série de renseignements concernant les prochaines opérations conjointes qui seront menées aux frontières entre les états. L’objectif est toujours de restreindre les activités en cours de la guérilla et des organisations de fronts en milieu urbain.

Police de Nagpur

Police de Nagpur

Dossier(s): Archives Inde-Népal

C’est probablement une première à Bruxelles, la police a fait usage d’un fusil flashball (identifié par des témoins comme un FN303). Au moins 4 personnes ont été blessées. La Brigade anti-banditisme a ainsi attaqué des sans-papiers de la « Voie des Sans-papiers » qui déménagaient vers une nouvelle occupation (autorisée par la commune). Des personnes ont emprunté la mauvaise entrée de la nouvelle occupation, passant par un bâtiment mitoyen. La BAB a d’abord gazé le bâtiment en question (dans lequel se trouvaient déjà plusieurs occupants, dont des enfants de deux ans. Un policier a sorti son arme de service et plusieurs coups de flashball ont été tirés. Quatre personnes ont été blessées, dont une à l’entre- jambe, partie vers laquelle il est interdit tirer. Les munitions utilisées sont des projectiles de peinture.

La police attaque au flashball à Bruxelles

La police attaque au flashball à Bruxelles

Deux policiers philippins ont été capturés par la guérilla maoïste à Placer (Surigao del Norte). Une vingtaine de combattants de la NPA à bord d’une camionnette ont arraché les policiers du poste de surveillance d’un marché public dans la ville de Placer. L’armée et la police mènent des opérations pour les retrouver. Aujourd’hui, les propriétaires des utilitaires utilisés par la guérilla ont été arrêtés. Ils disent ignorer qu’ils avaient loué leur véhicules à des guérilleros. Ils sont toujours détenus au bureau de police de Surigao del Norte et doivent être transférés à la prison provinciale après 15 jours.

Les deux policiers capturés par la guérilla

Les deux policiers capturés par la guérilla

Au moins sept membres des forces de sécurité ont été blessées ce jeudi dans l’explosion d’un IED à la frontière entre le Chhattisgarh et le Jharkhand. L’explosion a eu lieu vers 14h à proximité du village de Pipardhaba, dans le district de Balrampur (Chhattisgarh). Celle-ci a été suivie par une fusillade entre une brigade de guérilleros maoïstes et les soldats. Parmi les blessés, cinq soldats de la CRPF et deux membres de la police du Jharkhand. Les hommes de la police du Jharkhand et le bataillon 128 de la CRPF menait une opération spéciale de contre-guérilla lorsqu’ils ont été pris pour cible. Des forces additionnelles des zones voisines ont été immédiatement envoyées sur place.

IED

IED