La Justice suisse a autorisé l’extradition de Nekane Txapartegi vers l’Espagne. Elle avait été arrêtée le 6 avril 2016 et est détenue depuis à Zurich. Elle doit purger 6 ans et 9 mois de prison pour avoir « collaboré avec l’ETA » selon des aveux arrachés sous la torture. Elle a encore 30 jours pour faire appel. Nekane avait été arrêtée en 1999 par la police espagnole. Elle a été torturée et violée pendant 5 jours, elle a exposé ces traitements devant le tribunal en 2001. En 2008 elle quitte le Pays Basque pour Zurich où elle habite depuis avec sa fille. Elle y a été arrêtée le 6 avril 2016, la police espagnole avait demandé son extradition vers l’Espagne.

Des manifestations auront lieu ce soir à Zurich, Bâle et Berne. A 19h dans les deux premiers cas, à 18h pour le troisième.

nekan.jpg

Neuf syndicalistes ont été arrêtés, ce matin à Tizi Ouzou. Les policiers ont envahi un hôtel de la ville vers 6h de matin et ils ont arrêté toute la direction du Syndicat national des travailleurs de l’électricité et du gaz de Sonelgaz (SNATEGS), et confisqué les banderoles et les affiches, pour les empêcher de prendre part à la marche nationale des travailleurs du groupe Sonelgaz prévue à ville Tizi Ouzou. Pour entraver les accès au lieu de départ de la marche, des bus et des véhicules ont été interceptés, encerclés et empêchés d’entrer dans la ville.

En janvier, le président du SNATEGS avait été condamné à une peine de 6 mois de prison pour “divulgation de documents secrets” par le tribunal pénal de Guelma. Il a été jugé à la suite d’une plainte déposée contre lui par la Sonelgaz, après sa dénonciation, en mars dernier, d’une surfacturation de plus de 8 millions de consommateurs.

Grévistes de la SNATEGS (archive)

Grévistes de la SNATEGS (archive)

Des dizaines de manifestants avaient été arrêtés le 15 mars à travers la Biélorussie, à la suite d’une série de manifestations contre une taxe sur les chômeurs. Plus de 2.000 manifestants avaient défilé dans la capitale, Minsk, pour protester contre la taxe sur les « parasites sociaux », tandis que les manifestations dans d’autres villes avaient attiré des centaines de personnes. Ces protestations ont déclenché une vague d’arrestations de dirigeants de l’opposition et de journalistes, ainsi que celle de dizaines d’anarchistes à Minsk. Les autorités ont arrêté plus de 100 personnes dont des douzaines ont été condamnées à des peines de prison.

Les protestations ont continué malgré l’annonce de Lukashenka le 9 mars que la perception de la taxe serait suspendue jusqu’en 2018, et demain samedi 25 mars aura lieu à Minsk une manifestation contre la répression.

La manifestation du 15 mars à Minsk

La manifestation du 15 mars à Minsk

La police turque a arrêté Eduardo Izarzugaza, un internationaliste membre d’une délégation du Pays-Basque envoyée à l’occasion du Newroz (« nouvel an kurde et perse »). Il a été arrêté à un barrage routier à Amed (Diyarbakir), la « capitale » du Kurdistan turc où a traditionnellement lieu la plus impressionnante célébration du Newroz. Il a été remis à la police anti-terroriste.

Comme chaque année, des milliers de Kurdes rassemblés à Amed pour le Newroz

Comme chaque année, des milliers de Kurdes rassemblés à Amed pour le Newroz

Plus de 150 membres de la police et de l’armée nationale qui ont participé à l’opération « Centauro », préparée depuis plus de 10 mois par les services d’enquêtes du procureur général. L’opération s’est déroulée sous forme de douze raids simultanés dans les municipalités de Morales, Tiquisio, Arenal del Sur et Norosí, situées dans une région difficile d’accès du Sud Bolivar. Douze personnes ont été arêtées sous l’accusation de soutien à l’ELN. Parmi les personnes arrêtées sont les leaders communautaires Milena Quiroz, Isidro Alarcón et Arisolina Rodríguez. Les douze personnes arrêtées ont été amenées hier après-midi à Carthagène dans des hélicoptères de la police nationale. Ils ont été emmenés au quartier général de la police du district de Crespo et devraient être présentées aujourd’hui devant un juge.

