L’apéro antirep’ mensuel sera précédé/introduit à 19h par une discussion libre sur la répression du mouvement contre la loi travail en présence d’un militant de la gauche indépendantiste bretonne. Ce jeudi 27 juillet à partir de 19h, au local Sacco-Vanzetti, 54 Chaussée de Forest, à 1060 Bruxelles (Métro Porte de Hal).

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Le sort d’un prisonnier politique kurde arrêté il y a plus de deux semaines reste inconnu, alors que les forces de sécurité du régime ont harcelé sa famille. Malgré les recherches de la famille de Ramin Hossein Panahi et leur recours aux agences de sécurité, personne n’a de nouvelles de ce prisonnier politique. La mère de Ramin Hossein Panah a déclaré : « Nous sommes allé au bureau des renseignements à Sanandaj, mais ils nous ont dit que Ramin était entre les mains des gardiens de la révolution (Pasdaran). Après avoir été au bureau des Pasdaran, ils ont déclaré que Ramin était aux mains du ministère des Renseignements. Nous ne savons pas quoi faire. »

Le prisonnier politique Ramin Hossein Panahi a été arrêté le 23 juin 2017 après que les gardiens de la révolution lui ont tiré dessus et qu’il a été transféré, blessé, dans un lieu inconnu. À la suite de cet incident, les agents des renseignements et de sécurité ont augmenté leur pression et arrêté quatre frères, dont Afshin Hossein, Zobeir Hossein et Ahmad Hossein. Jusqu’à présent, personne n’a d’information claire quant à leur sort.

 Ramin Hossein Panahi

Ramin Hossein Panahi

Le procès de Nalan Oral (réfugiée et militante kurde et féministe à Bruxelles depuis 2012, emprisonnée depuis le 7 juillet en Roumanie) a été avancé à demain, 25 juillet. L’audience aura lieu à Bucarest. Vu que le mandat interpol a été levé, ses camarades ont bon espoir qu’elle soit libérée demain.

Voir notre dossier sur Nalan Oral.

Liberté pour Nalan Oral !

Liberté pour Nalan Oral !

Le 19 juin 1986, les militants du PCP-SL emprisonnés à El Fronton, Lutigancho et Callao s’étaient révolté : l’armée en avait profité pour les massacrer, assassinant 250 d’entre eux. Les proches de militants maoïstes assassinés lors du soulèvement d’El Fronton se sont rassemblés devant l’entrée du siège de la Cour supérieure de justice de Lima pour empêcher la démolition du mausolée de Comas, où sont enterrés plusieurs de ces militants (voir notre article). La police nationale a dispersé les manifestants de l’association AFADEVIG qui brandissaient des photos de leurs proches tués par les forces de sécurité en 1986. Les autorités péruviennes, essentiellement le maire de Comas et le ministre de la Justice ont décidé de détruire le mausolée et exhumer les corps des membres du PCP-SL qui y reposent, parce qu’ils le considère comme expression d’une « apologie du terrorisme ».

Le rassemblement avant l'intervention de la police

Le rassemblement avant l’intervention de la police

Une quarantaine de personnes sont venus assistés à la projection du film « Sacco & Vanzetti ce samedi soir au local du même nom. Cette projection était une première commémoration des 90 ans de l’exécution de Sacco & Vanzetti. La seconde partie aura lieu le 26 août prochain au même endroit, à 19h.

Salle comble lors de la première partie de la commémoration pour Sacco & Vanzetti

Salle comble lors de la première partie de la commémoration pour Sacco & Vanzetti

La police turque a arrêté ce dimanche plusieurs dizaines de personnes qui manifestaient à Ankara pour soutenir les grévistes de la faim Nuriye Gülmen et Semih Özakça, et fait usage de gaz lacrymogène et d’un canon à eau pour disperser le rassemblement. Les manifestants s’étaient rassemblés dans le centre de la capitale turque pour dire leur solidarité avec Nuriye Gülmen, une universitaire, et Semih Özakça, un enseignant, en grève de la faim depuis 137 jours pour protester contre leur limogeage. Un des manifestants a eu le bras cassé en résistant à son arrestation.