L'arrivée des prisonniers à Carthagènes

L’arrivée des prisonniers à Carthagènes

Le procès en appel des 24 prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik a repris lundi 21 devant la Cour d’Appel de Salé, au Maroc. Le 8 novembre 2010, les forces de sécurité marocaines avaient démantelé avec violence le camp de Gdeim Izik installé par plus de 20.000 Sahraouis. 24 militants sahraouis ont été emprisonnés, torturés et condamnés par un tribunal à de lourdes peines de prison (de 20 ans à la perpétuité). Le procès d’appel devant un tribunal civil avait repris le 13 mars à Rabat et a été ajourné jeudi dernier.

Les prisonniers sahraouis du groupe Gdeim Izik

Les prisonniers sahraouis du groupe Gdeim Izik

Les combattants communistes du Front73 de la NPA ont tué un Marine philippin et blessé neuf autres (dont cinq sous-officiers) en mitraillant leur détachement dans une embuscade à Barangay Hinalaan. Les guérilleros se sont retirés vers la frontière forestière des provinces voisines de Sultan Kudarat et du Sud Cotabato. Toujours dans le Sud Cotabato, six guérilleros présumés ont été tués dans une fusillade avec une patrouille anti-guérilla de la 2e Compagnie de Marines à Sitio Tinagdanan (Kalamansig), et trois dans le tir de mortiers founi par la base voisine des Marines qui a suivi la fusillade.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Malgré l’interdiction formelle de toute sorte de rassemblements à Istanbul, de nombreuses personnes se sont rassemblées dimanche à l’occasion du nouvel an kurde, le Newroz. Une manifestation réprimée brutalement à l’aide de gaz lacrymogène, canons à eau et balles en plastique. Plusieurs dizaines de personnes ont également été arrêtées. Au total 120.000 policiers et 80.000 gendarmes avaient été mobilisés cette année pour le Newroz.

Dans certaines zones du pays pourtant, les célébrations ont été maintenues. C’est notamment le cas dans la grande ville kurde de Diyarbakir. Chaque année, plus de 100.000 personnes s`y réunissent. Le rassemblement a été autorisé avec un interdit : pas de drapeau à l’effigie d’Abdullah Öcalan (interdit bravé par plusieurs manifestants). Seules étaient tolérées les bannières du HDP et celles prônant le « non » au référendum constitutionnel, donnant ainsi à l’événement un net accent anti-Erdogan. Le 16 avril, les électeurs sont en effet appeler à se prononcer pour ou contre l’élargissement des pouvoirs du président Erdogan.

Participants au Newroz brandissant le

Participants au Newroz brandissant le

EDIT: Un Kurde a été tué par la police lors du Newroz à Diyarbakir.

Dans le cadre de la campagne nationale et internationale de soutien au Bataillon International de Libération au Rojava, la J.I.K (Jeunesse Internationaliste du Kurdistan) organise une soirée de soutien le 25 mars au Théatre de l’Usine à Genève. Plus d’info sur Renversé.

Genève : Soirée de solidarité avec le Bataillon International de Libération au Rojava

Genève : Soirée de solidarité avec le Bataillon International de Libération au Rojava

La police a arrêté dimanche une centaine de manifestants antifascistes qui voulaient perturber le jubilé des 100 ans du parti d’extrême droite UDC à Zurich. Une centaine d’autres ont été contrôlés et renvoyés. En début d’après-midi, un calme tendu régnait aux alentours du Kongresshaus de Zurich où se déroulait la fête de l’UDC zurichoise. La police a encerclé la contre-manifestation dans un kessel, sur un pont. Des véhicules anti-émeute et des canons à eau empêchaient les manifestants d’accéder à la place du Kongresshaus et des barrières bloquaient la zone bordant le lac. La police a alors commencé à les évacuer un à un, entravés par des menottes, leurs affaires accrochées au cou dans un sac en plastique. Les manifestants ont été emmenés au poste de police. Quelques incidents isolés se sont produits par la suite (jets de projectiles, charges de police).

Le bloquage de la manifestation antifasciste

Le bloquage de la manifestation antifasciste