Après avoir manifesté pendant plus de 100 jours pour contester leur limogeage par décret-loi émis dans le cadre de l’état d’urgence instauré après le putsch manqué de juillet 2016, Nuriye Gülmen, une universitaire et Semih Özakça ont entamé en mars une grève de la faim. Ils ont été incarcérés en mai sous l’accusation d’appartenance au DHKP-C et des procureurs ont requis contre eux jusqu’à 20 ans de prison. Un rassemblement solidaire a eu lieu hier à Bruxelles, à la place de la Monnaie.

La répression de la manifestation

La répression de la manifestation


Le rassemblement d'hier à Bruxelles

Le rassemblement d’hier à Bruxelles

Ce soir à 19h: projection du film « Sacco & Vanzetti » (1971) au Local Sacco-Vanzetti.

Dans la nuit du 22 au 23 août 1927, Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti furent exécutes dans la prison de Charlestown, état du Massachusetts. Sacco et Vanzetti étaient deux immigrés italiens et militants anarchistes. Leur exécution fait suite à une escalade de crises et de luttes sociales, une terrible répression frappait les militants socialistes, anarchistes et syndicalistes auxquelles répondent des vagues d’attentats anarchistes. Après sept années de procès et une immense campagne de solidarité internationale (la première grande campagne du premier Secours Rouge International), Sacco et Vanzetti ont été condamnés à tort (ils furent innocentés 50 ans plus tard) par la justice bourgeoise et raciste américaine à la chaise électrique.

90 années plus tard, le Secours Rouge, l’Action Culturelle Anarchiste de Bruxelles et l’Association Culturelle Joseph Jacquemotte vous invitent à deux soirées de commémoration :

Le samedi 22 juillet à 19h : Projection du film “Sacco & Vanzetti” (1971), réalisé par Giuliano Montaldo, avec la musique de Joan Baez.
Le samedi 26 août à 19h : Conférence/débat avec Esteban Sierra Alvarez sur la solidarité avec Sacco et Vanzetti en Belgique à l’époque des procès.
Les deux événements auront lieu au local du même nom, le “Sacco-Vanzetti”, 54 Chaussée de Forest, à 1060 Saint-Gilles.

Commémorations pour les 90 ans de l’exécution de Sacco et Vanzetti

Commémorations pour les 90 ans de l’exécution de Sacco et Vanzetti

Nalan Oral (voir notre dossier), réfugiée d’origine kurde et militante bruxelloise à l’Union des Femmes Socialistes, est détenue depuis le 7 juillet en Roumanie, où elle a été arrêtée en passant la frontière alors qu’elle partait en vacances. Elle a été arrêtée car un avis de recherche émis par la Turquie via Interpol demandait son arrestation et son extradition vers la Turquie où elle a été condamnée à 30 ans de prison. Son statut de réfugiée ne la protège que dans l’Espace Schenge, dont la Roumanie ne fait pas partie. On a appris hier soir que l’avis d’Interpol avait été retiré, elle aurait donc dû être libérée, mais le procureur roumain a fait appel de cette libération. Nalan restera donc probablement détenue au moins jusqu’à la prochaine audience qui aura lieu le 31 juillet.

Liberté pour Nalan Oral !

Liberté pour Nalan Oral !

Al-Hoceïma et les localités voisines ont été hier le théâtre d’affrontements entre manifestants et forces de l’ordre qui ont tenté d’étouffer brutalement dans l’oeuf une grande marche prévue de longue date (voir notre article) de se tenir.

En début d’après-midi, la police avait commencé à quadriller les principales places de la ville, y interdisant tout accès, alors que la quasi-totalité des commerces étaient fermés. Au moins une dizaine d’arrestations préventives ont été opérées. Peu avant 17h00, les manifestants ont commencé à se regrouper dans plusieurs points de la ville, mais les forces de l’ordre, déployées en nombre, intervenaient systématiquement pour les charger et les disperser. Des dizaines de manifestants ont été blessé, l’un d’eux étant dans le coma. 72 policiers auraient été blessés suite à des jets de pierres jeudi soir à Al-Hoceïma dont deux seulement restent hospitalisés. Deux véhicules des forces publiques ont été endommagés et incendiés par des manifestants à Ajdir, près d’Al-Hoceïma.

La répression hier à Al-Hoceïma

La répression hier à Al-Hoceïma